[Pas de panique j'ai une autorisation spéciale de Kéké pour poster ici. Alors ne m'incendiez pas. I just need help =P]

Je gravissais la montagne depuis trois jours maintenant. Les temples de l'air étaient réputés pour ête très dur d'accès et j'en eus la confirmation. L'air était sec et froid. L'oxygène était plus rare a cette altitude et cela ne me facilitait pas la tâche. Finalement, j'atteignis un rebord. Je m'y hissa. A bout de souffle je restai courbé. Ma tête tournait, ma vue se brouillait et je respirais avec difficulté. Je pris mon visage dans mes mains le temps que les vertiges ne cessent. Puis je levai les yeux.
Un majesteux temple se dressait devant moi. D'immenses tours de couleur ivoire avec des toits bleues. Je m'avancai a travers le terrain qui semblait desert. Une bourrasque de vent me fit arêtter et un maitre de l'air se posa avec grâce devant moi en position de combat, baton a la main.

-Qui êtes-vous et que voulez vous? me demanda-t-il

-Je cherche un maître de l'air.

-Vous n'avez pas répondu a ma première question.

Le moine ne semblait pas vouloir discuter. Et de toute évidence, si je ne lui disais pas qui j'étais, il ne me laisserait pas passer.

-Je suis Masao Omura. Hokuto-Sama m'envoie pour parfaire mon entrainement.

Le fils de l'air parru soulagé. Il rangea son baton dans son dos.

-Ha. Très bien. Veuillez me suivre je vais vous conduire a l'interieur du temple.

Je suivis donc le moine qui m'emmena dans l'immensité du dojo. Cependant, il semblait désert, presque a l'abandon. Malgré le manque d'oxygène, je ne pouvais pas m'empecher de retenir ce que je voyais, d'en imprimer tout les détails dans mon esprit. Comme si analyser chaques choses était necessaire. Durant dix bonnes minutes, je contemplais l'architecture du batiment qui ne semblait pas avoir été mis a neuf depuis un moment. Des fissures sur les murs ou la peinture terne en était un exemple. Peut-être était-ce un temple a l'abandon que certain maître avait décidé de transformer en lieu de méditation. Mais Hokuto m'avait envoyé ici pour y rencontrer mon maitre, mais il n'avait pas précisé où mon entrainement se faisait.
Finalement, le fils de l'air s'arêtta.

-Veuillez attendre ici. Je vais chercher votre maître.

Et il déplia son baton en planeur avant de s'éloigner en volant. Je m'assis donc en tailleur pour attendre qu'un maître ne décide de m'enseigner l'art d'entrer en transe.

Shiu'an rejoignit la plateforme la plus élevée du Temple en quelques minutes à peine. Se posant avec souplesse, il rétracta les volets de son bâton d’un geste expert. Depuis le début de son enseignement au près du Maître Athan, il n’avait que très rarement accueilli de visiteurs, et encore moins des fils d’autres nations. Son maître avait choisi comme lieu de méditation une région fort reculée, éloignée de toute civilisation, perdue au milieu des sommets neigeux. Parfois, un émissaire des Temples principaux venait s’entretenir avec Maître Athan, mais ils se faisaient rare ces temps derniers. En outre, ils n’étaient qu’une poignée à profiter et à avoir profité de l’enseignement d’Athan. Les lieux, assez vastes pour accueillir toute une communauté, ainsi qu’il devait être le cas autrefois, avaient fait vœu de silence. En leur sein ne régnait plus qu’une doctrine, et seuls veillaient quelques disciples.

A quelques pas devant lui, au bord d’un ancien balcon à la rambarde presque inexistante aujourd’hui, faisant face au monde, la silhouette d’un homme lui tournait le dos, assis en tailleur à même le sol.

- Maître, un Fils de Feu est arrivé au Temple.

Une main marquée par les ans glissa hors d’une ample manche sobrement brodée. Elle se porta à la rencontre d’une tasse d’humble facture dans laquelle refroidissait un thé aux herbes aromatiques. Le récipient fut brièvement porté à des lèvres minces et ridées, encore brûlant. Un souffle glacé en échappa pour permettre à une gorge sèche d’étancher sa soif sans se brûler. Après un vague bruissement de tissu, la tasse reposait de nouveau sur la pierre nue.

- C’est Maître Hokuto qui l’envoie.

Le jeune maître de l’air observait la silhouette mince et immobile. Drapée aux couleurs chaudes traditionnelles, bien que plus foncées, son apparence frêle n’était, ainsi qu’il le savait, qu’un leurre. Le tissu rêche dissimulait des muscles fins et secs, mais durs comme l’acier. La rigueur de leur mode de vie ne se limitait à la simple méditation.

Sans répondre, Athan se releva sans le moindre effort. Des yeux pâles mais vifs rencontrèrent ceux de Shiu'an. Le thé attendrait.

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Masao commençait à s’accoutumer à l’air de l’altitude lorsqu’une ombre furtive passa sur le sol devant lui. Levant les yeux, il assista à l’atterrissage gracieux d’un homme d’un âge pourtant apparemment avancé. Il se tenait droit, avait le visage fin et les pommettes marquées, ainsi qu’un regard à la fois doux et sévère. Le jeune homme, qui s’était relevé à son arrivée, le salua avec respect.

- Maître, je viens trouver votre enseignement pour parfaire mon entraînement, à la demande de Maître Hokuto.

- Que viens-tu apprendre ? demanda le sage.

- Je viens apprendre l’art d’entrer en transe.

Les mots sonnaient encore bizarrement à ses oreilles, peu familier qu’il était à ces concepts. Suivant l’exemple de Hokuto-sama, il les répétait toutefois sans broncher. Il espéra brièvement que le vieil homme ne refuse pas de lui enseigner, un doute s’immisçant dans son esprit. La réponse qu’il reçut eut tôt fait de l’en défaire.

- L’art de la transe est un art difficile pour tout fils d’autre nation. Tu devras travailler doublement pour atteindre ton objectif, prévint le maître. Es-tu prêt à t’y consacrer pleinement ?

- Je le suis, répondit-il sans une once d’hésitation ; il songeait en lui-même que le fait d’avoir grimpé jusqu’ici était une preuve assez honnête de sa motivation.

Un sourire accueillit ces mots.

- Athan t’enseignera, Masao Omura de la Nation du Feu. Nous commencerons immédiatement… Laisse donc tes affaires ici. Tu n’en auras pas besoin.

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Good luck? x)
(Sorry pour le retard.)

Je déposai donc mon seul bagage, mon sac. Athan nous conduisis au même endroit duquel j'étais arrivé. Un vent fort se leva. Décidemment, cette région était bien hostile. Arrivés au centre, mon maître se retourna.

-C'est ici que tu débuteras. Ta première tâche consistera a épuiser tout ton chi. Même si tu te sens fatigué, c'est moi qui t'indiquerais quand t'arreter.

Sur ces mots, il s'assit et ferma les yeux. Je soupirai. Maintenant, j'allais devoir me vider entièrement. Ca ne m'était pas arrivé souvent de me retrouver a cours de chi mais il fallait bien réussir. Sinon, je ne parviendrais jamais a terminer mon entrainement. Inspirant a fond, je ramenai mes poings sur les côtés. D'un geste vif, je les expulsai vers l'avant pour faire naître une violente trombe de flamme. Je dirigeai mon jet en hauteur et le maintins le plus longtemps possible.
La chaleur commencai à se faire ressentir. Le vent étant fort, il attisait encore plus les flammes pour leur donner une taille très impressionante.
Au bout de dix minutes, je stoppai le tout. Athan n'avait pas bronché. Ce n'était donc pas fini.
Je recommencai donc a faire pleuvoir une série de flammes et de boules de feu dans toutes les directions. Certaines frolèrent mon maître sans le toucher. D'autre s'écrasaient au sol, provocant une nuée orangée. Au fur et à mesure, mes flammes devinrent de plus en plus chaude, de plus en plus puissante. Une de mes boules de feu laissai une trace profonde dans le sol, le faisant presque fondre.
Sans m'en appercevoir, elles changèrent même de couleur. Passant du rouge-orangé au bleu. Sans prendre le temps de m'extasier devant ce spectacle, je continuai le déluge de feu. Mais mes bras commencèrent a faiblir. Je n'étais ni quelqu'un d'endurant, ni quelqu'un de fort physiquement et j'en payais le prix. J'arretai alors. L'air frais étais sensiblement réchauffé. Le parterre qui avait reçu plusieurs impacts de feu fumait encore. A certains endroit, on appercevait meme des traces noircies et fondues.
Mais Athan restait impassible. Ces yeux toujours fermés ne laissait rien parraître de sa concentration.
Je compris donc que m'agiter dans tout les sens ne me viderait pas. Il y aurait toujours une part de chi qui resterait enfouie. Et je devais la faire sortir. Mais comment?
Je m'assis donc en tailleur et me massai les tempes. Au cours des entrainements, on apprenait aux élèves a ne pas dépenser inutilement leur force. La chaleur étant de l'énergie perdue, on tentait d'apprendre a faire des flammes d'une intensité non pas au niveau de la chaleur, mais de la puissance. Transformer l'énergie en chaleur n'était que le début du mécanisme qui consistait à apprendre le fonctionnement de la maitrise du feu. Mais au fur et a mesure de la progression, on apprenait a ne plus diffuser de chaleur, mais de la puissance. Ainsi, les flammes étaient plus intenses et moins dépensières en énergie.

Mais bien sur!

C'était tout simple. Il fallait justement recommencer les erreurs de "débutants". Diffuser de l'energie inutilement. Soit, sous forme de chaleur. Cela permettait de se vider sans lancer de flamme.
Je restai donc dans ma position en tailleur. Je vis Athan ouvrir un oeil avant de le refermer avec un sourire. Je devais donc être dans le vrai.
Je me concentrai sur mon chi, ressentant l'energie qui circulait en moi. Elle était concentrée dans mes bras et j'entrepris donc de la réequilibrer. A force de méditation, ce travail ne prit pas longtemps. Ensuite, je le transformais sous forme de chaleur. Mon chi devint diffus et commença à s'échapper par tout les pores de ma peau en chaleur. A cause des goutteletes d'eau, je fus entouré rapidement d'une nappe brumeuse. Sans y prendre attention, je continuai. Cela prendrait du temps, mais ce serait au moins aussi efficace que de lancer des attaques a tout va.
Après vingt minutes, je n'avais plus besoin de me forcer à diffuser mon chi. Cela se faisait naturellement. Je n'imaginais pas la tête de mon maître si il me voyait commettre cette erreur.
Le soleil commençait sa descente lorsque la chaleur cessa de sortir de mon corps. J'ouvris les yeux, conscient que j'avais terminé. Encore en soupirant, j'étirai mes jambes ankylosées. Puis, je me levai.
Ma jambe se dérobai sous mon poids et je me tappai le front au sol. Pourtant, j'étais incapable de me relever. Mes yeux commencèrent a se fermer. Je n'étais pas fatigué mais je ne controlais plus aucun muscle.
Quelqu'un me releva et me remis assis. Je levai lentement la tête et vis Athan.

-C'est bien fils du feu. Tu n'as plus une once de chi en toi. Cependant, cet état ne durera pas eternellement. Déjà ton corps recommence à en reformer. Il te faut commencer dès maintenant à entrer en transe.

N'ayant ni la force ni l'envie de parler, je me contentai de fermer les yeux pour écouter les conseils d'Athan afin de terminer cet entrainement.

Le vieil homme raffermit sa prise sur le fils du feu pour maintenir son attention. Il sentait son esprit glisser malgré lui. Pas une mauvaise chose en soi, mais il lui fallait garder une certaine conscience de son expérience pour qu'elle ait un réel impact. Collant sa bouche contre son oreille, il murmura.

- Tu dois te détacher de ton corps, étioler les liens qui attachent ton esprit à ta forme corporelle. Laisser ta conscience s'étendre, s'affiner, s'aiguiser. Tu n'es plus un individu, mais une partie d'un tout. Tu es l'une des pièces du puzzle le plus immense de toute la création : le monde. Ressens les liens entre chaque pièce, chaque élément de ce tout, œuvrant toujours et irrémédiablement dans un même but.

Litanie sourde et révérencieuse, les mots semblaient résonner au plus profond de son être. Masao se rendit compte qu'il se trouvait incapable de faire l'effort conscient d'écouter ; son esprit s'abreuvait de ces paroles, les absorbant sans la moindre contrainte. Il n'y faisait pas attention mais il n'en perdait rien. Une part de lui-même restait cependant réticente, restreignant la fluidité de l'expérience qu'on lui présentait, qu'il cherchait à vivre. Une difficulté à surmonter.

- Chaque brin d'herbe, chaque brise, chaque parcelle de ton corps opère dans une même fin. A toi de passer outre les barrières naturelles de ta conscience, d'étendre ton esprit... Tu n'es pas prisonnier de ta forme corporelle, de chair et d'os. Détache-t'en, laisse-la reposer dans ton sillage ; ton esprit y est irrémédiablement lié, mais c'est un lien élastique, il ne se rompra point... Détends-le, éprouve-le, frôle le flux de la continuité, de cette finalité universelle... Et comprends...

Murmure qui se faisait musique à ses oreilles, les mots se perdaient, malgré le fait qu'ils soient prononcés si proches de ses tympans. Il avait chaud, semblait-il, mais c'était comme une sensation lointaine, détachée...

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(Hum. >< Well, go ahead.)

validation!!!
alors beau r bravo a vous deux continuez aisin c est domage que ils soi abandoner j aiurais bien aimer voir la suite
alors masao resois 75 xp
et
kess 65 xp