Oui je sais, j'avais promis de ne plus faire de RP mais là je veux un titre :)

Que ceux qui sont pas contents
1. aillent se faire voir
2. aillent chez kéké qui les enverra se faire voir

Bonne lecture :)

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Toc toc toc
- S’il vous plait, je dois faire le ménage.
La masse inerte couché dans le lit, la tête dans l’oreiller, ne bougea pas et continua son ronflement bruyant.
Les chocs contre le bois de la porte se firent plus forts.
- S’il vous plaiiiit !
Ce qui semblait être une tête se souleva de l’oreiller et hurla :
- Oaiiis c’est bon là ! Deux minutes !!!
La masse se leva brusquement et alla machinalement ouvrir la fenêtre. Une violente bourrasque la plaqua contre le mur, à l’autre bout de la pièce.
- Wow ! Rien ne vaut l’air frais du matin pour vous réveiller ! Dommage que ça fasse aussi mal à la tête !
Elle exécuta quelques pas de moon walk dignes de Mickael Jackson et referma la fenêtre. Elle se dirigea ensuite vers le miroir.
- Cooool !
L’effet du vent avait plaqué ses cheveux en arrière. Elle passa brièvement sa main dans ses cheveux, mis son casque et l’ajusta avant de lancer un nouveau regard à son reflet.
- T’es trop belle !
Elle embrassa le miroir puis se dirigea vers la table de chevet et y pris son cigare qu’elle mit en bouche et mâchonna. Elle se jeta ensuite en arrière sur le lit avec tant d’élan qu’elle resta un moment les jambes en l’air. Elle enfila ses rangers et marcha d’un pas sur vers la porte. Sur en tout cas ce n’était pas une qualité du plancher qui sous ses pas vigoureux se mit à craquer dangereusement.
En un éclair, la moitié de la chambre était descendue d’un étage.
- Oups…
La jeune femme regarda un instant le trou béant puis passa la porte. Elle tomba nez à nez avec la femme de ménage.
- hé ben vous allez être contente, y’a presque rien à nettoyer !
Elle se dépêcha de descendre les escaliers et arriva en bas juste à temps pour entendre la pauvre bonne hurler. Une fois n’est pas coutume, elle contourna également le bar de l’établissement, où avait atterri le lit dans lequel elle avait passé la nuit.
- En même temps, hein, faire des bâtiments en bois quand on est un peuple sensé maîtriser la terre !
Elle continua son chemin, hâtant le pas pour s’éloigner le plus rapidement possible de ce « Saperlipopette de nid à termites ! Et encore, j’aurais du leur demander un remboursement parce que y’à pas à dire, leur chambre était vraiment moisie ! ».
Son ventre se mit soudain à gargouiller.
- Ouais bon ça va j’ai compris. Viens ma bedaine, on va aller se faire plaisir.
Elle s’arrêta au milieu d’un carrefour, leva les bras et se mit à bailler bruyamment. Elle se ratatina ensuite, renfrognée.
- Quelle journée de *censuré* quand même.
Puis elle se redressa et, affichant un énorme sourire, elle avança d’un pas exagérément haut vers ce qui semblait être une auberge.
Elle ouvrit les deux battants de porte bruyamment.
- Saluuut les gratte-couille ! Alors on tiens le bar bande de branleurs ?!
Elle alla chercher un mollard au fond de sa bouche.
- Rrrrrui
Elle s’aperçut soudain qu’elle n’était pas dans une auberge mais dans un honorable salon de thé rempli de vielles dames, toutes trop maquillée et trop parfumées la regardant avec un air inquisiteur.
- Oups…
Elle tenta tant bien que mal, et avec un horrible bruit, de ravaler le mollard.
- Jsuis désolée Mesdames, dit-elle en faisant une courbette un peu trop basse.
Elle recula et ferma la porte doucement.
- Ouuuf.
Elle se laissa glisser le long du mur et ôta son casque pour s’essuyer le front. A ce moment, deux vielles dames sortirent du salon de thé.
- Beau temps pour faire un barbeuk, pas vrai les vielles ?
Elle resta les bras en l’air, un sourire figé. Les deux femmes ne lui jetèrent même pas un coup d’œil.
- Et après on dit que c’est les jeunes qui sont mal polis. N’im por te quoi !
Elle se releva et ôta la poussière de son postérieur avec l’élégance qui lui était propre, autant dire sans élégance du tout.
Elle avait cependant toujours faim et se mit à la recherche d’une nouvelle auberge, une vraie, et pas un de ses « endroit où les vielles peaux sirotent du pisse-mémé et grignotent des gâteaux secs avec ce qu’il leur reste de dents ».
Elle poussa avec un peu moins d’assurance la porte de la seconde auberge, et après avoir vérifié qu’il n’y avait là que des hommes saints d’esprit (c'est-à-dire à moitié saouls), elle entra d’un bon pas dans l’établissement.
S’avançant ensuite vers le comptoir, elle jeta son mollard dans le crachoir d’un habile mouvement de lèvres et tapa sur la planche en bois avec son poing.
- Aubergiste : une bière et que ça saute !
Le silence se fit soudain et tous les regards se tournèrent vers elle. Un premier rire se fit entendre, bientôt suivi d’un autre et en quelques secondes, c’était tous les hommes de l’auberge qui s’esclaffaient.
- Pfff… Toujours la même chose…
Quelques hommes, titubant, se dirigèrent vers elle.
- Alors ma petite, on veut jouer au dur ?
- Tu t’es trompé, le salon de thé c’est deux rues avant !
D’un geste las, elle attrapa un des hommes par le col, et le fit voler par-dessus son épaule. Le malheureux se pris le mur en pleine tête et tomba de l’autre côté du comptoir, faisant tomber une étagère entière de verres.
- Ecoutez les mecs, je veux bien m’amuser, amis d’abord j’ai besoin de manger un peu… Je suis encore un peu faible. Ok ?
Les hommes reculèrent, terrifiés.
- Elle est complètement folle…
- Complètement malade ouais !
En mois de 30 secondes, tous les clients de l’auberge avaient pris la porte. Il ne restait à présent plus que le barman, qui lui servit sa bière en tremblant.
- le problème avec les hommes, c’est qu’ils se sentent frustrés dès qu’on porte un peu atteinte à leur virilité. Ils sont encore pire que les vieilles…
Elle attrapa la bière et la bu cul sec. Elle la reposa, essuya d’un revers de la manche la mousse restée sur ses lèvres. Elle émit un rot tonitruant avant de jeter une pièce sur le comptoir et de quitter l’auberge.
- Bonne journée !

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Elle continua à flâner une bonne partie de la journée dans les rues désertes.
- Cette ville est vraiment trop naze... On s'emmerde beaucoup trop ici.
Elle donna un coup de pied dans un caillou.
- C'est le problème avec les petites villes, tu te fais trop vite une mauvaise réputation...
Elle ne croyait pas si bien dire. Des ombres terrifiées rasaient les murs et dans toute la ville, la population s'était terrée dans les maisons. En même pas une journée, elle était devenue une sorte de "destruction woman", qui démolissait des maisons d'une simple pression de petit doigt sur un mur, qui tuait un homme rien qu'en le regardant, et qui n'avait aucune éducation, bref, la personne à bouter à tout prix hors de la ville.
Elle s'aventura un en dehors de la ville. Des champs et des prairies remplacèrent peu à peu les maisons. Elle atteignit l'orée d'un bois quand le soleil couchant tirait vers le rouge. Elle s'adossa à un arbre et entreprit de battre son record personnel du craché de mollard. Elle commençait à atteindre les 7 mètres quand elle entendit des bruits.
- Hop hop hop hop hop !
Un fier soldat de la nation de la terre apparu, trottant dans la verdure comme un cheval. A son costume, la jeune femme en déduit qu'il s'agissait d'un jeune gradé fraichement sorti de l'académie. Elle commença à se demander où était passée le reste de la troupe, quand elle les aperçu. Ils marchaient d'un pas lent en discutant, laissant leur jeune et guingant chef à plus de 30 mètres d'eux. A voir leur mines blasées et leur formation plutôt sommaire, elle en déduit que cet exercice avait duré une bonne partie de la journée. Elle se retourna pour vérifier ou en était le jeune et fier poulain des écoles de l'armée. A sa grande surprise, il s'était assis dans l'herbe, et, à voir ses épaules soubresauter, elle en déduit qu'il pleurait.
Jane (parce que c'est son nom, et si je met des "elle" tout le temps on va pas y arriver) était peut être une fille un peu brutale, mais elle avait toujours eu un cœur gros comme ça. Et par dessus tout, elle détestait le manque de respect, bien qu'elle ait une façon un peu particulière d'exprimer le sien.
Elle se leva, faisant claquer ses genoux et se planta devant la mauvaise troupe qui arrivait à sa hauteur, et plaça ses mains sur ses hanches, le regard mauvais.
Les soldats étaient tellement absorbés dans leur discussion que le premier qui s'arrêta se fit emboutir par tous les autres, et bientôt ce fut un tas de soldats qui se présenta à elle.
- Dites donc ! C'est pas gentil de faire pleurer votre boss ! Il est où votre honneur et votre sens du devoir et de l'ordre ?
Et dix minutes plus tard, le pauvre lieutenant pleurnichant vit apparaitre sous ses yeux une troupe bien rangée et motivée, courant dans l'herbe les genoux levés.
- Hop hop hop !
Il se retourna et vit au loin une silhouette qui les regardaient , les deux pouces levés.
En examinant sa troupe un peu mieux, il se rendit compte que pratiquement tous avaient la lèvres fendue, le nez cassé ou un coquard. Certains tremblaient et d'autres esquissaient une grimace à chaque pas.

32 lignes

Le jeune lieutenant n'en croyait pas ses yeux. Et il eut encore plus de mal à croire ce qu'il voyait lorsque la silhouette s'avança et se fit de plus en plus nette. Une jeune femme, mince comme une brindille se tenant devant lui, les mains dans le dos.
- Je... Vous...
- S'oir boss, moi c'est Jane.
Elle nui tendit sa main sale et, en observant ses doigts fins, il eut bien du mal à croire qu'elle était la cause de tout ça. Comme l'étiquette l'ordonnait, il prit délicatement la main de Jane et y approcha ses lèvres dans l'attention d'y déposer un baiser.
- Aaaah ! Mais il fait quoi lui ?
Jane retira sa main si prestement qu'elle envoya sans faire exprès qu'elle envoya une torgnole dans la bonne bouille joufflue du lieutenant qui exécuta un magnifique salto arrière suivi d'un triple axel digne de Brian Joubert avant de se rétamer violemment dans le ray grass.
- Oups...
Elle se tourna vers les soldats qui avaient cessé tout exercice et regardaient maintenant leur lieutant battre des jambes, enfoncé dans la terre jusqu'aux épaules.
- Qui vous a dit de vous arrêter bande de moules ?!! Trois tours du pré, et que ça saute !
Les foulées reprises, encore plus énergiques et hautes qu'avant.
- Hop hop hop hop !!
Elle se dirigea vers le lieutenant, et, le tirant par une jambe avec une consternante facilité, elle le remis sur pieds.
- Excusez-moi j'ai été un peu suprise.
Elle entreprit de le débarrasser de la terre qui recouvrait ses vêtements en lui donnant de grandes claques, qui manquaient à chaque fois de le faire tomber.
- Vous savez, dit-elle en se mettant dos à lui pour le laisser tranquillement recracher toute la terre qu'il avait avalé, les soldats c'est pas compliqué. C'est des bons gars dans le fond, suffit juste de leur donner un peu de motivation vous croyez pas ?
Elle se retourna. le lieutenant avait disparu. En jetant un coup d'œil vers la troupe, elle remarqua qu'un des éléments avait une allure nettement supérieure aux autres. Le lieutenant.
- Pfff, voilà ce que c'est que de rendre service. Et même pas un petit merci.
Sur ces mots, elle tourna définitivement le dos à la ville et s'enfonça dans le bois, suivant un petit sentier à peine visible.
Elle avait à peine fait quelques pas qu'elle buta dans une racine et s'étala de tout son long.
- C'est pas vrai ?! Même la forêt a décidé de m'emmerder aujourd'hui !
Elle se releva et donna un coup de pied latéral dans le tronc qui avait osé faire pousser la racine dans laquelle elle venait de se prendre les pieds.
Un craquement sinistre se fit alors entendre.
- Oups...
L'arbre tangua dangereusement puis tomba sur son voisin qui tomba sur son voisin. Un grondement sinistre jaillit de la forêt tout entière.
- RUN AWAAAAAAAAAAAAY !!!
Tel Indiana Jones, elle se mit à courir comme une dératée, les arbres tombant un a un derrière elle sans jamais l'atteindre. Quand elle eut atteint hors d'haleine l'autre côté de la forêt, elle se retourna. Tous les arbres sans exception étaient au sol.
- Et ben... J'espère que les gens d'ici ne dépendent pas du cours du bois... En tout cas avec tout ça ils vont pouvoir construire plein de mignons petits chalets pour les touristes en hiver. Où alors un magnifique château d'été... Ouaaaaaah...
Elle bailla à s'en décrocher la machoire.
- Dodo.
Elle se laissa tomber au sol et deux secondes après, un ronflement digne d'un bison volant bourré sortait de sa bouche.

42 lignes

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Yuke: ptdr j'adore! Continue XD (pour l'instant t'es à environ 85XP ;) )

Quelque chose était en train de passer dans ces cheveux. C'était dur et humide (nan c'est pas ce que vous croyez). Cette chose ou cette partie de chose ne semblait pas du tout effrayée par les ronflements de Jane. Un coup de la chose la fit basculer sur le côté et ouvrir les yeux.
- AAaaaaaaaaaaah !!!
La chose se releva, s'avérant être le museau d'un ourse roux, pesant dans les 600 kg (qui est aussi le poids moyen idéal d'une vache laitière mais on s'en fou !), et qui, debout sur ces pattes arrières devant mesurer plus de 3 m 50. La bête semblait tout aussi paniquée.
- Gnouuuuuuuuuuuuuuuuuumf (oui c'est malheureux, je n'ai aucune idée du cri d'un ours roux... jsuis pas abonnée à National Georgaphique, mon père a pris à la place la chaine parlementaire) !!!
- Aaaaaaaaaaah !!!
- Gnouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuumf !
- Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah !!
- Gnouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuumf ! (j'espère que ça compte comme une ligne de RP)
- Mamaaaaaaaan !!
- Gnounf gnoumf !!
Généralement quand les gens disent "mamam" précédé ou suivit de "aaaaaaaah" c'est qu'il vont prendre leurs jambes à leur cou. Mais contre toute attente, Jane se pencha en avant et tomba dans les bras de l'ourse (oui nous avons vérifié c'est une femelle) qui semblait avoir perdu toute trace d'agressivité et de peur et qui serra la jeune femme dans ses bras.
- Ma gnite yayan, répéta 3 ou 4 fois Jane, la tête enfoncée dans la fourrure épaisse et soyeuse (et rousse aussi) de sa "maman".
Hé oui, Jane a été lachement abandonnée par ses parents, sa mère ayant accouché sous X (pas les rayons ni les films enfin ! Ca veut dire qu'elle s'est présentée à la materinité en disans : "Bonjour je suis Anne Onyme, je souhaiterai mettre bas."). Cette femmelle ours ainsi que son mari Papa Ours et son fils Bébé Ours l'ont accueilli pendant 12 ans de sa vie. Elle fut tristement découverte par une petite fille aux boucles d'or vennue boire de la soupe et casser des lits (que voulez vous ?! y'a plus de jenesse !) dans la tannière des ours. Mais passons... On va pas raconter toute l'histoire quand même ! (pardon ? c'est déjà fait ?)
Malheureusement la séance calin fut de courte durée. Les oiseaux se mirent soudain à piailler. Tous les habitants de la forêt savaient ce que celà signifiait : des humains !
Jane se déssera de l'emprise de l'ourse pour la laisser fuire, alors qu'elle se dirigeait dans l'autre direction, à la rencontre des humains qui osaient pénétrer dans leur sanctuaire. Pleine d'assurance, elle attrapa une liane et poussa un cri.
- Aaaaaayayaaaaaaaaaa !
*Jane, Jane, Jane of the forest, Watch out for that tree!*
Jane se pri le tronc en pleine poire. Incrustée dans le bois, elle tenta de bouger un membre.
- craaaaaac
Sous le choc de l'impact, le tronc n'avait pu résister et commençait à pencher vers l'arrière. Jane eut soudain un éclair de lucidié. pusiqu'il y avait des humains dans le coin (et très certainement des maîtres de la terre) elle n'avait qu'à appeller à l'aide. Mais après avoir avalé quelques écorces et deux trois larves bien grasses (c'est délicieux on dirait du veau !), elle se résigna.

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Et tandis que l'arbre tombait lentement, les branches le retenant cassant l'une après l'autre sous son poids, Jane vit toute sa vie défiler devant ces yeux. Elle se remémora ses meilleurs souvenirs (la fois ou elle avait appris a marquer son territoire et avait malencontreusement uriné en plein milieu d'une colonie de fourmis rouges, ou cette autre fois où elle avait ramené sa première proie à la maison -un crapaud séché écrasé par une charrette) mais aussi ses plus mauvais (son premier bain, sa première robe...). Son cerveau ayant vite fait le tour de son insipide vie (c'est pas faux !), il passa aux prédictions futures (on lui a greffé la moelle de Nostradamus !). Elle commençait à se demander qui était "l'Homme au Culus" quand quelque chose arrêta la chute de l'arbre.
- haaaan chef comment vous être trop fooort !
- Fayot !
Le chef trop fort ne sembla pas remarquer la présence de Jane dans le tronc, et commença à soupeser l'arbre, faisant à chaque fois rentrer un peu Jane dans l'arbre. Celle-ci commença à se demander si elle n'allait pas finir par traverser le tronc et ressortir de l'autre côté, quand le tronc fit un énorme mouvement en avant.
- Hop !
Hé oui, le Earth Kingdom c'est comme en Alsace, ils aiment bien dire "Hop".
La vitesse du tronc était telle que Jane fut décolée du tronc et s'envola dans les airs. (Vers l'infini et au delààààà !)
- Ooooooh chef regardez !
- Une fille volante.
Le chef mis sa tête entre ses mains pour signifier "mais ils ont vraiment cons c'est pas possible !!"
Jane alla s'écraser au sol, la tête la première quand une main la rattrapa en plein vol. Par le pantalon. Qui naturellement craqua.
Jane atterrit sur le sol, la tête enfoncé dans l'humus et les fesses en l'air et à l'air. Sa figure tacheté de brun devint en quelques secondes rouge pivoine.
- Naaaaaaan mais vous êtes malaaaaaaades !!!!
Elle se releva derechef, tenant d'une main son pantalon (ou de moins ce qu'il en restait), cracha la terre qu'elle avait avalé et se planta devant les 3 soldats.
Le plus grand, qui semblait être le chef, se mit à genoux devant elle et lui pris la main.
- Je suis vraiment navré mademoiselle !
*geste tragique de poignet sur la tempe, la tête en arrière*
Il se retourna et ses deux sous fifres l'imitèrent mollement, sans aucune conviction.
- Oh oui nous sommes vraiment désolés...
Jane souris et agita son bras. Ce qui devrait avoir pour effet de faire voler ce petit péteux jusqu'à sa garnison. Mais il ne se passa rien.
L'autre avait commencé à pleurnicher et à se moucher dans sa main. elle regarda les soldats, l'air surpris et plutôt indigné. Ils haussèrent les épaules.
- Lâche-moi...
- HUhu uhu uhu... Si ma pauvre mère nous voyaiiit.
Il eut un hoquet
- Mamaaaaaaan :'(
Jane trouvait que tout ça frisait le ridicule et devenait donc plus insupportable.
- Lâche moi !!!!
Elle tenta un coup de pied latéral, mais l'homme ne bougea pas. Il la regarda s'exciter sur lui, les yeux encore tout humides. Il lâcha sa main.
- Excusez-moi nous n'avons même pas été présentés.
Il tena de reprendre la main de Jane, mais celle-ci la planqua derrière son dos.
- je m'appelle...
Il laissa échapper un dernier hoquet.
- je m'appelle...
Il se redressa
- je m'appelle...
Jane commença à se demander si il connaissait son prénom.
Tout à coup, il tomba sa chemise avec l'aisance de Jim Carey quand il fait le strip-tease style dieu grec dans Bruce tout puissant. La masse de muscles était impressionnante. L'homme pris une pause de bodybuildé (peut être au cas ou y'aurait des paparazzis dans le coin...) et dit d'une voix claire :
- je m'appelle Jean Sébastien Armmorethanstrong.
Des étoiles brillaient tout autour de lui. Il changea de positions plusieurs fois, faisant saillir les veines. je suis lieutenant au camp voisin de Babaorhum.
Jane siffla, époustouflée.
- Et nous nous sommes...
Les deux gus du fond se mirent en position.
- Afin de préserver le monde de la dévastation...
- Afin de rallier tous les peuples à notre nation...
Ils levèrent les bras, tentant de reproduire des mouvements de Pom Pom Girls. Ils les baissèrent moins vite quand ils aperçurent que la demoiselle ne les regardait plus.

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Jane restait sans voix devant les pectoraux de Jean Sébastien. Elle n'avait jamais vu une telle masse musculaire sur un seul homme et se dit que si elle en avait été un, elle aurait voulu ressembler à celui-là. Jeans Sébastien quand a lui avait les yeux qui redevaient humides. Pour la première fois de sa vie, une femme (en dehors de sa maman) le trouvait parfait. N'en pouvant plus, il tomba à genoux devant Jane.
- Mademoiselle, voulez-vous m'épouser.
Le visage de Jane se figea, puis elle cligna des yeux.
- Pardon ?
Elle fit un pas en arrière. Jean Sébastien s'avança sur les genoux.
- Voulez-vous devenir ma femme.
Jane pris un instant de réflexion. Elle s'imagina en femme parfaite, toujours avec un petit tablier en train de cirer le parquer ou de faire la popote.
- Mmm laissez-moi réfléchir.
Jean Sébastien resta pendu à ses lèvres.
- Non.
Elle se mit à courir à travers la forêt comme une dératée, s'enfonça toujours plus dans la forêt. Elle prit quelques secondes pour regarder si quelqu'un la suivait. Mauvaise idée. Elle dégringola le long d'une ravin et perdit conscience.
Lorsqu'elle se réveilla...

FIN du RP

(la suite à parâitre bientôt dans les chroniques :) )

18 lignes

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YUke: Elda+150XP