Salim fonçait à travers les dédales de la cité. Le soleil ne s'était pas encore levé, même s'il ne tarderait pas à le faire et les ruelles étaient alors plongées dans l'ombre. Ses poursuivants, ce coup-ci, étaient plus rapides que d'habitude... C'était tout de même exagéré... deux gros baraqués pour deux miches de pain... Quoique... ça faisait un garde par morceau... Ce n'était pourtant pas ces petits bouts de rien du tout qui allaient ruiner ce vieux bougre de boulanger.

Le garçon prit un tournant à droite, empruntant un *censuré*-de-sac. Mais pas n'importe quel *censuré*-de-sac. La deuxième planche en partant de la gauche pivotait, ce qui lui assurait une porte de secours à toutes les situations embarrassantes. Enfin... elle aurait dû pivoter... Salim s'acharna quelques secondes sur cette fichue planche qui refusa de ne serait-ce bouger d'un millimètre. Il devait se rendre à l'évidence, quelqu'un, certainement le voisin, s'était décidé à rénover la palissade, le livrant du même coup aux brutes qui venait de passer le tournant.

Salim vit les deux imposantes silhouettes s'avancer vers lui. Il prit une profonde inspiration. Son cœur battait tellement fort qu'il avait l'impression qu'il allait vomir pour éjecter toute cette peur de son corps. Il espérait pourtant pouvoir s'échapper. Les affronter relèverait du suicide. Le garçon recula contre la palissade et, le pain serré contre lui, poussa un cri désespéré. Plus les hommes approchaient, plus Salim était sûr qu'il ne s'en sortirait pas. Ces gros lards étaient payées pour châtier les voleurs et leur mode de punition se devinait au moindre coup d'œil sur leurs bras exagérément musclés. Personne ne viendrait l'aider. Pourquoi le feraient-ils? Qui voudrait s'opposer à ces brutes pour sauver un voleur?

Salim ferma les yeux, se préparant à recevoir une volée de coups. Mais celle-ci ne vint pas. Il entrouvrit timidement un œil mais l'obscurité ne lui permettait pas ce luxe et, voyant qu'aucun poing ne s'abattait sur son visage, il se décida à ouvrir grand les yeux. Une silhouette mince, presque frêle se dressait entre lui et ses agresseurs. Une voix flûtée s'en échappa.

- Laissez ce garçon tranquille!
- Ahaha! J'ai très peur! Une petite fille veut nous attaquer! Rêve.
- C'était juste un conseil...
- Et bien garde-le! Ce type est un voleur, ne pense pas qu'on va le laisser filer. Et si tu t'interposes, tu subiras le même sort que lui. Alors laisse-moi TE donner un conseil : tire-toi de là.

Pour toute réponse, on entendit un chuintement et une lame renvoya la faible lumière de l'aube. La silhouette inconnue tournoya et effectua quelques mouvements légers et harmonieux qu'on aurait pu prendre pour une danse. Bientôt on vit un homme s'enfuir en abandonnant lâchement son collègue assommé dans la rue. La silhouette - c'était manifestement celle d'une jeune fille - invita Salim à la suivre et ils se retrouvèrent sur un toit éclairé par le soleil orangé.

Salim observa sa sauveuse. Elle était jeune, trop jeune pour avoir pu affronter des géants et s'en sortir sans aucune égratignure mais c'est pourtant ce qu'elle avait fait. Elle paraissait tellement fragile... Ses grands yeux, d'un bleu profond, captaient tout de suite l'attention. Ils reflétaient le soleil et cela paraissait étrangement naturel, comme si le soleil avait ces yeux pour source. La chaleur était son élément. Cette idée frappa Salim malgré lui. De longs cheveux noirs encadraient de vaguelettes un visage mince. Ces habits étaient élégants et pratiques. A une ceinture pendait l'épée qui l'avait sauvé. On ne voyait que le pommeau qui dépassait du fourreau : un magnifique dragon argenté avec une pierre bleue en guise d'œil. Que dire à cette jeune fille? Comment la remercier? Salim, rompant le silence, prit la parole :

- Merci... Je ne sais pas trop dans quel état je serais sans toi...

La mystérieuse épéiste, qui s'était jusqu'à présent contentée de l'observer, détourna subitement son regard, comme gênée.

- Tu n'as pas à me remercier, ce n'était rien...
- Rien?! Tu viens peut-être de me sauver la vie! Ces gars-là sont nés pour tuer!

Un rire léger sortit de la gorge de la jeune fille.

- Ils ne t'auraient pas tué! Ils sont stupides mais pas si méchants que ça, il existe bien pire.

Un sourire timide était dessiné sur ses lèvres mais ses yeux refusèrent toujours de croiser ceux du garçon, qui se trouvait un peu décontenancé.

- Tu ne peux quand même pas dire que ce n'est rien! Je te répète que je te remercie, énormément.
- Ce... D'accord... Tu pourras redescendre seul du toit?
- Oui, pourquoi?
- Dans ce cas je vais te laisser. Au revoir.
- Attends au lieu de partir si vite! Tu pourrais au moins me dire qui tu es!

La fille était déjà entrain de partir mais elle s'arrêta. Elle se retourna à peine mais Salim pouvait lire la timidité sur son visage et dans toute son attitude. Juste avant de disparaître en laissant derrière elle, Salim l'aurait juré, une trainée de feu, elle murmura:

- Sheïa. Je m'appelle Sheïa...

l Nom entier l Sheïa Feng Zu
l Nation l Nation du feu
l Lieu de naissance l Capitale de la Nation du Feu
l Lieu de résidence l Partout, aucune résidence fixe
l Age au début de son entraînement l 10 ans
l Description physique (max 10 lignes) l
Environ 1 m 65 et 52 kg, jeune fille de 16 ans. Des cheveux longs, noirs, ni raides, ni frisés, donc souples (ou ondulés pour ceux qui préfèrent ^^ ), des yeux bleus. Une silhouette plutôt fine qui lui donne un aspect de fragilité (mais attention, ne pas se fier aux apparences :p )

l Particularités (physique, mental, parcours de vie, accessoires…) l
Ses yeux bleux ont toujours attirés l'attention puisqu'étant rares dans la Nation du Feu. Fille de riche famille, son père est un personnage assez important. Timide mais d'un grand coeur et n'hésite pas à porter secours. à 10 ans, a réussit à convaincre ses parents de laisser son grand-père lui enseigner l'art de la maîtrise subtile et non-dévastatrice du feu. des liens forts entre-elle et son grand-père, qui a les mêmes yeux bleus qu'elle. Il lui a donné l'épée qu'elle ne quitte jamais, légère dont un dragon enroule le manche, en or, et la base de la lame; une unique pierre sur ce manche, un saphir en guise d'oeil du dragon, faisant écho aux yeux de son grand-père (épée créée par un habitant de la tribu de l'eau en cadeau au vieil homme). Son grand-père est tombé malade et est maintenant incapable de marcher, il lui a recommandé de perfectionner sa maîtrise du feu avec un autre maître. Question vestimentaire: Un haut ample rouge sang, resseré au niveau des poignets, un pantalon en toile pourpre et une ceinture chocolat. un sac en toile chocolat qui ne la quitte pas plus que son épée; en voyage hors de la Nation du Feu: un haut blanc cassé (couleur vanille ^^) encore une fois resséré au niveau des poignets par des rubans rouges sang, un pantalon toujours en toile, couleur chocolat et une cape, encore une fois marron pour passer inaperçue.

l Métier (optionnel) l aucun
l But l Faire honneur à son grand-père en perfectionnant sa maîtrise, tout en cherchant à éviter la guerre
l Devise l La subtilité vaut mieux que la force brutte
l Bref récapitulatif de sa vie avant l’entrée dans le RP l A profité d'une vie facile mais trop étouffante à son goût et recherche maintenant un peu plus de liberté
l Liens avec les membres du forum (cette partie peut être éditée en cas d’alliance ou de mariage) l

Vivacité /Concentration /Apprentissage /Maîtrise de soi

[Baston] N10 (Juna et Sheïa) ("Monde") lien
Entraînement de Sheïa par Masao ("Nation du Feu") lien
Mission spéciale, A la recherche des Dragons ("Nation du Feu") lien
Magma - Alexia vs Lenalee - Sheia ("Nation du Feu") lien
Lenalee Vs Sheïa [Première manche] ("Nation du Feu") lien
[Guerre]Archipel Rouge! Le Phénix renait de ses cendres!!!(façon Naruto!) ("Terrain d'affrontement") lien
[Guerre]L'Armée de la Terre en déroute! Les Avants Postes du Palais Impérial! ("Terrain d'affrontement") lien
Sheïa VS Méluain ("Les Monstres") lien