Avatar: Le Dernier Maitre de L'Air
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[Chapitre 1] Le jour du commencement de ma vie

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MessageSujet: [Chapitre 1] Le jour du commencement de ma vie [Chapitre 1] Le jour du commencement de ma vie EmptyJeu 3 Mar 2011 - 11:44

Ce jour là, c'est le jour qui a complètement bouleversé ma vie. C'est le jour qui m'a fait devenir quelqu'un d'autre, en fait on peut dire que c'est même le jour du commencement de ma vie. C'est le jour qui m'a fait naître, parce qu'avant je n'existais pas vraiment. Je n'avais pas de famille à part mon mentor qui était sans cesse aux petits soins de son chef de bande: Bakan. A côté, moi j'étais beaucoup moins importante. Il prenait tout de même soin de moi, mais pas autant. Enfin, moi je m'en fichais, au fond c'était tout ce qui me restait, ce qui me rattachait encore à la vie, alors forcément j'étais très attaché à lui. Je pensais comme lui, je voulais me battre comme lui, j'étais exactement comme lui mais en plus petit. Je me détestais même à l'époque parce que j'étais une fille. C'est pour cela que je me cachais sous ma longue cape noire, cela me permettait de cacher mes formes et de faire comme un homme. D'ailleurs cette cape c'est tout ce qu'il me reste de cette ancienne vie... Je me demande s'il pense encore à moi, s'il se souvient de moi, la petite fille qu'il essayait tant bien que mal d'éduquer, la petite fille à qui il a appris à se battre et à voler, la petite fille à qui il lui a appris à paraître froide et sans aucune émotion, la petite fille qui a habité treize ans chez lui. J'aimerais bien le revoir un jour, pour voir ce qu'il est devenu, pour qu'il voit à quel point j'ai changé, que ça soit au niveau mental qu'au niveau de l'entrainement, qu'il voit ma nouvelle maitrise, qu'il voit ce qu'est devenue sa petite Rikka, encore si petite et si jeune quand elle l'a quitté. Mais seulement pour le revoir il faut que j'en ait l'occasion, si je ne meurs pas avant...

Déjà ce jour était spécial pour une première chose: c'était le jour de mes dix-huit ans. Le jour de ma majorité, où je devenais libre de tous mes actes et complètement autonome. Et ce jour là j'étais censé le passer avec cette seule personne, avec mon mentor, avec Cyran. Je me levai d'humeur joyeuse parce que je savais que Cyran me réservait une surprise mais je ne savais pas quoi. Et puis il avait promis de tout me raconter à propos de mes vrais parents, et cela me réjouissait plus que tout. Bien que je me demandai pourquoi il ne voulait m'en parler avant. Mais ce détail restait minime comparé à ma joie d'être ce jour là, et de savoir que j'allais enfin passé ma journée entière avec lui. C'était tellement rare qu'il soit autant disponible pour moi, que rien que cette idée me donnait un sourire aux lèvres. J'entrai donc dans la cuisine avec ce sourire, alors que j'avais promis à Cyran de toujours cacher mes émotions. Mais quand j'étais avec lui c'était différent parce qu'on se connaissait bien, alors je désobéissais à cette promesse c'était plus fort que moi. Mais en entrant mon sourire se dissipa immédiatement: il n'y avait personne. Il n'était pas là, il ne m'attendait pas. J'avais l'habitude quand il n'était pas là, mais aujourd'hui il n'avait pas le droit de me quitter. Même si je savais bien qu'il avait une vie à côté, aujourd'hui c'était mon jour, je voulais plus que tout au monde le passer en entier avec lui. Mais c'était déjà trop tard, je savais bien que ce désir ne se réaliserait pas. Les larmes me vinrent aux yeux, mais je voulais être forte. Je ne voulais pas laisser mes émotions prendre le dessus, même si j'étais seule, même s'il n'était pas là pour voir que je pleurais et que je me laissais envahir par mes émotions. Même s'il n'était pas là, et que c'était à cause de ça que je voulais pleurer, je n'avais pas envie de gâcher tout notre entrainement là dessus. Il fallait que je cache ma tristesse, comme ça quand il allait revenir j'aurais un air morne, pour ne pas qu'il voit ma déception. Ça serait en quelque sorte ma vengeance personnelle, ne pas lui montrer mes émotions comme il me l'a si bien appris.

Je m'avançai vers la table à pas lent et lourd parce que je n'avais plus la motivation de faire quoi que ce soit, ni même marcher. Je me demandai pourquoi j'étais né, si ma famille m'avait abandonné toute petite, et que mon tuteur ne prenait pas assez soin de moi pour me sentir heureuse. Pourquoi j'étais né si c'était pour passer mon anniversaire en partie seule ? Je n'avais en plus aucune idée de quand il allait revenir, et rien que ça c'était terrible. Parce qu'il était peut être juste parti à une boulangerie pour m'acheter un bon petit déjeuner, comme il pouvait être parti jusqu'à tard le soir... Je m'assis alors à la table de la cuisine triste, déçue. Je comptais rester là un bon moment avant de prendre mon petit déjeuner, au moins pour voir s'il n'allait pas rentrer entre temps. Puis en relevant doucement la tête pour regarder le placard d'en face je vis qu'un mot était posé sur la table:

« Joyeux Anniversaire ma petite Rikka !
Je suis navré de ne pas pouvoir être là à ton levé mais Bakan avait besoin de moi pour une affaire urgente. Je rentrerai ce soir assez tard. Tu as toute la journée devant toi pour faire ce que bon te semble ! Voilà un peu d'argent pour manger ce midi. Ne fais pas de bêtise je compte sur toi !
A ce soir, et encore désolé.
Ton maitre bien aimé Cyran. »

Je sentais une grande colère monter en moi comme une montée d'adrénaline. Je me sentis devenir rouge écarlate, rouge de colère. Je voulais tout casser, je voulais crier, j'avais envie de me défouler, de frapper le plus fort possible sur quelque chose. Mais je n'avais rien sous la main, et je ne voulais pas causer des dégâts, même si désormais je détestais plus que tout Cyran et Bakan. Pour qui il se prenait ? Lui qui n'était pas là le jour de mes dix-huit ans, à cause de son chef. Pourquoi devait-il céder à toutes ses exigences et me laisser tomber comme il venait de le faire ? Pourquoi, pourquoi, pourquoi ? Pourquoi m'abandonnait-il le jour de mon anniversaire ? Pourquoi est-ce que je me sentais autant trahie ? Pourquoi est-ce que me ventre se serrait et que je sentais cette petite boule à l'intérieur ? Pourquoi est-ce qu'il fallait que ça soit ce jour précisément ? Pourquoi est-ce que je m'étais levé ?... Toutes ces questions fusaient dans ma tête sans trouver ne serait-ce qu'une réponse. Je le détestais, lui et son chef Bakan qui faisait tout pour me pourrir ma vie en enlevant la seule personne qui comptait un peu à mes yeux.
Je me levai alors brusquement et déchirai la lettre qui se tenait sous mes yeux. C'était la seule chose que j'avais trouver pour me calmer un minimum. Il fallait par tous les moyens que je me calme, je ne devais pas laisser mes émotions prendre le dessus. J'avais certes envie de crier, de pleurer de toutes mes forces, de tout exploser, mais je devais me contenir, ne serait-ce que pour mon bien. Mon poing se serra fort et je sortis de l'appartement en furie avec les quelques pièces qui étaient sur la table dans ma poche. Je devais trouver un endroit pour décompresser, parce que sinon je savais bien que ça allait poser des problèmes, surtout vu que le quartier où on habitait...


Dernière édition par Rikka le Mer 13 Juil 2011 - 17:57, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Chapitre 1] Le jour du commencement de ma vie [Chapitre 1] Le jour du commencement de ma vie EmptyDim 29 Mai 2011 - 19:25

Une fois dehors je me retrouvais seule face à moi même: je n'avais aucun endroit où aller. Aucun endroit où je pouvais me défouler et décompresser. J'étais rarement sorti de chez nous, enfin je connaissais le quartier, je savais qu'il était très mal famé et qu'il ne valait mieux pas trainer dans les parages, sauf si c'était pour voler ou pour commettre des délits, comme il m'était déjà arrivé de le faire lors de mon entrainement avec Cyran...

La première chose à laquelle je pensais alors, était de m'acheter un habit qui me ferait se fondre dans la masse, et qui me cacherait mes formes. Car il était plus simple pour moi d'agir comme un garçon, vu que j'avais été élevé de cette façon. N'ayant rien pus acheter auparavant, c'était enfin l'occasion. Et pour se fondre dans une masse, il n'y avait rien de mieux qu'un grand manteau noir.
Je me dirigeai alors vers la première boutique que je vis: elle avait l'air un peu à l'abandon. Je rentrai à l'intérieur et je fus complètement fascinée par cette boutique. Elle avait un charme très spéciale: elle était très peu éclairée, il y avait des étagères avec plein de petits objets mystérieux, et les seuls vêtements qu'il y avait en vente était le plus souvent de grands capuchons, comme pour se dissimuler. C'était vraiment parfait, tout ce que je cherchais. Je fouillai un peu le magasin lorsqu'un vieux monsieur sortit de nul part.

« -Puis-je vous aider mademoiselle ?
-Non merci, ça ira.
-Vous avez l'air de chercher dans les vêtements discrets, puis-je vous conseiller ? »
J'avais envie de l'envoyer paitre, et quand j'ouvris la bouche pour lui répondre « Mêlez vous de vos affaires ! » elle se referma aussitôt. J'étais comme hypnotisée par cet homme: il était vieux et sombre, il avait une longue barbe blanche, et j'avais l'impression de l'avoir toujours connu. C'était une impression très troublante.
Je détournais alors le regard, pour ne pas lui laisser le temps de voir mon trouble, et lui répondit.

« Vous avez l'air expert en la matière, alors votre avis ne sera pas de refus... »
Je ne compris pas moi même pourquoi j'avais si soudainement changé d'avis, et je me demandais qui était réellement cet homme, et s'il avait des pouvoirs ou non. En tout cas il avait un pouvoir de dissuasion incroyable...

« -Je vous conseille ce manteau noir alors. Il ira parfaitement avec votre teint, et votre couleur des yeux et des cheveux. Oui c'est l'idéal, pour une jeune fille telle que vous, pour se fondre dans la masse.
-Si vous le dites...
-Alors c'est d'accord ? »
Avez-je seulement le choix ? Je ne contrôlai plus mon corps, ni ce que je disais. L'impression que je ressentais été horrible, j'avais l'impression de ne plus être maitre de mes gestes. Je ne savais pas qui était cet homme, mais j'étais certaine qu'il ne fallait pas rester ici très longtemps si je ne voulais pas avoir d'ennuis...
« -Merci beaucoup pour vos conseils et pour le manteau monsieur, au revoir.
-Vous vous en allez déjà ? Quel dommage, je n'ai même pas eu le temps de m'amuser... »
Je me retournai vers le vieil homme et vis que son regard avait changé. Déjà qu'il avait l'air mystérieux un instant plus tôt, cette fois-ci c'était plutôt terrifiant. Je voulus prendre mes jambes à mon coup mais mon corps ne m'obéissait plus, je n'avais plus aucun contrôle sur lui. Je pris alors peur, et mon visage se défigura. Je voulais m'enfuir, crier, pouvoir faire quelque chose, mais j'étais tétanisée, et tout ce que je voulais faire ne se produisait pas parce que je ne contrôlais absolument plus rien. J'étais... j'étais complètement figée, et, et toute tremblante. Et puis je le voyais là, se rapprocher de plus en plus de moi. Sur son visage je pouvais lire un sourire qui n'apportait rien de bon, et dans ses yeux une attention très malsaine. Plus il avançait, et plus j'avais peur de ce qui allait se passer, et plus je regrettai d'être entrée dans cette boutique. Je savais très bien ce qui allait se passer mais j'essayais de ne pas y penser, de vider mon esprit. Mais ce n'était pas vraiment simple... Je me souvenais très bien de mon entrainement avec Cyran où il m'avait appris à cacher mes émotions. J'essayais alors ne plus rien laisser paraître, mais c'était plus simple en exercice qu'en situation réelle. Ce qui était sûr, c'était que je n'étais pas encore au point sur cette technique et que j'allais surement reprendre l'entrainement une fois sortie de cette galère...

Puis je sentis un mal de tête. Et plus l'homme avançait vers moi, et plus le mal de tête s'intensifiait. Je sentais la boule au ventre qui représentait mon stress, et plus je stressais, plus j'avais mal à la tête. C'était sans fin, comme un cercle vicieux où la seule issue possible est de succomber... Le mal était tellement intense qu'il me troubla mon odorat et mon audition, je n'entendais plus rien, ni même ce qu'il me disait. Ses lèvres bougeaient mais j'étais dans l'incapacité d'en comprendre les paroles. Puis ma vue se brouilla, et mon mal de tête devint un enfer. J'avais l'impression qu'un marteau me frappait constamment la tête et qu'il n'y avait personne pour m'aider. Je voulais crier, crier de toutes mes forces, crier pour soulager mon mal de tête, crier contre le danger qui se rapprochait à chaque seconde, crier contre ce jour qui était très mal parti...
Puis tout devint noir, je n'entendais et ne voyais plus rien, j'avais l'impression de m'enfoncer dans le sol, comme s'il s'ouvrait sous mon poids, comme si je tombais dans les abîmes, dans cet endroit d'où l'on ne revient pas...
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MessageSujet: Re: [Chapitre 1] Le jour du commencement de ma vie [Chapitre 1] Le jour du commencement de ma vie EmptyMer 13 Juil 2011 - 17:56

Lorsque j'ouvris les yeux, je vis que je demeurais dans une pièce très sombre, il n'y avait pas de fenêtres et donc très peu de lumière. Une lampe pendait au centre de la pièce accrochée au plafond, seulement elle répandait une très faible lueur.
Je ne me souvenais de rien, et je ne savais pas comment j'étais arrivée ici. Je voulus alors me lever pour aller vers la porte, mais je restai scotchée au lit. Je ne comprenais pas pourquoi je n'arrivais pas à me lever, c'était comme s'il y avait une force qui me retenait. Puis je sentis une douleur atroce au niveau de mes poignets et de mes chevilles, je compris alors que j'étais attachée... Je regardai alors partout autour de moi pour essayer de comprendre où j'étais et ce qu'il m'était arrivé, mais en vain, aucun souvenir ne revenait, je ne comprenais rien...

Puis j'entendis des bruits de pas, et la porte s'entrouvrit. Un homme entra alors dans la pièce et me scruta longuement. Il vit que je le regardai de mes yeux à demi-clos. C'était un vieil homme, et à première vue il paraissait gentil, j'avais même cru qu'il était là pour me sortir d'ici et une lueur d'espoir était né dans mes yeux, mais lorsqu'il il me vit éveillé son regard changea et je compris que je ne pouvais rien espérer de lui, que c'était lui mon ravisseur. Son visage me rappelait vaguement quelque chose, mais je n'arrivais pas à m'en souvenir.
Il s'approcha de moi tout doucement, et il s'assit à côté du lit. Il posa très délicatement sa main sur mon ventre, comme s'il ne voulait pas me faire de mal, comme s'il voulait juste un moment de douceur, de tendresse. Cependant ses yeux disaient l'inverse, et je savais que je ne devais pas me sentir en sécurité, je savais que j'étais en mauvaise posture, et que je ne pouvais pas fuir.

« Tu es enfin réveillé... dit-il avec une voix languissante. Si tu savais comme j'ai toujours attendu ce moment. Je savais que tu allais venir à moi, je savais que j'allais pouvoir en profiter. Cette heure est enfin arrivée, on va enfin pouvoir s'amuser tous les deux. »
Son regard se portait sur mon corps, il me déshabillait de son regard. Puis sa main qui était sur mon ventre remontait le long de ma peau, tout en enlevant petit à petit mon tee-shirt ce qui laissait à découvert mon ventre.
Je n'avais jamais appris à aimer mon corps, et déjà que je ne m'acceptais pas moi même je ne supportais pas que quelqu'un que je ne connaissais pas puisse me toucher avec autant de facilité, et de la manière dont il le faisait. Je ne supportais pas de ne pas être maitresse de ce genre de chose, alors déjà que je me sentais mal et pas à mon aise, ce mal augmenta d'un cran.

J'étais complètement terrorisée, à l'idée que quelqu'un d'autre que moi puisse découvrir mon corps, mais également parce que je ne savais pas comment fuir. Je voulais m'en aller, je voulais que ce cauchemar se termine, je voulais me réveiller...
Mais la réalité était bel et bien là: j'étais maitre de rien à part de mes émotions. Mais mes émotions étaient si forte que je ne les contrôlais même plus, en fait je ne contrôlais plus rien du tout...

Le vieil homme monta de plus en plus sa main. Je ne supportais pas sentir sa main se balader sur mon corps avec autant de légèreté, je ne supportais pas son regard qui disait qu'il voulait que je sois à lui, je ne supportais plus rien de ce qu'il m'arrivait, je ne me supportais plus à cause de mon incapacité à agir pour empêcher ce qu'il se passer.

Mais à ce moment là, lorsque sa main atteint le niveau qu'il ne fallait pas, la colère monta en moi, et m'emporta comme jamais.

« Ne me touchez pas ! Enlevez vos sales mains de là ! »
Je n'avais pas réfléchi au ton que j'avais employé, je n'avais pas réfléchi au fait que je laissais voir ma colère et mon trouble. Le vieil homme sourit à ma réaction.
« Tu commences enfin à t'emporter. Ce n'est pas trop tôt... Tu sais que tu es mignonne comme ça, cela m'excite encore plus... »
Et il continua son geste en montant de plus en plus haut et en me déshabillant de plus en plus. J'essayais de me retenir, de ne pas éclater à cause de ma colère et de mon mal aise, mais c'était dur, très dur. Je savais bien que si je m'emportais ça allait le mettre encore plus en confiance, et ça augmenterait son désir. Je savais que de toute façon je n'avais plus rien à faire, et que résister me serait d'aucune utilité, et que cela augmenterait la tournure de la situation.

Mais ça allait tout de même trop loin, je ne pouvais pas retenir mes sentiments éternellement et tout éclata. Je criai alors, synonyme de ma colère et de ma terreur, puis lorsque je vis que sa main montait encore et qu'elle était assez près de ma bouche, comme pour me dire de me taire, je lui mordis la main de toutes mes forces. Il l'a retira enfin en jurant, et son regard sur moi était beaucoup plus méchant, beaucoup plus noir que la seconde d'avant. Je regrettai un peu mon geste, mais il n'avait eu que ce qu'il méritait.

« Et bien si tu le prends comme ça alors je ne te ferais aucun cadeau, tant pis pour toi. »

Je vis ce qu'il comptait faire et je criai pour essayer de l'en empêcher. Mon cri était d'abord plein de colère, puis il s'atténuait dans un cri de désespoir. Je souhaitais pouvoir m'en sortir, je souhaitais pouvoir sortir d'ici avant qu'il se passe quelque chose que je regretterai toute ma vie...

Soudain la porte, seule ouverture de la pièce, s'ouvrit brutalement et laissa rentrer une bourrasque de vent, et l'homme fut projeté à terre. Il essaya de se lever mais une seconde bourrasque lui fit face, et un homme d'une quarantaine d'année entra dans la pièce. Il posa d'abord son regard sur moi, ce qui me couvrit de honte étant à moitié nue, puis son regard se posa sur l'homme.

« Vous n'avez pas honte de maltraiter ainsi une jeune fille ? Vous serez puni et j'espère que vous allez regretter vos gestes. »
Il utilisa une maitrise de l'air pour maitriser le vieil homme et l'attacha avec des liens invisibles qu'il avait crée grâce à sa maitrise de l'air. Puis il me détacha et fut désolé pour moi. Je me rhabillais en vitesse et mis une longue cape noire qui apparaissait dans un bord de la salle pour me dissimuler plus facilement. Puis je sortis de la salle le plus vite possible. J'arrivais alors dans une petite boutique qui vendait de vieux objets, mais la porte d'entrée était fermée à clé. Je ne savais pas vraiment quoi faire, et l'homme qui maitrisait l'air arriva derrière moi et ouvrit la porte grâce à sa maitrise. Je sortis alors de la boutique, me retournai et dit à l'homme: « Merci beaucoup de m'avoir sauvée mais vous n'étiez pas obligé. Je n'aime pas beaucoup me sentir redevable envers quelqu'un alors je vous dirais seulement merci. Maintenant nos chemins se séparent ici, adieu. »
Je repartis vers le centre du quartier, là où il y avait le plus de monde. Je marchais le plus vite possible pour éviter de penser à quoi que ce soit, et je baissais la tête pour que personne ne puisse voir les petites larmes qui coulaient sur mon visage...
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