Légende :

• Mizu => Bleu

• Nasso => Vert

• Personnage secondaire de la tribu de l'eau => Indigo

• Personnage secondaire de la nation du feu => Rouge

On tambourina à ma porte, et un homme hurla :
J’alluma la lampe à pétrole sur ma table de nuit mais décida de ne pas plus bouger. C’est là que je me rendis compte que le plumeau à poussière me servait d’oreiller…

« Colis pour un dénommé Mizu ! C’est ici ? »

Je fis mine de rien, il finirait par s’en allez ! Je n’étais pas en état de me réveiller à 5h3O du matin, je revenais d’un long voyage la vieille qui avait duré deux ans, ni plus ni moins ! Et j’étais tout simplement éreinté. En rentrant j’avais effectué le ménage pour ces années qui n’avait pas était fait, autant dire clairement ! Beaucoup de boulot ! Il était hors de question que je ne fasse pas de grasse matinée…

« La lumière par la fenêtre c’est normal ?
-Zut ! » Pestais-je

J’étais coincé, autant en finir le plus rapidement possible ! Je me levais de mauvaise grâce, ouvris la porte, pris le paquet dans les bras de l’homme et referma aussitôt, sans courtoisie….
Il y avait un courrier sur le paquet, l’ouvris et découvrit un mot et une autorisation spéciale pour je ne sais quoi, mon attention se posa à nouveau sur la lettre :


Cher Mizu !

Il y a une mission que j’aimerais de confier , il faudrait que tu ailles sur l’île du croissant pour emmener ce paquet, je suis désolé je n’ai pas pus y allez et moi même et hors de question de confier cette tâche extrêmement importante à quelqu’un d’autres que toi ! Bien sur cela m’ennuis de te le demander… Toi qui revient à peine de ton voyage, mais c’est très urgent…
Soit prudent, tu sais bien que l’île du croissant est réputée pour n’être pas fréquentable…
Il faut que tu donnes ce paquet au chef des prêtes qui s’occupe du temple de l’avatar Roku, bien sur interdiction de regarder ce que contient cette boîte, navrée de ne pouvoir t’en dire plus !

Je compte sur toi et sois prudent surtout !

Tu sais qui

PS : Tu trouveras ci-joint une autorisation spéciale que tu feras tamponner au vendeur de billet, pour le bateau, cela te permettra de circuler dans la nation du feu sans problème, tu n’auras qu’a la montrer si on veut t’arrêter… (cette autorisation n’est pas valable pour l’île du croissant)





J’examina le petit paquet carré, emmitouflé dans un carton tout ce qu’il y avait de plus banal ! Je le lança sur la table enleva une moumoute de poussière de mes cheveux, retourna me coucher, et lança le plumeau à travers la pièce pour m’endormir.

…….6 heures plus tard……

Ce fut le réveil le plus difficile depuis 2 ans ! Autant coucher à la belle étoile était difficile pour l’inconfort du sol mais au moins il n’y avait aucun bruit ! Ici en pleine ville du pôle Nord autant dire que les journées sont bombardées de raffut ! Je me leva en grognant et me prépara à la lenteur d’un escargot… Je pris un sac de voyage propre et y mis les ustensiles habituelles quand on part vers l’inconnu, vêtements de rechange, boussole, carte, nourriture et boisson, puis certains objets très utiles… Je regarda chez moi avant de sortir et je me sentis comme si j’étais chez un inconnu… Aussitôt rentré je devais repartir ! Je ferma soigneusement la porte à clé et me dirigea vers le port ! Là je rentra dans la maison construite en glace ou était vendu les billets de transport

« Un billet pour la nation du feu s’il vous plaît ! » demandais-je à une secrétaire. Je lui tandis également l’autorisation, elle me regarda avec un air déconfite !
« La nation du feu ? Bon courage jeune homme ! 10 pièces de la tribu de l’eau s’il vous plaît ! » Elle tamponna l’autorisation et me la redonna

Nous nous échangeâmes nos biens et je pris place dans l’immense bateau métallique qui attendait dans le port…
C’était un bateau de marchandise ou avait été installé des lits pour les voyageurs, ceux-ci ne servait que très rarement et c’est pour cela que le bateau faisait marchandise/Voyageur.

Je ne fis pas attention au pyroman qui me regardait d’un mauvais œil quand je lui tandis mon billet, et rejoignis ma cabine sans bruit…
Le voyage prit plusieurs heures et j’arriva enfin à destination tard, dans la soirée… Maintenant c’était sérieux, j’étais en plein territoire ennemis et avec ou sans autorisation je détestais toujours m’y rendre, si ce n’était pas pour me défouler sur les soldats de la nation du feu bien évidemment !
Là, il fallait que je me débrouille pour me faire transporter sur l’île du croissant, la visite de ce lieux étant strictement interdite ! Je rentra dans un bar mal famé, pour me dégoté un pigeon qui pourrait bien m’y emmener…

Le soleil était haut dans le ciel en cette période estival, les vignes étaient parsemées de feuilles vertes et de grappe de raisin bientôt à maturité et le bétail se reposait dans les coins d'ombre offert par la nature ou par l'homme. Telles étaient les terres Maldaurannes située à l'extrême Nord - Ouest de la Nation du Feu et c'est là que depuis son retour Nasso avait vécu avec un manque d'action grandissante. Bien sûr, il y avait toujours à faire mais l'aventure lui manquait, c'est pourquoi, ce matin-là il préparait ses affaires pour une destinations qui lui était encore inconnu. Son pacquage vu rapidement fait, deux tenues de rechanges, une dague pouvant supporter d'être enflammée, un sac de couchage, des vivres et une somme d'argent convenable.

Il laissait derrière lui une lettre adressée à ses parents leur demandant de prendre soin d'eux pendant son absence qui durerait probablement quelques mois et que si l'occasion se présentait il leur enverrait un faucon messager. Ces derniers avaient maintenant l'habitude de voir leur fils partir de cette façon, d'abord dans sa jeunesse puis quand il entra dans l'armée et ils se doutaient bien qu'il ne tiendrait plus en place prochainement. D'autant plus que ces dernières semaines, son travail sur le domaine était bâclé signe qu'il avait la tête ailleurs. Ils savaient qu'à son retour, il serait exténué mais prêt à reprendre une vie de sédentaire.

Ainsi Nasso avait prit le chemin de l'inconnu, qui sait les rencontres amicales ou hostiles qu'il ferait, les lieux insolites qu'il découvrirait, là était la beauté de partir sans but. Lors de la première semaine en solitaire il prit la direction du Sud en passant à travers les forêts, les prairies et parfois même à travers les sentiers industriels interdit au public. Dormant à la belle étoile ou dans des auberges, il avait tendance à chercher l'aventure sans qu'elle ne décide à pointer le bout de son nez, mis à part quelques loup-chauve-souris à proximité d'une grotte qu'il n'eut aucun mal à faire fuir en grillant deux d'entre eux qui le survolait alors qu'il tentait de s'endormir. Bien qu'un peu amer, Nasso profita de ces bêtes pour économiser une ration, les ailes étaient pour sûr la partie la plus savoureuse, il laissa en partant les carcasses à dépiauter pour les charognards de la forêt, nul doute que dans cette région des arachno-lions ou des ours-ornithorynques ne se servent.

Il arriva finalement au port Tumao-Yé, petit port à moins de 120km du lieu de son départ, d'où partait généralement des bateaux de pêches et des bateaux pour voyageur peu fortuné. Un véritable repère de malfrats soumis à l'autorité d'un petit groupe d'ancien pirate. Cette ville avait déjà fait l'objet d'un démantèlement sous ordre du Seigneur du Feu en personne mais elle avait était rebâti peu de temps après dans la plus grande précarité possible, amenant d'autant plus de criminalité. Très peu d'établissements étaient à ce jours assez fou ou assez autoritaire pour ouvrir ici, très souvent bénéficiant de la protection du capitaine Hano, chef des pirates du coin, en échange d'un pourcentage sur les ventes.

Nasso n'eut aucun mal à pénétrer dans la ville, la population était saoul, les gardes inexistants et le fait d'avoir dormi trois nuits dehors sans point d'eau pour se laver lui offrait une couverture idéale pour se fondre dans le décor, ces hommes et femmes n'avaient-ils jamais appris l'existence des bains... Ce qui le trahit au bout de vingt-minutes fut ses dents, trop blanche pour être du coin, un couple très "odorant" le suivait de près depuis déjà quelques temps, ne savait-il pas que Nasso bien que d'ordinaire d'un tempérament calme, silencieux et généreux avait tendance à avoir des sautes d'humeurs lorsqu'une situation lui rappeler l'armée ou la prison? L'amenant souvent à devenir légèrement fou de rage... L'objectif du couple était la bourse et la dague en métal précieux, lorsque Nasso prit une petite ruelle, ce fut leur top départ et leur fin. Ayant déjà anticipé, leur réaction, Nasso se retourna à vive allure, contra la tentative des deux amoureux en posant son pied sur les yeux de la femme et en tenant la tête de l'homme par les oreilles. Dégageant de ses mains et du pied en question des flammes rendant aveugle la jeune femme et sourd l'homme. Ainsi pour punition, l'un n'entendrai plus la douce voix de sa dulciné et l'autre ne poserait jamais plus de regard à son mari. De plus, avec de pareils handicaps, il serait étonnant qu'ils puissent poursuivre leurs activités.

Ce bref moment d'action ayant apaisé l'âme de notre maitre du Feu, il décida de se rendre dans a taverne la plus proche afin de se désaltérer, il décida finalement de s'y louer une chambre pour la nuit mais avant d'y monter, il comptait bien se mêlait au peuple et dans la soirée la porte s'ouvrit laissant entrer un homme, à coup sûr, un étranger qui ne savait où il avait mis les pieds.

Le jeune homme qui venait de pénétrer dans la salle fut rapidement la cible de tous les regards et de toutes les moqueries. Il faut dire qu'un flaqueux qui demande de l'eau à boire était une chose extrêmement hilarante pour ces esprits au faible développement. Nasso lui contemplait la scène depuis le bar remarquant petit à petit l'agacement grandissant de ce nouvel arrivant. Il y avait comme un parfum de bagarre. Il ne serait pas étonnant que cette taverne en est l'habitude, dans une ville pareille, les bâtisses ont du voir plus de confrontations que de journées.

Comme l'on pouvait s'y attendre, l'étranger en eut plus que marre des agissements du chef d'établissement, surtout qu'il le dérangeait alors qu'il semblait absorbé par une carte de la grande Nation du Feu. Nul doute qu'il n'était pas venu ici en vacances, il avait un objectif et Nasso ne pouvait s'empêcher de trouver la raison de la venu de cet étranger. Enfin, il remarquait une sorte de boite que le jeune homme laissait par mégarde à la vue de ce dernier.

Alors que la situation s'envenimer, Nasso se rapprochait tout en discrétion de la table du jeune homme dans l'espérance de trouver avec ce coli l'aventure qu'il avait tant recherché depuis son départ et même avant. Mais avec tout se raffut, impossible que le maitre de l'eau ne soit pas sur ces gardes, peut-être que Nasso atteindrait le coli mais jamais il ne pourrait l'ouvrir sans qu'il ne s'en aperçoive, Nasso pourrait s'en débarrasser, tout du moins c'est ce qu'il lui semblait évident, mais il avait une dette envers le peuple de l'eau car c'était grâce à leur compétence que Nasso avait put se séparer des énormes cicatrices qui ornaient son dos dans le passé dû à la morsure d'un arachnolion dans son enfance.

Lorsque toute la horde se leva de table pour foncer sur le maitre de l'eau, une idée vint à Nasso, se joindre à ce jeune homme qui avait à tout casser la vingtaine afin de voir son objectif, le contenu de la boite et participer à ce qui pourrait être une belle aventure car après tout la vie d'un maitre de l'eau dans la Nation du Feu pourrait être fort divertissante.

Ainsi, il étendit un mur de feu entre le maitre de l'eau et la horde mais le barman serait largement en capacité de le dissiper. Se rendant surement compte que le maitre du Feu venait de lui sauver la vie, Mizu le laissait s'approcher de lui. Nasso lui exprimait son plan d'évasion, si Mizu était capable de projeter tous les liquides environnants contre son mur de flammes alors, entre la vapeur d'eau qui s'échapperait et l'alcool qui créerait un incendie requérant toute leur attention si il voulait préserver la taverne, nul doute que leur fuite serait assurer à travers la vitre puis dans la pénombre de la nuit.

Tout d'abord surpris, le maitre de l'eau acceptait de suivre le plan proposé, le jeune homme de l'eau voulait néanmoins rassemblait toute ses affaires. Ainsi Nasso eut la tâche de conserver ces hommes emplit de haine à distance, redoublant par accoue la puissance des flammes afin de les effrayer. Ce qui semblait perturber le nouveau venu par la même occasion mais qui se reprit immédiatement après l'interpellation de Nasso.

Le maitre de l'eau prit alors son air le plus concentré, sûrement avait-il besoin d'un minimum de concentration pour localiser le nombre important de petite source aqueuse et bien souvent alcoolisée. Plus que Nasso ne se l'imaginait ainsi, suivant les conseils du jeune homme Nasso sortit le premier, il devait à présent couvrir leur fuite.

Alors que le maitre de l'eau venait de passer à l'action créant une déflagration bien trop importante pour être maitrisée, Nasso était rejoint de son côté par un pirate qui était sortit quelques secondes avant l'explosion. Le combat était inévitable, enchainant deux trois attaques afin de le repousser et de laisser le temps à celui qui venait d'être propulsé au sol le temps de se relever. Sachant que le bruit de l'explosion risquait de rameuter tous les pirates de la ville, il ne voulut pas perdre de temps en projetant une flamme bleutée en plein l'abdomen de son adversaire le projetant par la même occasion à quelques mètres. Il se releva, à la surprise du maitre du Feu, mais fut à nouveau rapidement à terre avec l'intervention du maitre de l'eau qui s'empressa après lui avoir fait part de ses inquiétudes au sujet de l'arrivée prochaine d'autres hommes et après l'avoir remercié de les mener à la recherche d'un bateau, loin d'être le moyen de transport préféré de Nasso mais sûrement le plus rapide pour ce qui est de s'extraire de leur situation un peu désastreuse.

Il était évident qu'un paquebot ou navire de la marine, bien que puissant ne serait pas leur moyen de transport d'autant plus qu'ils étaient tous solidement amarré. Ainsi leur choix se portait sur un petit bateau plus au large, sans doute avait-il jeter l'ancre à cet endroit afin de ne pas payer les taxes d'amarrage, ce qui était courant était d'ancrer un peu plus loin et de venir à l'aide d'un radeau sur terre ferme. Nul doute à nos deux aventuriers que cette embarcation serait probablement vide.

Pour la rejoindre, le nouveau camarade de Nasso créa rapidement une petite plate forme en glace sur laquelle il s'empressa de se jeter faisant signe à Nasso de le rejoindre, d'un pas hésitant tout d'abord, il se pressa d'avantage à la vision des pirates qui s'approchaient, même avec son niveau, leur nombre restait impressionnant et ne cessait de grandir. S'exclamant à présent au maitre de l'eau d'accélérer le mouvement. Il était à présent sûr que le plan d'évasion initial ne s'était pas tout à fait déroulé dans la quiétude que Nasso semblait avoir imaginé et ce n'était que peu dire car le barman apparu à son tour sur les quais entourés par ce qui semblait être des archers. Afin de parer à leur attaque, Nasso s'empressa d'un geste vif et assuré, malgré l'équilibre précaire que lui procurait la glace, un immense mur de flamme d'abord bleu puis d'une couleur plus classique au fur et à mesure où ce dernier grandissait. Néanmoins largement suffisant pour transformer les flèches à l'état de cendre.

Une fois dans leur embarcation, une mauvaise surprise les attendaient, un homme muni d'une hache surgit, il était impossible de le raisonner suffisamment vite pour qu'il les aide, les aurait-il seulement aider? Ni une, Ni deux, Nasso et le jeune homme décochèrent rapidement et sans s'être prévenu à l'avance une attaque combinée. Le bateau était à présent leur! Après de brèves présentations Nasso prit les commandes, laissant derrière eux un bar en ruine et sûrement de nouveaux ennemis.

Nulle idée de la direction à prendre, Nasso consulta la carte marine et mis le cap sur une côte plus au sud afin de retrouver la terre ferme en toute sécurité car les pirates prendraient la mer à leur poursuite, cela était une certitude et leur flotte aurait vite fait de les rattraper. De plus, l'état de l'embarcation laissait à désirer, plutôt miteux, sa peinture craquelait à plusieurs endroits laissant apparaitre de la rouille, le moteur ne semblait pas très jeune et l'état sanitaire était déplorable.

Mizu, lui semblait comme absorbé par la Lune qui dans sa grande clémence éclairée la mer et ses rivages ne se souciant que peu de l'état du navire. Peut-être attendait-il un geste du maitre du feu afin de lancer la discussion mais ce dernier n'était pas connu pour faire la discussion aux étrangers, l'habitude du silence qui régnait dans les cellules d'isolement de la prison. Néanmoins à l'approche du rivage, Nasso bloqua la barre en direction d'une plage et réduisit l'allure de l'embarcation afin que le bateau puisse s'échouer sur cette dernière tout en douceur.

" Qu'est-ce qui mène sur les plaisantes côtes de la Nation du Feu un maitre de l'eau aussi téméraire? " demandait Nasso intriguait et avec une certaine ironie.

A présent que la situation était calme, Nasso était déterminé à découvrir le secret de cette boite, et si il le fallait faire un bout de chemin avec ce jeune homme qui lui semblait de confiance. Après tout, il ne l'avait pas abandonné sur les quais, il aurait tout à fait pu partir sur sa plate-forme et rejoindre l'embarcation seul...

Le colis était donc bien l'origine de son arrivée sur les côtes de la Nation du Feu, Nasso supposait de par ce fait que ce cher Mizu devait avoir un certains niveau pour son âge et peut-être que lors de l'aventure pourrait-il compter sur lui tout comme lors de leur escapade à Tumao-Yé. Néanmoins, il fut surpris que le jeune maitre soit aussi sincère, tout son histoire tenant debout, Nasso s'accordait à penser qu'il s'agissait de la vérité et que si ce colis était pour les prêtres du temple alors cela ne représentait aucun danger pour la Nation car l'Avatar n'a pour but que de préserver la paix entre les nations. Nasso était à présent déterminé à aller au bout de cette aventure car elle était intrigante et plus que prometteuse étant donné la distance qu'il restait à parcourir.

Nasso avait remarquait depuis quelques instants que Mizu n'avait pas le même visage que précédemment, il cherchait quelque chose ou bien était-ce l'endroit qui le tracassait. Tout devint plus clair lorsque Mizu sortit sa carte et dit avec effroi: "Nous sommes ici ? "

"Hum, en effet, il nous faudra deux à trois jour de marche pour passer cette montagne en faisant le contour par le nord ou bien une demi-journée si nous décidions de tenter l'ascension" Répondit Nasso avec la plus grande quiétude du monde. Sûrement n'avait-il pas prit suffisamment en compte l'handicap que serait son nouvel acolyte?

Après tout la guerre était fini depuis maintenant longtemps mais cela avait laissé place à des tensions toujours perceptible entre la Nation du Feu et les autres. Ainsi la Nation du Feu sous l'autorité de ses Seigneurs du Feu successif avait opté pour le nationalisme et le moins de partage avec les autres peuples qui de leur côté ressentait une immense rancune à la vue de n'importe lequel de leur représentant... Mizu ne serait pas arrêter parce qu'il est de la Tribu de l'eau, néanmoins, il pourrait être contrôler 20 fois dans une heure et risquerait sa vie à chaque coin de rue pour "le bien du patriotisme"

"Dîtes moi? Notre destination pour ces prochains jours n'est pas la capitale tout de même?" S'exclama Mizu.

Le maitre de l'eau avait l'air d'avoir très bien comprit leur destination actuelle, il fallait à présent à Nasso lui révéler son plan. Il hésitait un instant entre la version courte ou longue, finalement afin d'éviter de parler pour rien dire, il se contente de l'essentiel supposant que Mizu comprendrait rapidement ce qu'il comptait faire. Il était évident aux yeux de Nasso que ce dernier n'était pas un cancre et que bien malgré son âge, il avait la raison d'un homme confirmé...

" Nous n'avons pas vraiment le choix, il faut que je demande à l'un de mes anciens frères de sang où se trouve les plus petit port plaisancier aux abords des lieux où la marche ne nous sera plus possible. Nous ne trouverons jamais de navire pour nous emmener d'une traite là-bas. " Rétorquait Nasso tout en constatant une once de peur dans les yeux du jeune homme.

La question était si le jeune homme souhaitait réellement prendre ce risque, si oui, il lui faudrait de quoi se fondre dans la foule mais les vêtements de rechange de Nasso était un peu grand pour ce dernier... L'autre solution serait de faire le contour de la chaine montagneuse en continuant par le sud mais elle était très dangereuse surtout lorsque la montagne rencontre la mer qui s'engouffre jusqu'à elle, cela leur prendrait de plus une bonne semaine et il n'aurait aucune idée d'où trouver leurs différentes embarcations...

Ainsi donc l'ascension était la solution retenue, exactement ce que désirait Nasso mais il ne pensait pas que le jeune homme tiendrai réellement à la faire. Ainsi donc les deux compagnons d'aventures se mirent en marche ou plutôt en course, il était évident qu'à cette allure, les statistiques précédemment imaginé serait faussé, et bien que la végétation et les périodes d'escalades ne leur facilitait pas la tâche, ils accélèrent encore le mouvement de par le souhait du jeune homme.

Ils contemplèrent un instant depuis le sommet le paysage absolument indescriptible de par sa splendeur puis il était temps pour eux de redescendre afin de trouver de quoi habillé le maitre de l'eau. La descente elle, était plus que divertissante, Nasso semblait extrêmement enjoué malgré son âge par le simple fait de descendre à vive allure et néanmoins toute en légèreté évitant au dernier moment les arbres afin de rendre la descente des plus sportives, cette paroi les dirigeait vers de nouveaux villages et surtout vers la capitale. Mizu, quant à lui semblait suivre le rythme sans trop de difficulté, il faut dire qu'après leur ascension, il s'agissait pour eux d'une simple promenade.

Ils arrivèrent dans le premier village, désert, si ce n'est les premiers hommes qui se levaient pour se rendre au travail. Nasso avançait dans la rue principale faisant signe à Mizu lorsqu'il pouvait avancer jusqu'à un prochain lieu de dissimulation, lorsque ce dernier eut en vue l'objet de leur convoitise, il transmit par de simples gestes le signal précédemment établi. En effet, depuis la rue annexe, on pouvait voir des vêtements dans un jardin d'une maison tout ce qu'il y a de plus banal. Il n'en fallait pas plus pour que Nasso s'engouffre à son tour dans la ruelle puis après avoir rejoint son acolyte de traverser la rue secondaire afin de sauter les barrières de la maisonnette. Lorsqu'il posa les mains sur le jackpot, Mizu se retourna sans même les décrocher afin de confronter son visage à celui de Nasso avec un air extrêmement curieux.

"Mais j'aimerais vraiment savoir pourquoi vous voulez m'aider ! Vous n'avez rien à y gagner, si ce n'est du danger, des ennemis et j'en passe ! Pas que cela me déplaise bien sur mais bon je m'interroge seulement !" demanda-t-il.
" Il me semble que la réponse et dans votre question, du danger, des ennemis et j'en passe ! Rien est plus jouissif à mes yeux qu'une bonne dose d'adrénaline, et puis j'ai une dette envers ton peuple que je compte rembourser! "

Nasso gardait de côté l'histoire de son séjour en prison, il n'avait pas besoin de savoir, il ne s'agissait pas réellement d'une chose qui le motivait dans cette mission. De plus, mieux valait qu'il ignore la raison de son emprisonnement...Le maitre de l'eau, quant à lui, était dans un état dubitatif, quel genre d'homme pouvait bien chercher des ennuis? Puis après réflexion, la réponse lui semblait évidente: c'est un maitre du feu! Néanmoins l'évocation d'une dette l'avait mis en haleine, qu'est-ce qui avait bien put lui faire dire ça?

Hélas, il n'eut pas le temps de lui poser ces questions car la porte de la maison accédant au jardin s'entrouvrit et ils leur était nécessaire de prendre la fuite avant d'être aperçut car le signalement de leur visage serait très rapidement transmit à la capitale. Afin d'effacer l'évidence d'un vol, Nasso entreprit l'arrachement des fils, ainsi le linge de toute la famille se dispersa au premier coup de vent. La personne qui découvrirait le jardin en conclurait que les vêtements disparus se serait envolé dans la nature. Enjambant les barrières avoisinant le côté boisé du village, ils sprintèrent quelques bon 500 mètres avant de faire halte auprès d'un petit cours d'eau, idéal pour se ravitailler en eau, prendre une collation et éventuellement se débarrasser de sa crasse avant de se changer. Entrer dans les quartiers chics de la capitale exigerait de leur part des vêtements propres.

" Une fois changé, il faudrait que tu dissimules tout ce qui pourrait faire penser que tu es un maitre de l'eau, je cacherais de mon côté mes affaires de voyages. Les voyageurs sont souvent les cibles de fouilles ainsi nous passerons plus inaperçu! Ne t'inquiètes pas, ces lieux sont peu fréquenter et si tu arrives à les enterrer dans un lieu stratégique alors personnes ne les découvrira avant des siècles. Nous viendront récupérer nos affaires après avoir obtenu les informations désirés. Il sera évident de couper à travers champs sur les abords de la capitale avec ces dernières."

Ainsi après s'être reposé convenablement, avoir mangé à sa faim et s'être changer, les deux hommes se séparèrent pour dissimuler leurs affaires. Nasso allait évidement creuser au pieds d'un arbre afin de dissimuler dans un sac entre les racines les affaires de rechanges et ses objets de voyages. quand il revint, Mizu était déjà là, surement avait-il usé de sa maitrise pour dissimuler les siennes. Peu importait, ils se dirigeaient ainsi vers la route à la sortie du village de tout à l'heure afin de se rendre à l'une des entrées principales de la ville. En cette période, son frère d'arme, Oten, devrait-être rentré de province, le grade de ce dernier avait dû évoluer depuis leur dernière rencontre, il ne s'agirait plus d'un simple sergent, après tout, le fils d'un noble n'a jamais de réelle difficultés à être promu même si il n'abuse pas de ses relations privilégiées d'autres s'en charge pour eux...

Mizu ne semblait pas serein d'avoir laissé ses affaires en arrière, mais il essayait de rester impassible, le maitre du feu qui l'accompagnait était intriguant, il semblait vraiment bien connaitre les ficelles pour se fondre dans les décors. Mais une question continuait à trotter dans la tête du jeune maitre de l'eau, et sur le chemin, peu avant d'arriver aux portes de la ville toujours contrôlée par une dizaine de soldats, il ne put se retenir: " Quelle dette devez-vous à ma tribu? "
" Je me doutais que cela te travaillerais, disons que sans eux, je ne serais pas le même. Plus jeune, j'ai était gravement blessé par un arachnolion dans le dos et jusqu'à mes dix-neuf ans j'ai gardé une sorte de boule osseuse en dessous d'une affreuse cicatrice, elle m'empêchait de canaliser totalement mon énergie. Ainsi, je pouvais produire des flammes mais très rapidement j'étais essoufflé. Lors d'une escale dans les environs du pôle nord, j'ai été surpris par une plaque de glace que mes subordonnés de l'époque n'avait pas traitée ainsi je suis tombé du haut du plus gros modèle de navire que compte notre flotte pour me fracasser sur les rives glacées de votre port. Et alors que j'agonisais sur le sol, l'une des vôtres a daigné me venir en aide, moi un maitre du feu. Elle aurait pu passer son chemin, la nation du feu n'aurait pu que constater l'incident et ça se serait arrêté là. Seule, malgré ses efforts, je n'arrivais plus à m'accrocher à la vie, peu à peu tout me paraissait flou, les bruits s'atténuer, tout ce que je me rappelle c'était qu'elle criait en direction de quelqu'un ou d'une habitation. De ce que j'ai pu savoir quand je me suis réveillé, c'est qu'ils s'étaient mis à trois pour me ramener et qu'ils avaient par la même occasion supprimée cette fameuse boule. Lors de mon réveil, on m'avait déjà rapatrié, je ne sais qui elle était ni ce qu'elle est devenue mais je lui doit la vie et ma maitrise du feu bleu. Voilà pourquoi je me sens dans l'obligation de t'aider à mon tour!" répondit Nasso se surprenant d'en avoir dit autant...

"Il me semble que la réponse et dans votre question, du danger, des ennemis et j'en passe ! Rien est plus jouissif à mes yeux qu'une bonne dose d'adrénaline, et puis j'ai une dette envers ton peuple que je compte rembourser! "

Autant dire que sa réponse me prit au dépourvu ! Mais après mur réflexion, c'était évident... C'était bel et bien un maître du feu !
Mais que signifiait cette dette qu'il avait envers la tribu de l'eau ? Je le saurais bien un jour !
Puis m'arrachant de mes pensées la tête de Nasso se tourna rapidement sur le coter ! Je suivis son regard et vit la porte de la maison s'ouvrir ! Mince, on allait être repéré !
Nasso eut une idée de génie ! Après que j'ai pris des vêtements qui me seront nécessaires, il sema au quatre vents les affaires de la famille !
Puis sans attendre on s'enfuit, on courra le plus vite possible sur environ 500 mètres... On arriva devant un cours d'eau, j'en profita pour vider ma gourde et la remplir d'eau propre, ainsi que manger une pomme... Et comme me l'avait dit Nasso, il faudrait être présentable pour allez dans les quartiers chics de la nation du feu ! On profita de cet eau pour se laver...

" Une fois changé, il faudrait que tu dissimules tout ce qui pourrait faire penser que tu es un maitre de l'eau, je cacherais de mon côté mes affaires de voyages. Les voyageurs sont souvent les cibles de fouilles ainsi nous passerons plus inaperçu! Ne t'inquiètes pas, ces lieux sont peu fréquenter et si tu arrives à les enterrer dans un lieu stratégique alors personnes ne les découvrira avant des siècles. Nous viendront récupérer nos affaires après avoir obtenu les informations désirés. Il sera évident de couper à travers champs sur les abords de la capitale avec ces dernières. "

Je me changea avec les vêtements, je dois l'avouer, même si cela me faisait bizarre, ils étaient très confortable !
Je portais un sarouel, rouge et doré... Des chaussures vraiment confortables qui me permettront de courir sans mal ! En haut, une sorte de veste aux manches courtes, au couleur également rouge et doré !
On se reposa une bonne heure et on se sépara pour dissimula nos affaires... Je choisis comme lieu de cachette, le cours d'eau !
Regardant aux alentours pour être sur qu'il n'y avait personne, je givra une petite plaque de glace, monta dessus et d'un mouvement rapide, je me fis avançait au centre du cours d'eau... Puis me concentrant, j'arriva a former un cercle, dans lequel j'enleva toute l'eau et gela d'une glace solide et très épaisse, les contours ainsi que le fond !
Maintenant qu'il y avait un petit puits formait, je déposa mes affaires, bien à l'abri, modela un couvercle de glace que je déposa pour refermer le socle !
L'eau du cours d'eau recouvra bientôt mon coffre de glace... Impossible à voir à l'oeil nu ! Content de ma cachette je retourna sur la terre ferme et rejoignis notre lieux de repos ! Nasso n'était toujours pas arrivé, il ne tarda pas cependant...
On sortit du village et on marcha en silence, j'avais dans la tête ce que nasso m'avait dit ! Quelle dette pouvait-il avoir ? Es-ce qu'il m'aurait sauvé si il n'en avait pas eu ? Devais-je ma vie a quelqu'un qui m'était inconnu ? Cet inconnu ayant aidé mon nouvel ami !
Oh et puis zut, après tout il commençait à bien s'entendre avec ce maître du feu, j'avais été honnête avec lui pour cette boîte il le serait aussi, j'en suis sur ! Je me risquai donc à lui demander !

" Quelle dette devez-vous à ma tribu? "
" Je me doutais que cela te travaillerais, disons que sans eux, je ne serais pas le même. Plus jeune, j'ai était gravement blessé par un arachnolion dans le dos et jusqu'à mes dix-neuf ans j'ai gardé une sorte de boule osseuse en dessous d'une affreuse cicatrice, elle m'empêchait de canaliser totalement mon énergie. Ainsi, je pouvais produire des flammes mais très rapidement j'étais essoufflé. Lors d'une escale dans les environs du pôle nord, j'ai été surpris par une plaque de glace que mes subordonnés de l'époque n'avait pas traitée ainsi je suis tombé du haut du plus gros modèle de navire que compte notre flotte pour me fracasser sur les rives glacées de votre port. Et alors que j'agonisais sur le sol, l'une des vôtres a daigné me venir en aide, moi un maitre du feu. Elle aurait pu passer son chemin, la nation du feu n'aurait pu que constater l'incident et ça se serait arrêté là. Seule, malgré ses efforts, je n'arrivais plus à m'accrocher à la vie, peu à peu tout me paraissait flou, les bruits s'atténuer, tout ce que je me rappelle c'était qu'elle criait en direction de quelqu'un ou d'une habitation. De ce que j'ai pu savoir quand je me suis réveillé, c'est qu'ils s'étaient mis à trois pour me ramener et qu'ils avaient par la même occasion supprimée cette fameuse boule. Lors de mon réveil, on m'avait déjà rapatrié, je ne sais qui elle était ni ce qu'elle est devenue mais je lui doit la vie et ma maitrise du feu bleu. Voilà pourquoi je me sens dans l'obligation de t'aider à mon tour!" répondit Nasso se surprenant d'en avoir dit autant...

"Oh, c'était donc ça ! Les maîtres des soins ne laisseront jamais quelqu'un dans la besoin... Ils soignent, c'est tout ! Ils ne se posent pas plus de questions, cela fait partis de leur caractère... Après je suis certain que cette personne à sentis que tu avais quelques chose de particulier ! Après tout tu es le premier maître du feu qui me paraît sympathique ! Ce n'est pas rien ! "

Soudain, au loin je vis les grandes portes de la capitale de la nation du feu ! Devant se tenaient une dizaine de garde !
Ils nous laissèrent passer, sans même nous regarder ! Ouf, Incognito !

La ville était immense, des rues pavés, des magasins, des maisons, tous aux toits tuilés rougeâtre ! La vie grouillait déjà. Il y avait beaucoup de monde et je suivis de prêt Nasso !

"On a une demi-heure de marche pour arriver dans les beaux quartiers "

Je ne répondis pas trop occuper à contempler les façades colorées, c'était vraiment artistiques !
Mes yeux se posèrent sur une petite façade ou était écrit "Ventes de billets" Un homme criait à l'intérieur avec joie :

"Venez ! Approchez ! Des billets pour l'île de braise, en réduction ! Vous reviendrez, transformé ! "

Des gens approchèrent vivement avec des sous dans les mains, bien décidé a avoir leurs billets !
Après quelques temps, mes yeux ne savaient même plus ou regarder ! Je ne pouvais le nier, cette nation avait du style ! Et je me sentais vraiment bien ici... Une surprise ! Nasso criait presque pour se faire entendre !

"Nous sommes bientôt arriver ! "

Il pointa du doigt une arcade qui surplombait les maisons ! A peine avions nous passer que l'ambiance se modifia automatiquement ! Par rapport aux visages des gens et aux habitations, l'atmosphère c'était tellement changé que je me sentais oppressé ! Ici seul l'argent compter, cela se lisait sur le regard des personnes ! Mon bien être s'évapora en une fraction de seconde et j'eu une soudaine envie de rebrousser chemin, mais m'abstins

"Et oui, moi non plus je n'aime pas venir ici ! "

Nasso me sourit et je fus pressé d'en finir, d'après mon expression qu'il dut comprendre, il accéléra le pas, je le remerciait intérieurement !

"Tu vois la maison là-bas ?
-On ne peux pas la louper ! plaisantais-je

En effet cette maison était immense, encore plus grande que les autres !

-C'est notre destination ! "

Les portes ne furent pas un réel obstacle, les gardes ne prêtèrent même pas attention aux deux arrivants. Aussi peu chargé, il devait venir des villages environnants comme tant d'autres. Une fois passé, les deux compagnons pouvaient admirer l'architecture élaboré et plus qu'esthétique de la capitale, occupé par la populace et les étrangers ayant eu la chance de passer les barrages. On ressentait une vrai joie de vivre à travers les rues qu'ils traversaient par-ci par-là des troubadours, des musiciens plus ou moins doué et même quelques démonstrations de maitrises sur scène. Nul doute que pour avoir les autorisations nécessaires pour s'installer sur l'une de ces places étaient dû au pot de vin auprès des autorités mais cela engendrait de l'émerveillement chez les enfants qui recevaient des prospectus vantant les talents de tel ou tel maitre.

Il était évident que la capitale était le rassemblement de tout ce que compter la culture du Feu, cet endroit ne pouvait qu'apporter du bonheur aux yeux, il y avait toujours quelque chose à faire même pour les plus infortunés. Par-ci par-là des coursiers transportant des nouvelles, des factures et autres messages se faufilant à travers la foule de plus en plus abondante. Mizu semblait apprécier les lieux et il devait se douter qu'il avait beaucoup de chance d'être dans cette merveilleuse capitale car très peu de son peuple avait l'occasion de pénétrer ces murs, mis à part lui, il ne devait pas avoir plus de dix maitres de l'eau autorisés dans la ville et seulement car ce sont des commerçants nomades connus des autorités ou bien des officiels et en général, il faisait en sorte de passer inconnu aussi.

En entrant dans ce qui était communément appelé "quartier chic", l'activité des passants était beaucoup moins bruyante, cela parlait affaire, prix, tout ce qui était en rapport avec les fortunes des grands bourgeois et des nobles.

"Et oui, moi non plus je n'aime pas venir ici ! "

Immédiatement, Nasso accéléra le pas, Mizu fit de même en ayant un visage loin d'être enjoué. Lorsque l'on est dans ce genre de quartier, les politesses sont à oublier, il faut marcher droit, éventuellement bousculer mais ne jamais dévier, agir différemment pourrait attirer l'attention des autres passants déjà que les tenues de nos deux aventuriers n'étaient pas des plus adaptées quand au lieu où il se trouvait...

"Tu vois la maison là-bas ?" s'exclamait Nasso tout en pointant une maison d'une taille impressionnante comme si ils avait voulu rivaliser avec le palais lui même sur la surface occupée. Certes, elle s'étalait sur moins d'étage mais tout de même, qui pouvait se permettre autant de superflus? Un escalier et des colonnes en marbre pour accueillir les chanceux invités et qui plus est gardée par des hommes lourdement armés.
"On ne peux pas la louper !" répondait Mizu avec un ton plaisantin
"C'est notre destination ! "

Nasso n'eut pas le besoin d'expliquer au jeune homme que son "frère de sang" était en réalité un noble et au vue de sa maison, sa famille devait être très important. Certes il devait s'attendre à une personne riche étant donné le quartier mais un noble! Ne serait-ce pas un pari trop risqué? En tout cas pas pour Nasso qui entreprit à peine arrivé devant les marches de quémander une audience auprès de celui qui avait dans sa main tant d'atout. Les gardes ne prirent la demande au sérieux dans un premier temps et même resserrèrent les rangs afin d'éviter toute idée de passage en force. Nasso n'avait pas de temps à perdre avec ces stupidités, il pensait qu'il méritait une bonne correction mais il lui revint en mémoire des mots de son ami: " Si tu passes à la Capitale, viens me voir, présente cette chevalière au garde, elle est le symbole de l'appartenance à ma famille. Surtout ne t'énerve pas contre eux, ce sont de braves gars! ". Voilà la récompense qu'il avait obtenu de son frère d'arme, celui que Nasso avait sauvé à plusieurs reprises et vis versa depuis leur formation jusqu'à l'arrestation de Nasso. Il ne s'était pas revu depuis cette époque et cela pressé Nasso de le revoir. Ainsi, il collait au visage du garde sa main afin qu'il voit distinctement la chevalière. L'homme laissa place au majordome qui les invita à rejoindre le hall en attendant que le fils du maitre de maison se présente à eux.

Des fresques d'une beauté sans pareil ornaient les murs, les colonnes intérieures étaient encore plus travaillées que celle qui étaient visible de l'extérieur. Le plafond était haut et les fenêtres en plus d'être accompagnées d'immenses rideaux aux couleurs de la nation étaient plus qu'imposante. Cela relevé pour sûr du courant dit de l'impressionnisme, la maison avait sûrement était entièrement refaite il y a quelques années car il n'y avait aucune trace d'usure
alors que vu la position dans la cité, elle devait avoir était construite assez tôt...

"Mon ami! Mon frère! Tu te décides enfin à me rendre visite." S'exclama une voix joyeuse derrière nos deux voyageurs qui se retournèrent simultanément.
"Sewol, quel plaisir, tu as l'air en forme!" continua Nasso. Les deux hommes s'enlacèrent avec force et rapidité comme si ils voulaient exprimer leur joie mêler avec un petite compétition.
Le maitre du feu qui venait d'arriver dans la pièce avait beaucoup à raconter à Nasso mais au moment de commencer une nouvelle phrase il remarquait qu'il en avait oublier les bonnes manières: "Oh et qui est ce jeune homme qui a la moitié de notre âge?" ne laissant ni à l'un ni à l'autre le temps de répondre, il reprit: "Ton apprenti? Sacré Nasso, je ne te pensais pas l'âme d'un enseignant." puis en s'adressant directement à Mizu "Vous avez fait le mauvais choix, je suis bien meilleur! Au fait, je suis Sewol Junior fils de Sewol premier du nom"

"On se sera vachement rapproché de notre destination... Si tout va bien !" dit Mizu d'un air optimiste
"Oui, si tout va bien !" répétait Nasso afin d'insister sur ces derniers mots.

Avant d'entrer dans la ville, Nasso était persuadé qu'il retrouverait celui qui avait temps partager avec lui sur les champs de batailles contre les ligues de pirates, les incursions du Royaume de la Terre et excursions de la Nation du Feu mais lorsqu'il croisa son regard, sa confiance en Sowel disparu et que malgré les apparences, il avait semblé à Nasso que le timbre de voix utilisait lors de leur retrouvailles n'était pas sincère. Néanmoins il savait qu'un homme bon était enfoui dans son vieil ami et espérer avec force que c'est cet homme qui les aiderait. Le tout pour Nasso et Mizu serait de garder un coup d'avance sur ce dernier afin d'éviter qu'il ne découvre tout, chose qui pourrait être compliquée.

Il était à présent l'heure du dîner, un majordome vint chercher les deux invités afin qu'ils se joignent à la table du maitre. Ils arrivèrent après quelques minutes durant lesquelles ils eurent l'occasion de continuer d'admirer le jardin extérieur dans lequel il se trouvait, puis le jardin intérieur et enfin les couloirs menant à la salle à manger principale. Sowel était seul, déjà à table, il déguster l'une de ces boissons du terroir, ses parents absents étaient sûrement en compagnie du Seigneur du Feu comme la majorité de leur temps, ces deux sœurs cadettes et sa femme avaient été consigné dans leur quartier pour laisser les "hommes entre eux". On comprenait à la façon de diriger cette famille en l'absence de son père que Sowel avait intégré la tradition du bon maitre de maison de la nation du Feu, sûrement avait-il reçu de son père un enseignement intensif car à l'instar de Nasso qui est allé en prison, il avait été relaxé pour les mêmes faits. Nasso ne lui en avait pas tenu rigueur et s'était même réjouit pour ce dernier.

Les deux invités prirent donc place à la table de Sowel qui souriait depuis leur entrée, un silence s'était installé par la même occasion rendant rapidement la situation lourde. Son sourire était-il un sourire de satisfaction, de fourberie,...? A-t-il déterminé un itinéraire? Toutes ces questions et même plus trottaient dans la tête de nos deux compères.

"Eh bien mangez!" dit-il tout en conservant ce même sourire, ses yeux semblaient vouloir nous convaincre d'exécuter ces dires. "J'ai demandé à mon chef de cuisine de nous faire des surprises, j'espère que sur cette table bien garni vous trouverez votre bonheur." ajouta-t-il.
"Non, bien sûr, il est bon d'avoir soif de connaissance même si dans ce cas il s'agirait plutôt de faim" Dit-il d'un ton réconfortant.

Il avait en réalité une idée bien à lui et il faut dire plutôt ingénieuse, les invités n'y prirent pas garde mais les plats exposés avaient de nombreuses origines y compris étrangère. Comme n'importe quel maitre du Feu Nasso et Sowel se dirigèrent immédiatement vers les plats nationaux ou régionaux de la Nation du Feu tandis que Mizu se dirigeait vers les plats de la tribu de l'eau qui lui semblaient milles fois plus appétissant ce que ne manqua pas de remarquer Sowel qui avait rivé ces yeux sur ce qu'engloutissait le maitre de l'eau. Nasso suivit peu de temps après le regard de Sowel et comprit la manigance.

"Oh non! Tu te remets à gouter tout et n'importe quoi, pourquoi mais pourquoi aime-tu tant gouter les plats qui te sont inconnus?" s'exclamait Nasso avec un regard chargé de messages en direction de Mizu lequel semblait avoir comprit.
"Maître, je ne suis que vos enseignements, découvrir et tester pour grandir spirituellement. J'espère en rien offusquer Sir Sowel si je venais à gouter chacun des mets de cette table afin de m'enrichir en tout point de vue." dit-il avec un air des plus convaincant et tout en s'approchant de plats en provenance du royaume de la terre dont l'odeur semblait plus que repoussante.

Alors que Mizu commençait à entamer des plats plus indigestes que les autres parsemés de temps à autres par de bonnes surprises, Nasso tentait de détourner Sowel de son "élève".

"Et sinon, qu'est-ce que tu deviens depuis le temps?" questionna Nasso
"Colonel" répondit-il sans même développer
"quatre grades en sept ans, c'est impressionnant!" Nasso reprit-il en espérant réveiller l'orgueil si cher au maitre du Feu
"En effet!" dit-il à Nasso sur un air calme.
"Reflex!" S'exclama ce dernier en projetant une petit flammèche en direction de Mizu

Que pouvait-il bien faire, Mizu ne voulait révéler sa vraie nature mais il ne voulait pas être brulé ne serait-ce qu'au premier degré. La flamme avancée à une vive allure dans sa direction et il était totalement immobile cherchant la meilleure solution, il allait finalement dresser un petit bouclier d'eau grâce à l'eau dans les verres environnants mais une flamme de taille nettement supérieur se dressa entre Mizu et le petit trait de feu qui fut totalement absorbé.

"Qu'est-ce que cela signifie Sowel, tu sais qu'attaquer un novice en présence de son maitre peut-être considéré comme une insulte à ce dernier. Sous-entendrais-tu que mon élève n'est pas capable de dévier une chose aussi simple! Si c'est cela, je prendrais congé avec ce dernier de ta demeure." s'exclama Nasso avec une once de colère
"Mais non voyons, tu as mal perçu mon action, je suis certain qu'il en est capable, si j'ai fait cela c'est juste pour qu'il puisse s'intégrer, une sorte de jeu..." répondit-il en essayant de convaincre Nasso de sa bonne foi.

Sowel du plus profond de son âme n'était pas convaincu, il y avait quelque chose de louche, c'était certain mais il ne pourrait pas trouver la vérité ce soir. Nasso était à présent trop sur la défensive.

"Je n'en reviens pas ! Tu oses amener un fils de l'eau, cette vermine dans notre nation, notre capitale, et qui plus est dans MA maison ! " Criait-il en direction de Nasso avec une colère débordante.

Nasso ne lui offrit aucune réponse, il savait que le raisonner serait une chose futile car le frère de Sowel avait été tué par un maitre de l'eau et que depuis ce jours, il méprisait les maitres de l'eau. Sûrement n'avait-il même pas remercier les maitres de l'eau qui avait soigné Nasso au pôle nord, il avait surement jugé qu'il pouvait bien faire cela. Bien que leurs présences soient tolérées dans la Nation du Feu en l'absence de guerre, il n'en restait pas moins que Sowel pouvait abattre ce jeune maitre de l'eau, il n'aurait qu'à dire qu'il s'était infiltré dans sa maison pour dérober des informations, ces habits rouges prouverait que le maitre de l'eau était là en espion. La haine que ressentait Sowel était palpable, le défi de Nasso ne faisait que l'accroitre, les deux hommes faisaient face, le perdant aurait pour prit de consolation: La mort.

Le gong retentit et il n'y avait plus à hésiter, chacun des partis faisait preuve de son talent pour la maitrise du feu, dans un premier temps, les deux maitres n'usèrent que de la maitrise du feu rouge orangé mais avec des enchainements rapides et destructeurs. De chaque côté, les esquives étaient la réponse aux attaques et contre-attaque. L'issue de ce match était assurément incertaine, se déplaçant plus rapidement et effectuant de temps à autre des bonds grâce à leur maitrise. Les flammes s'étalaient au sol et dans les airs, pour un tel spectacle beaucoup aurait été prêt à payer. Décidé à passer aux choses sérieuses, ils parsemèrent leurs attaques usant de maitrise avec un corps à corps des plus violent. N'ayant chacun de leur côté plus de retenu, tout du moins, c'est ce qu'il en ressortait, les deux hommes s'attribuer à tour de rôle des attaques assassines. Nasso était à présent ouvert à l'arcade l'empêchant de voir correctement tandis que Sowel ne pouvait plus respirer par le nez tellement était-il ensanglanté et ce n'était que ce qui se voyait de l'extérieur car chacun d'entre eux avait subit de nombreuses projections n'excluant pas de ce fait quelques fêlures...

Il s'agissait d'une vraie guerre fratricide et celle-ci était à l'image des plus violentes, bien décidé à en finir, Nasso passa au niveau supérieur prenant par surprise son adversaire qui après un coup asséné à la hanche ne s'attendait pas à voir une flamme bleue surgir aussi près de lui, cette dernière le projeta à terre mais il ne tarda pas à renvoyer une flamme d'une puissance encore plus grande vers son adversaire qui ne put l'esquiver à peine l'atténuer avant d'être projeter à son tour mais contre un mur.

Le corps à corps reprit, Sowel se prit un puissant crochet du droit au visage, Nasso reçu quand à lui un coup à couper le souffle dans l'estomac ! Puis après une nouvelle séparation des deux hommes, une explosion lors de la rencontre des flammes qu'ils projetaient chacun de leur côté englobant l'arène d'une épaisse fumée noire qui se dissipa rapidement par l'intervention de Mizu que ni l'un ni l'autre ne semblait avoir remarqué ni la pluie qu'il avait de fait engendré.

Les deux hommes quelques peu essoufflaient après avoir reçu autant de coup en un intervalle aussi bref avaient profiter du voile de fumée pour reprendre leur esprit. Lorsqu'ils furent à nouveau visible pour l'un et l'autre, comme si ils avaient eu une idée commune, ils passèrent à la maitrise de la foudre provocant à chaque émanation un bruit déchirant dans l'air.

Plus loin sa femme observait la scène avec un grand désarroi, ne savant ni la raison de l'affrontement qui avait lieu ni comment réagir. Elle savait qu'interrompre un Agni Kai était pire que tout, qu'elle bafouerait l'honneur de celui qu'elle tenterait d'arrêter mais chaque seconde passé à le regarder se battre lui procurait la crainte de perdre le père de son enfant pas encore né. D'autant plus que si le combat durait aussi longtemps, c'est qu'il ne s'agissait sûrement pas d'un de ses fils du feu trop prétentieux.

Un calme sans pareil s'installa entre les deux hommes qui se confronter du regard, analysant toutes les actions qu'ils avaient pu enregistrer lors de cet affrontement. Puis avec un sourire malsain Sowel claqua des doigts et dit: "Anéantissez moi ce fils de l'eau ! "

Sa phrase avait claqué comme un grondement de tonnerre ! Soudain 3 hommes apparurent devant Mizu, il s'agissait sans aucun doute d'une garde personnelle composée au deux-tiers de mercenaires, le dernier étant l'un des apprentis de Sowel !

"Sowel, ne fait pas ça ! "

Bien qu'apercevant les trois hommes expérimentés foncer sur Mizu, Nasso ne put lui venir en aide car Sowel était bien décidé à finir son Agni Kai! Lui expédiant de nouveau des éclairs parsemés de corps à corps et de flammes bleues que Nasso lui stoppait sans cesse néanmoins il était à présent dans une spirale défensive, n'arrivant plus à reprendre le dessus et étant repoussé sans cesse en direction du mur. Sowel était à présent comme possédé, il riait à grande bouche alors que toute la partie inférieur de son visage était recouvert de sang qui luisait à la lumière de ses flammes. Puis finalement une ouverture, ses jambes à découvert, Nasso se projeta sur une ancienne blessure qu'il lui connaissait. Ce dernier déstabiliser par cette action rapide offrit à Nasso tout le poids qui lui était nécessaire pour renverser son adversaire en lui brisant l'os de sa jambe gauche.

Un immense cri retentit, Nasso projeta des flammes à droite à gauche et entre les jambes de son adversaire pour qu'il rampe jusqu'à s'adosser à un mur où il serait totalement soumis. Néanmoins, Nasso était conscient que la mort de son ancien ami serait extrêmement dérangeante sur plusieurs points: il y avait des témoins pour les identifier, il s'agissait d'un homme qui avait combattu la mort avec lui, il avait une famille...
Nasso décida alors de prendre une décision qui pourrait certes leur être encore plus problématique mais qui avait une chance de tout résoudre.

"Pour l'homme que tu as été par le passé je te laisse la vie sauve, sois digne de notre ancienne amitié et n'alerte personne de la présence de ce jeune homme" dit-il en espérant que l'amitié qu'il avait ressentit pour lui prenne le dessus sur la haine qu'il pouvait ressentir.

Nasso tournait à présent le dos à celui qu'il avait par le passé tant apprécié pendant que sa femme et le majordome venait en aide à celui qui était à terre. Nasso eut la bonne surprise que Mizu s'en était sortit de son côté et il lui indiquait qu'il vaudrait mieux fuir la ville dans l'heure avant que les portes ne soient verrouiller. Quand à l'itinéraire tracé, il devrait faire sans car connu de son auteur qui pourrait ne pas tenir rigueur du souhait de Nasso. Lorsqu'il tentèrent de sortir de la demeure, ils furent néanmoins confrontés aux gorilles qui gardent l'entrée. Exténué mais prêt à se battre, les deux compères se mirent en position d'attaque.

"Non! Arrêtez, laisser les partir!" S'exclama une voix derrière eux. Lorsqu'ils se retournèrent ils aperçurent la femme de Sowel qui s'approcha d'eux.
"Merci! Vous savez c'est un homme bon, il n'était pas comme ça avant, il s'est juste perdu... Je veillerai à ce que mon mari tienne sa langue, quant aux morts, nous avons l'habitude de gérer ça. Partez et soyez béni qui que vous soyez!" dit-elle en leur remettant l'itinéraire que son mari leur avait concocté. Libre à eux de s'en servir.

Ainsi, nos deux amis quittèrent la maison sans encombre mais il y avait un problème, vu son état, Nasso ne passerait jamais le contrôle de sortie. Il lui fallait arrêter ses petites hémorragies et qu'il puisse marcher sans paraitre boiteux ce qui avec une côte fracturée serait fort problématique. Ils prirent donc une halte dans une petite ruelle sombre... Nasso était à présent persuadé qu'il devrait rester dans la ville pour que son ami poursuive son aventure.

"Avec moi, tu ne pourras pas poursuivre ton aventure avant des semaines, je ne peux te retarder. Pars! Récupères tes affaires et sois prudent, beaucoup de mes congénères sont dans le cas de Sowel: torturé par leur devoir et la perte d'être cher..."

Le maitre de l'eau qui avait pourtant une tâche importante à effectuer refusait d'entendre raison, bien décider à continuer l'aventure avec celui qui l'avait mener jusqu'à la capitale et qui avait su lui montrer une face de la Nation du Feu que le jeune homme ne semblait connaitre. N'ayant sûrement croisé que les fils du Feu enrôlé dans l'armée et ayant subi des cours intensifs sur le patriotisme. Il était important aux yeux des hautes autorités que les fils et filles du feu qu'ils enverraient à l'étranger soient irréprochables et qu'ils gardent toujours à l'esprit que chaque homme et femme de l'armée défendait aussi bien sa famille que celle de celui qui lui sauverait peut-être la vie. Lors d'opération d'intimidation ou de protection, tous connaissait la règle numéro 1: un soldat du feu vaut 10 ennemis peu importe leur origine. Après ça, évident qu'ils soient quelque peu arrogant bien que l'esprit n'était pas à la guerre car le seigneur du Feu tenait malgré tout à maintenir l'équilibre actuel car tel était le souhait de son ancêtre Zuko qu'il avait appris à respecter dans sa jeunesse.

Mizu semblait décider à lui venir en aide bien que Nasso pensait que c'était peine perdu et qu'il vaudrait mieux pour Mizu de continuer son chemin. Le combat qu'il avait mené l'avait, il faut le dire totalement ravagé. Mais malgré la douleur, Nasso avait le sourire, il semblait ravi comme si il avait fait le combat de sa vie et que le fait de l'avoir remporté n'était que plus merveilleux. Après tout, que peut espérer un maitre du feu à part combattre un ennemi qu'il sait son égal?

Le maitre de l'eau avait donc décider d'user de la célèbre maitrise de l'eau régénératrice, cela n'était pas très rassurant sachant qu'il ne l'avait jamais pratiqué... Peut-être que mal utilisé, cette maitrise pouvait lui être plus nocive que ses blessures! Néanmoins, il abdiquait et se posait en douceur sur une marche dans la ruelle ranimant de plus belle la douleur que lui provoquait sa côte... Le maitre de l'eau passait à présent à l'action et à la bonne surprise de Nasso, il semblait que ce soit totalement sans danger et que le jeune homme avait bien observer ceux qui avait appliqué ce genre de traitement car ses plaies dans le dos, sur le torse et aux visages furent rapidement refermer et sans la moindre cicatrice notable. Un miracle néanmoins gâché par cette foutu côte fracturée.

"Je ne sais pas réparer les os fracturés ! Il faut à tout pris te soigner avant de repartir ! Il nous faut un maître des soins expérimentés... Pas le temps d'attendre, qu'il se ressoude tout seul !" s'exclamait Mizu
"Pars devant, je vais te retarder ! De plus si j'essaie de bouger trop brusquement, il y a un risque que ma cote cassé aille perforer un de mes poumons..." Rétorquait Nasso, conscient de la gravité de la blessure, à l'attention de Mizu en espérant que le jeune homme profite de cette occasion pour ne pas perdre de temps sur son objectif. Il lui tendait l'itinéraire car même si il comportait des risques pour quelqu'un n'ayant aucune connaissance des terres du Feu, cela restait une aubaine.
"Surement pas, je ne vais pas te laisser là ! On va trouver un moyen... Déjà il faudrait sortir de cette maudite ville... " Répondait le maitre de l'eau à nouveau comme si tout son être lui interdisait de laisser Nasso derrière lui.

Après cette phrase, Nasso observait le jeune homme qui était en pleine réflexion.

*Quelle tête de mule* pensait-il

Puis à l'écoute du plan de son jeune ami, Nasso était totalement consterné, il voulait faire venir un autre maitre de l'eau dans la nation du feu alors que lui même avait eu du mal à rester en vie lors de son arrivée. Nasso essayait de l'en dissuader sachant les problèmes que cela pourrait causer à Mizu et à cet arrivant. Néanmoins, si le maitre de l'eau arrivait à obtenir un laisser-passer, ce qui était en général facilement attribué aux médecins de l'eau dans le cadre d'une opération séduction visant à les convaincre de s'installer dans la "plus belle nation au monde", alors il lui serait tout à fait possible de les rejoindre. Cela était faisable mais encore fallait-il qu'il ou elle accepte de se déplacer dans la Nation tant crainte.

Après cette discussion que l'on pourra définir de "à sens unique", le maitre de l'eau disparu à la recherche d'un lieu où passer la nuit et les prochains jours. Lorsqu'il revint, Nasso fut fort étonné de ce qu'avait trouvé le jeune homme.

* Une maison? Comment diable a-t-il fait pour trouver une maison inoccupée dans la capitale? * s'interrogeait Nasso.

La réponse ne fut absolument pas de son gout, le maitre de l'eau s'en était directement pris à un soldat du feu, un brave homme. Il n'avait même pas pensé aux conséquences de ces actes... Inspirant profondément afin de lui exprimé sa colère, sa côte lui rappelait avec insistance son état l'empêchant de s'exprimer tel qu'il le souhaitait à son ami.

* Maudit Sowel * pensa-t-il un instant.

Après lui avoir démontrer toutes les failles de son plan, le jeune homme ne cessait de lui répéter qu'il gérer la situation, ce qui aux yeux de Nasso n'était qu'une phrase en déphasage avec la réalité. Lorsque l'homme redevint conscient, il lui fallut un instant, le temps de se réveiller complétement, avant qu'il ne comprenne ce qu'il se passe et dès lors il s'agita de tout son être dans l'espoir de se libérer.

"C'est malin, regarde dans quel état tu l'as mis !" Dit Nasso qui était tout simplement indignait.
"Je suis sur que c'est toi qui lui fait peur ! " pesta Mizu

Après quoi, il du se résoudre à rendre de nouveau inerte le soldat. Aïe, il risquerait d'avoir sacrément de rancune envers eux à son réveil enfin surtout envers Mizu. Qui se précipitait sur une feuille de papier avec de l'encre afin d'envoyer un message à son amie dont il était persuadé de la venue.

*Quelle folie! Et après on dit que les maitres du feu ne sont pas assez réfléchi.* Pensait dans son fort intérieur le maitre du feu.
"Repose toi, va dormir ! Je m'occupe de tout j'ai dis !" Dit Mizu quasiment sur un ton autoritaire.

N'ayant pas la force de ramener le jeune maitre de l'eau, Nasso ne put qu'abdiquer mais il espérait de tout son être que Mizu ne fasse pas d'autre bêtise. Après tout peut-être que si il ne le frappe pas trop, le soldat accepterait de coopérer mais à mon avis, ce ne serait pas ce soir après le coup qu'il avait reçu à la tête, le soldat aurait le temps de dormir.

Nasso était donc monter à l'étage et s'était totalement allongé dans le lit de son hôte afin de récupérer de cette folle journée, une journée telle que Nasso les aime mais qui se termine il faut l'avouer d'une façon peu souhaitable.

Dans la nuit noire, une ombre se déplaçait dans les couloirs du premier étage faisant raisonner le bruit du parquet ancien, Mizu n'y porta pas attention pensant qu'il s'agissait de Nasso se dirigeant vers les latrines ou autres mais ce n'était pas le cas et tout doucement la porte où sommeiller notre blessé s'ouvrait, l'ombre se glissait tout doucement dans le lit.

"Papa, il y a un monstre sous mon lit" dit la petite voix sans moyen de discerner que l'homme n'était pas celui qu'elle espérait.

Un immense cri mêlant deux voix retentit par la suite, non pas de peur ou de surprise pour Nasso mais de douleur car la petite fille âgée de six ans s'appuyait sur son torse.
"AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHH" Hurlèrent-ils ensemble car la petite fut tout autant apeurée que la douleur de Nasso était grande.

Quelle poisse, Mizu n'avait pas inspecté l'étage n'ayant vu aucune affaire au rez-de-chaussé faisant penser à l'existence d'une autre personne dans la maison. Le femme du soldat quant à elle, ne risquait pas de débarquait à son tour car elle était morte en donnant naissance à l'enfant.

La douleur était immense, le jeune maitre de l'eau faisait de son mieux pour maintenir Nasso dans son état ne pouvant l'améliorer. Nasso savait que des choses se passaient autour de lui mais chaque parole et bruit qu'il pouvait percevoir étaient immédiatement effacés laissant la place à cette torture qui n'en finissait pas, si Nasso avait été dans la capacité de réfléchir et de s'exprimer jamais il n'aurait toléré que le maitre de l'eau s'occupe de lui des heures durant: l'idée d'être un boulet le dégouter au plus haut point.
Heureusement, son orgueil était aux abonnés absents et même si la mort aurait pu être préférable, l'essentiel était au fond qu'il reste en vie ce qui par l'action continue de Mizu était le cas. Ce dernier ravitaillait Nasso régulièrement en eau afin que son corps soit capable de refabriquer le sang qu'il avait perdu.

Au petit matin, la lumière du soleil pénétrait dans la chambre par un petit espace entre les rideaux offrant d'avantage de visibilité que celle des bougies. La douce lumière venait en opposition à la couleur rougeâtre des draps autrefois blanc, les décorations de la chambre étaient à leur tour éclairées mettant en évidence un certain statut de l'homme mais aussi des portraits de sa défunte femme, laisser à des étrangers sa maison et surtout sa chambre n'était pas rien et Mizu semblait s'être rendu compte de la bonté de l'homme plus tôt lors de son départ. La Nation du Feu lui avait assurément offert de nombreuses surprise, bien qu'exténué par cette nuit, il persévérait dans sa tâche mais la fatigue ne lui permettrait pas de poursuivre un tel rythme.

La lutte avait duré toute la nuit mais finalement l'esprit du maitre du feu avait lâché prise sombrant ainsi dans un état semi-comateux. Le maitre de l'eau avait conscience que son opération ne serait qu'à cour terme car le corps était certes maintenu mais dans toutes les batailles, seul l'esprit peut faire la différence. Dans ces conditions, Nasso l'homme vainqueur de l'Agni Kai mais mis à terre par une fillette ne serait plus de ce monde d'ici quelques heures, Sayuri même dans sa plus grande hâte ne pourrait arriver à temps. Le jeune maitre de l'eau prit donc une décision de dernier recours car plutôt risquée: congeler le maitre du feu. Grâce à ce système, le maitre du feu serait dans un état de stase ralentissant suffisamment l'activité de son corps pour le préserver de la mort une semaine laissant ainsi largement le temps à Sayuri d'arriver mais si il échouait, c'était la mort immédiate...

"Je ne sais pas si tu m'entends, je fais ça pour toi. Pardonnes moi par avance si j'échoue." Dit-il en s'éloignant doucement du lit et en emportant avec lui toute l'eau qu'il avait à sa disposition.


Enchainant deux trois mouvements fluides, de l'eau se glissait à nouveau sous Nasso afin de le soulever suffisamment pour recouvrir entièrement de glace son corps presque inerte. Puis sans hésiter, le maitre de l'eau engloba Nasso dans une bulle d'eau qu'il congela d'un geste vif vers l'avant. La seul façon de savoir si il avait réussi était d'abaisser son cercueil de glace, ce qu'il ne ferait bien sûr qu'en la présence de Sayuri. La lumière présente dans la pièce semblait prendre plaisir à refléter contre le bloc et à mettre en évidence la présence d'un être à l'intérieur mais trop flou pour en apercevoir distinctement l'homme. De par son expérience, Mizu savait l'effet fortifiant de l'astre de lumière sur les fils du Feu ainsi décidait-il d'ouvrir les rideaux de la chambre en grand même si cela exigerait de sa personne de revenir assez fréquemment pour resolidifier la partie supérieur du dôme de glace. Peut-être que dans ce cas, cette action serait inutile mais il valait mieux mettre tous les atouts en action. La chambre n'ayant pas de vis-à-vis, nul crainte que cela n'attire l'attention. Mizu allait pouvoir enfin prendre du repos, éventuellement aller prendre de l'air frais car il avait passé la nuit dans une salle où l'odeur du sang et de la cire ne cessait de s'amplifier.

Voilà deux nuits et deux jours que Nasso et Mizu avait pris possession de la maison et cette dernière nuit d'attente était un réel supplice pour le maitre de l'eau qui en plus de l'inquiétude pour Nasso, n'avait eu de réel repos car il devait se réveiller quasiment toutes les heures. Le fait de laver les draps et la chambre l'avait aidé dans cette lourde attente mais à présent que la chambre était comme neuve mis à part la présence du bloc de glace Mizu n'avait plus rien d'autre à faire que d'attendre patiemment l'arrivée de son amie.

Il était un peu plus de vingt heure, le soleil s'éteignait au loin et la lune commençait à effectuer son apogée prenant en quelque sorte peu à peu le rôle du soleil dans l'éclairage de la chambre abritant Nasso et Mizu qui profitait du lit propre et inoccupé pour s'assoupir quelques instants.
Ce n'est qu'au passage de quelques garnements poursuivis par des gardes que Mizu reprit connaissance. Un regard bref sur la pendule la plus proche de lui, il était minuit et des poussières, en un millième de seconde une immense inquiétude l'assaillit et le temps qu'il tourne la tête vers le bloc de glace lui avait paru une année entière. Malgré la chaleur et à la surprise de Mizu, le bloc de glace était encore en très bon état comme si la lune avait prit soin de la création du maitre de l'eau, seul quelques retouches étaient à refaire. Le maitre de l'eau s'affairait autour du bloc qui retrouvait une forme encore plus importante que celle des jours précédents et afin que cela ne puisse se reproduire, le maitre de l'eau veilla toute la nuit.

Au petit matin, alors que la ville commençait doucement à se réveiller et à chahuter, le maitre de l'eau était toujours en éveil. La nuit avait, à voir son visage, était dure: des cernes imposantes sous les yeux, un visage presque zombifié. Il était méconnaissable mais pas dans le meilleur des termes, si il est vrai que la lune avait aidé le maitre de l'eau à trouver l'énergie de tenir, elle n'avait pas le pouvoir de faire disparaitre la fatigue, le réconfort pour le jeune homme venait du fait que son amie Sayuri serait là d'ici peu et qu'elle serait à même de sauver Nasso et elle lui permettrait sûrement de prendre du repos si son aide n'était pas nécessaire, ce qui n'était pas assuré.

Au rez-de-chaussé, Mizu inspectait les placards à la recherche d'un petit déjeuner requinquant, mais à son grand désespoir, tout ce qu'il restait était des flocons de feu, un aliment extrêmement relevé et peu aimé des étrangers. Néanmoins, Mizu si risquait n'ayant pas vraiment d'autre choix, les grimaces que son visage exprimait après la première bouché était digne des plus grands clowns. Il était à présent évident qu'il ne pourrait pas s'alimenter Sayuri, Nasso et lui même avec ce genre d'aliments (trop épicé pour un blessé tel que Nasso). Ainsi, Mizu avait un nouvel objectif avant l'arrivée de la maitresse en soin: Faire des emplettes. Il inspectait donc les affaires qu'il avait sélectionné mais pas un sous, il n'avait pas jugé nécessaire de prendre de l'argent pour un passage de quelques heures dans la capitale qui s'était révélé bien plus long, puis après réflexion Nasso devait avoir ne serait-ce qu'une poignée de pièces de cuivres. Se répugnant à fouiller les affaires de son ami, il montait malgré lui à l'étage afin de prospecter le sac posait près du lit.

Mizu piochait en premier des papiers, à priori d'identité mais il n'y prêta pas attention d'avantage car il découvrait alors une bourse faite d'un cuir raffiné et lorsqu'il l'ouvrit: SURPRISE! Des pièces d'or quelques fois parsemées de pièces d'argent. L'étonnement fut total, le fils de l'eau semblait troublé par sa découverte, voulant en comprendre comment une telle somme était en possession d'un humble voyageur, il dirigeait ses mains vers les papiers d'identités mais après un léger regard sur le bloc de glace, il abaissait les papiers sans même les avoir consulté.

*Qui qu'il soit, il a ses raisons* se rappelait Mizu.

Il rangea toutes les affaires et ne prit avec lui que trois pièces d'argent, cette somme lui serait largement suffisante pour acheter de quoi manger pour les jours avenir. Un dernier coup pour refroidir à nouveau le bloc puis il sortit une petite demi-heure dans les rues commerçantes non loin de leur refuge. Il y achetait des fruits en abondance, quelques morceaux de viande, du poissons, des légumes et des céréales qu'il ramenait avec hâte dans leur logement afin de ranger toutes ses provisions en attendant l'heure du rendez-vous.

L'homme venait d'être sortit du cercueil de glace et avait été prit en charge par la demoiselle du nom de Sayuri malgré ses protestations, elle décidait de venir en aide au maitre du feu qu'elle méprisait tout autant que les autres de sa nation. Par le biais d'un massage particulier du torse, la maitresse de l'eau faisait ressortir tout le sang qui s'était accumulé dans les poumons sans même faire toussoter le malade. Ce dernier s'étalait sur les draps que Mizu avait nettoyé.

L'opération allait atteindre son point culminant: la réparation totale du poumons, n'étant pas assisté par d'autre maitre confirmé, elle n'eut d'autre choix que de faire sortir la cote cassé en vitesse du poumon qu'elle put refermer immédiatement. Cela avait sortit Nasso de son état comateux, offrant lors de l'extraction de la côté un regard globuleux à la maitresse de l'eau avant de retomber dans les vapes. N'ayant pas ouvert les yeux depuis quelques jours, la seule chose qui lui était apparu dans ces instants d'éveil furent du blanc, beaucoup de blanc. Croyant même qu'il s'agissait de la lumière du soleil père qui le rappelait à lui, la jeune femme elle avait surprit son regard avec beaucoup de méfiance espérant que l'homme ne l'attaque pas durant ces brefs instants, bien que dans l'état où il se trouvait encore, il ne risquait pas de faire grand chose.

Il était un peu plus d'une heure du matin, lorsque la jeune femme épuisé par la quantité de travail qu'avait nécessité la réparation du poumon, n'eut pas la force de réparer complètement la cote mais il était tiré d'affaire et il ne restait une fissure de pacotille, après une nuit de sommeil, elle terminerait le travail.

Mizu était extrêmement ravi, savoir que son nouvel ami serait de nouveau sur pattes incessamment sous peu était son rayon de lune. Il proposa bien évidement à la guérisseuse, à son amie, de partager le dîner qu'il avait préparait. Ce qu'elle accepta avec joie. La table du rez-de-chaussé était garnie de mille et un plaisirs, tout du moins pour des maitres de l'eau, Mizu avait fait de son mieux pour rassembler des aliments équivalents à ceux utilisaient dans sa tribu pour les repas. Ils entamèrent à deux ce festin et Mizu en profitait pour se mettre aux nouvelles après quelques politesses habituelles: Comment était-elle venue? avait-elle eu des difficulté à passer les contrôles? Cette dernière lui expliquait qu'à part l'hostilité ambiante qu'elle avait ressenti à son égard, peu d'événement c'était déroulé à part une inspection d'un garde un peu trop osée dont elle lui avait fait la remarque et que ce dernier avait très mal prit mais avait dû la laisser circuler suite à l'ordre de son supérieur qui semblait toujours après lui. Le jeune homme qui avait écouté attentivement son amie était à présent questionné à son tour et les questions de la jeune femme était surtout visé afin de savoir pourquoi ce dernier s'était allié à l'une de ses brutes sanguinaires et sans cœur? Alors que Mizu s'apprêtait à conter son histoire, un bruit de pas retentit dans les escaliers...

"Mizu! Y a...bas...sold..feu..fenêtre" La phrase était tout simplement incompréhensible, Nasso était encore très faible et après ces quelques mots, il s'affaissait dangereusement, hors tomber dans les escaliers était loin d'être recommandé. Les deux maitres de l'eau vinrent soutenir le maitre du feu qui avait la somme de leur âge afin de le reconduire illico-presto dans le lit encore tâché de sang dans la pénombre de la chambre.

Mizu n'ayant comprit sa phrase, se dirigeait vers la seule chose qu'il avait comprit: La fenêtre! La stupeur l'envahi, des soldats du feu sous mandat impérial effectuer une fouille des maisons du quartier. Chose assez fréquente dans cette nation qui craignait plus que tout les intrus, les maitres de l'eau pouvait justifier leur présence dans la Nation mais comment réussirait-il à justifier leur présence dans cette maison de soldat avec des tâches de sang ornant les draps qui plus est. Il leur restait deux maisons avant d'arriver à la leur, les deux maitres éveillés cherchaient à présent une échappatoire: il ne pouvait sortir de la maison sans se faire repérer, il ne pouvait prétendre être les propriétaires la maison étant censé inoccupé pendant l'absence du soldat...

Puis après un regard chargé de message en direction de Sayuri, Mizu se précipitait sur les moindres bougies encore allumées, c'est à dire, celle du rez-de-chaussé. Néanmoins grâce aux rideaux de la cuisine, aucune lumière n'était parvenu aux yeux des hommes, peut-être passerait-il leur chemin avec de la chance. Le soldat déplacé de Sayuri faisait parti de cette fouille surprise et il lui avait semblait voir une petite lueur disparaitre entre le bas de porte d'entrée et le sol. Il se précipitait vers cette dernière, convaincu qu'une promotion s'offrirait à lui si il pouvait démasquer des intrus le premier. Il était à présent face à la porte près à la défoncer avec panache.

"MIOZU!!" L'interrompu son supérieur avec un air extrêmement furieux. "MAIS - qu'est-ce que tu FOUS!"
"Eh bien, je procède à une foui..." Répondit-il comme un élève qui se faisait réprimander
"C'est la maison du Major triple andouille! Si jamais il lui arrivait quelque chose, je vous tiendrais personnellement responsable et croyez moi que votre semaine dans les étables vous paraitra mille fois plus enviable que la punition qui vous sera infligé si toi ou l'un de tes camarades y mettaient vos pieds boueux."
"Mais capitaine!"
"Pas de mais!"