Le réveil de Wang Emdeiher était plutôt prématuré par rapport aux estimations qui avaient été annoncé, cet homme n'était vraiment pas comme les autres. Kalae qui venait de se défaire de l'étreinte du jeune soldat semblait très reconnaissante envers le jeune homme qui lui avait peut-être sauvé la vie et c'est avec maintenant beaucoup de précautions et une distance de sécurité.

Le convoi était fin prêt, tous les hommes de Nasso étaient à présent sur le pont, chacun leur tour, ils montaient leurs petites affaires sur la calèche. Des provisions furent aussi chargés dans des sacs bloquant l'émission des odeurs de nourriture afin d'éviter d'attirer des prédateurs. Après que les préparatifs furent achevés, les terres étaient visibles au loin, afin d'accoster en toute sécurité, le navire devait ralentir peu à peu la vitesse. Le débarquement au port devrait attendre encore deux heures, ce qui équivalait au temps pour parcourir la distance entre leur point actuel et le port auquel on ajoutait le temps d'amarrage.

Le capitaine amputé ne cessait de regagner en couleur et donnait proportionnellement de plus en plus d'ordres prouvant qu'il était encore tout à fait apte à diriger son navire, le rapport de Nasso ne pourrait qu'être en la faveur de ce militaire des plus valeureux lorsqu'il conterait ce passage. Shiro avait décidé d'aiguisé le nombre incalculable d'armes qu'il possédait sur lui pendant le laps de temps qui les séparait du port, Toru avait prit un peu de hauteur et trouvait un coin d'où il pouvait être à la fois au calme sans perdre sa vision sur le prisonnier. Nasso envoya Kazuo et Onzu II, les meilleurs amis du monde, chercher les quatre chevautruches qui devaient encore être dans l'écurie du navire. Nasso et Kalae, eux, s'assureraient de la surveillance du prisonnier pourtant déjà visible et surveillé depuis de nombreux points du navire.

Les deux envoyés à l'écurie étaient côte à côté dans les couloirs qui allaient des mener à l'écurie, Kazuo ne cessait de déblatérer les ridicules aventures qui lui étaient arrivées avant et pendant son entrée dans l'armée ce qui avait le don d'exaspérer et d'attiser la haine que Onzu II semblait porter au jeune homme. Le jeune Kazuo fut violemment projeté contre le mur d'acier par Onzu II qui écrasait alors son cou contre le mur tout en permettant au jeune homme de respirer.

" Ferme là! FERME LÀ! " S'exclamait le garçon emplit de haine avant de reprendre après un bref instant d'arrêt " Quand mon père apprendra tout ce qu'il s'est passé ici, toi et tous les autres vous aurez des problèmes. "
" Quoi? " questionna alors le jeune homme à la fois intéressé de savoir quel était sa faute et qui était le père de Onzu.

Le fils du feu qui avait agressé Kazuo abaissa son bras qui jusque là avait prit appui sur la gorge de jeune homme, il semblait contrarié comme si il en avait trop dit et que la question du jeune homme l'avait ramené à la raison. Ce qu'il dissimulait, lieu seul le savait sur ce navire, fils de nobles, il aspirait à de hautes fonctions mais sa non maitrise du feu lui imposait de subir bien plus de missions pour y accéder. Sa haine envers le jeune soldat venait sûrement dans un premier temps de sa médiocrité alors l'apercevoir maitriser le feu avait sûrement rendu l'homme amer. Dans la fiche de présentation du jeune homme que Nasso avait reçu, il n'avait pas été renseigné l'origine de ses parents, chose qui n'était pas rares, cela avait pour but d'éviter les "préférences" et il était sûr qu'avec un tempérament comme celui-là, il n'allait pas être "préféré" aux autres.

" Contentes-toi de la fermer et d'avancer! " dit-il sous un ton autoritaire alors qu'il n'avait pas un grade supérieur au jeune homme.
" Quand le com... " commença à s'exprimer le soldat Kazuo avant d'être coupé par le soldat Itori.
" Tu ne diras rien au commandant, sinon... " s'arrêta Onzu II en mimant avec sa main sous sa gorge une menace de mort.

Le jeune homme peu confiant en lui laissait transparaitre sa peur, le rendant ainsi d'autant plus vulnérable à celui qui était censé être un camarade de mission.

Les deux jeunes hommes sortirent avec les quatre chevautruches par une trappe menant directement de la cale au pont. Kalae remarqua au bout de plusieurs minutes que Kazuo ne semblait plus aussi jouissif que par le passé, son mal de mer lui reprenait-il? Cela ne lui sembla pas assez important pour le signifier au maitre du feu qui avait entamé une nouvelle inspection du convoi et des bêtes comme si tout devait être parfait.

Ils entrèrent bientôt dans le magnifique port alors qu'il devait être un peu plus de quatre heure de l'après-midi, le soleil illuminait généreusement le petit port de commerce renvoyant une lumière jaune-orange dû aux teintes des habitations faîtes dans la pierre locale. Il s'agissait là d'une tout autre culture que celle du feu, les plus aguerris ne trahir aucune émotion, ayant déjà eu l'occasion de contempler ce genre d'infrastructure bien que les soldats du feu n'avaient eu qu'en de rares occasions le droit de fouler le sol du Royaume de la Terre.

Le capitaine hurlait ses ordres depuis la passerelle de commandement agitant son unique bras pour les transmettre en plus de sa forte voix. La population locale commençait à se rassembler sur les quais attirée par l'arrivée du navire aussi exotique, bien que certains préférèrent rentrer chez eux et s'enfermer à double tour. Les navires du feu même commerciaux n'avaient pas souvent l'autorisation d'accoster dans ce Royaume dû au blocus illégal des maitres de la terre qui avait déjà provoqué bien des tensions entre les deux nations, blocus souvent contourné à l'aide de dirigeables et parfois même avec l'un des puissants mais rares sous-marins de la marine du feu.

Un tel afflux de population n'était pas une chose bonne pour les missionnés qui devraient une fois de plus assurer dans des conditions assez tendues la sécurité de leur convoi et de la population même si ce n'était pas la leur. Onzu II décidément décidé à être de mauvaise humeur semblait mépriser cette foule aussi. Tous les hommes de Nasso reprenaient leur place, Toru à l'avant avec lui, Kalae et Kazuo sur l'avant de la calèche et Onzu et Shiro en arrière pour observer le prisonnier et sécuriser le convoi d'attaques par derrière tandis que le capitaine terminait de donner ses ordres d'amarrages.

Une fois le grand navire de guerre immobilisés, nous avions eu l'accord du commandant pour débarquer. Seulement la foule qui s'était crée en bas n'était pas un avantage. Le soldat Itori laissant échapper un fort grognement. En l'entendant je m'étais retournée, curieuse de connaître l'auteur de cet expression colérique, même si la réponse semblait logique.

-Qu'est-ce que tu me veut?! Agressa Onzu avec violence en apercevant mon regard posé sur lui.
-Calme toi. Avais-je répondus de façon caractériel comme pour lui faire comprendre de ne pas me parler sur ce ton. Je ne faisais que me retournée.

J'étais revenue dans ma position initial, la tête droite et face au paysage. Kazuo me regarda du coin de l'œil silencieusement. Il était évidement que quelques chose le tracassait, mais quoi? Alors même que nous n'avions toujours pas quitter le navire, son coté jovial qui divertissait et comblait les blancs lorsque le silence gagnait l'équipe finissait par marquer un vide.

Nasso et Toru furent les premier a descendre du navire pour tenter de former un passage pour le convois spécial, face au deux impressionnants maître du feu les habitants avaient fini par formé une ligne bien droite, laissant un chemin assez large pour passer en toute sécurité. Le capitaine du navire nous souhaita un bon voyage aussi qu'une bonne mission. Et de la où il était il salua avec son unique bras le commandant Lumens déjà a terre, surveillant la foule.
Le rhino-komodo ne cacha pas sa joie quand il comprit que nous reposions pieds à terre. Il descendit en tirant la lourde charge sans presque aucun effort et lorsque les roues du convoi furent au contact de la terre, notre voyage reprenait donc, même si en analysant bien la situation, il ne s'était jamais arrêter.

Nasso et Toru attendirent l'arriver du convoi pour avancer d'avantage. Onzu et Shiro s'assuraient que personne ne s'approche trop de la cage. Les habitants du royaume de la terre curieux des évènements dévisageaient avec attention le prisonnier que nous transportions. Quelques murmures se répandirent alors dans la foule comme une trainée de poudre, seulement nous n'y prêtions pas attention.
Une fois cette foule dépassée, nous avions quitter la petite ville portuaire sans qu'aucuns incidents ne se produisent, chose que Nasso me fit discrètement remarquer avec une pointe d'humour.

Sur les sentiers abrupts et sauvages, Kazuo retrouva au fil du temps son caractère jovial et « simple » qui faisait néanmoins de lui un compagnon de voyage agréable. Les rayons du soleil qui passaient entre les feuillage des arbres de la petite forêt que nous traversions se firent de plus en plus discret et progressivement, le ciel bleu s'assombrit laissant apparaître une à une les étoiles.
Ce fut donc après quelques heures de trajets que nous dûmes a nouveau descendre de nos bêtes ou de la diligence pour installer le petit campement.

Quelques sac de couchages furent sortit des affaires, un feu fut rapidement allumés pour pas que nous nous retrouvions envahit par la noirceur de la nuit. Ce fut Toru qui prépara le repas avec les vivres que nous possédions, un bol nous avait été servit a chacun d'entre nous. Tandis que Onzu avait été désigner à la courte paille par les autres soldats pour aller récupérer du bois. Bien évidemment le jeune homme présomptueux ne perdit pas une nouvelle occasion de mettre en évidence son mauvais caractère et son manque d'implication, mais il se résigna tout de même.

Nous mangions tous assit autour du feu, et parlions d'autres sujets que celui qui concernait l'assassin que nous transportions et la mission que nous exécutions. Le repas n'était pas un grand festin, mais il était cependant très bien préparer pour le peu de moyens que nous possédions. D'ailleurs Toru ne cessa de recevoir des compliments des autres membres du groupe à ce sujet. L'archet fut heureux de voir son travail apprécier par les autres membres avec lequel jusqu'à maintenant il était resté très silencieux, peut être a cause de son caractère solitaire, ou alors de la timidité?

Onzu ne tarda pas à revenir, s'apercevant que nous nous étions déjà installé, il posa le bois qu'il avait récolté dans un coin avant de s'assoir et de prendre sa part de nourriture, trop affamé pour faire une quelconque remarque.

A la fin du repas, je m'étais proposer pour ramasser les bols vide et les déposer dans un autre endroit, plus loin, pour pouvoir les laver plus tard.

-Commandant, combien de jour de marche nous reste-t-il? Questionna Shiro calmement.

Le commandant sortit de son armure une carte comprenant la nation du feu et la partie sud du royaume de la terre. Il la posa au sol pour que tout le monde puisse poser son regard dessus.

-Nous sommes ici. Répondit-il en posant son doigt sur notre position actuelle. Pour nous rendre jusqu'au Omashu je dirai.... 3 a 4 jours.

Les hommes acquiescèrent d'un hochement de tête. Nasso rangea alors la carte après l'avoir rouler à nouveau et reprit une discutions banal en compagnie de ses hommes.
La conversation qu'ils entretenaient étaient des plus sympathique, Nasso n'affichait pas en permanence cette dureté dont faisait preuve la plupart des commandants face a toutes situations, au contraire, sa sociabilité avait mit d'avantage ses hommes en confiance et avait formé une forme de respect.

Bien à l'écart de leur discutions j'avais remplit un nouveau bol pour le prisonnier qui lui n'avait toujours pas manger. Je lui avait tendu son bol a travers les barreaux de la cage en faisant attention a ses mouvements. Le prisonnier sans montré aucune agressivité s'empara du petit recipiant chaud avec un regard perçant.

-Jolie soirée n'est-ce pas. Dit-il en affichant son petit rictus.

Je n'avais pas répondu, et m'étais seulement contenter d'enlever ma main de la cage de fer.

-Vous me rappelez quelqu'un. Continua-t-il d'un on amusé.

Curieuse, je l'avais regarder. Son regard était perçant et profond et mettait presque mal a l'aise et pourtant il était bizarrement impossible de s'en détacher, comme paralyser.

-Quelqu'un?
-Une jeune fille avec les mêmes yeux bleus. Détailla-t-il avec amusement avant de s'approcher autant que la cage lui en donnait la possibilité.… Et le même parfum.
-Contentez vous de manger. Avais-je répondu en expédiant le criminel en comprenant que la personne dont il faisait référence était l'un de ses anciennes victimes.
-Elle était en revanche bien plus docile que vous.

J'avais couper net a cette discutions en tournant les talons. Toutes tentatives d'intimidation de la part de ce criminel étaient a chaque fois troublante et rendaient le personnage effrayant. Il rit silencieusement seul dans sa cage lorsque j'eus tourné les talons.
Le feu avait légèrement baisser en puissance depuis le moment ou il avait été allumé, Shiro mit une nouvelle petite buche ramassée par Onzu pour le ravivé, avant de partir avec ce jeune homme grincheux monter la garde cette nuit près de la cage en acier.

Habitué à un certain ordre et une certaine rigueur, les militaires déposèrent leurs sac de couchage l'un a coté de l'autre, formant une ligne parfaite près du feu. Kazuo était le plus à droite, et Nasso le plus à gauche. Toru et moi étions entre les deux, nous n'avions pas tarder a tous nous endormir pendant que les deux autres membres du groupe devaient rester éveiller une partie de la nuit. Alors que Nasso fut légèrement réveillé par mes cheveux qui chatouillaient quelque fois son visage.

La nuit était enclin à une douce quiétude et le sommeil de nos compagnons était bercé par le léger craquement du bois qui se consumait dans le feu qui vacillait dans une danse éternelle alors qu'aucun brins d'air ne venait le déranger. Le jeune Onzu II s'était affairé pendant les premières minutes de sa garde à effectuer son travail quotidien que lui avait gracieusement offert Nasso pour la plus grande choix du Rhino-komodo. Shiro adossé à un arbre ne lâchait le prisonnier des yeux que pour contempler ses belles lames de temps à autres, il avait prit son tour de garde sans exprimer la moindre émotion, son expérience de soldat lui avait apprit à ne prendre aucun ordre comme une corvée et il avait eu des ordres bien pire que de veiller sur un prisonnier qui n'avait nul moyen de s'évader.

Plusieurs fois avant même que minuit ne soit révolu, des bruits suspects attirèrent l'attention de Shiro suivit par la mise en garde d'Onzu qui considérait l'expert en arme comme le plus sage de tous les hommes de cette mission excepté lui, Shiro avait de grands défauts à ces yeux mais il était le moins incompétent. Aucunes menaces ne suivaient ces bruits, de petits rongeurs et mammifères en étaient généralement l'origine et c'est à chaque fois tout en douceur qu'ils abaissaient leurs armes de façon à ne faire aucun bruit.

Alors que la voûte céleste avait endossé son plus bel apparat nocturne, que les étoiles étaient des plus lumineuses, le prisonnier abaissa les yeux vers le trou des latrines internes de sa cellule, bien trop étroit pour tenter la moindre évasion par là, il commença à parler dans un dialecte déjà employé précédemment et relevant toujours du mystère pour nos compagnons. Avertit par cette particularité de l’homme, Shiro décida de les ignorer tant qu’elles restaient à un volume tenant presque de l’inaudibilité, tant que cela ne risquait pas réveiller les personnes actuellement en train de se reposer. Onzu se demandait de son côté si l’homme n’était pas en train de faire une prière avant de faire ses besoins, ce qui lui paraissait la chose la plus plausible et la plus stupide.

" Tu as vu ce crétin. " s’exclama-t-il sans gêne de façon bien audible pour l’assassin pourtant deux fois et demi plus âgé que le jeune homme.
" Silence Onzu II , il y a quelques choses dans ses paroles, je ne sais pas ce que c’est…" répondit Shiro extrayant son dos de l’appui confortable de l’arbre.

Wang Emdeiher semblait n’avoir nullement porté attention aux deux hommes et avait poursuivit ses proliférations d’une façon toujours aussi peu audible et avec un rythme régulier. L’incantation prononcée ne changeait jamais d’un soir à l’autre, quel était l’objectif de ces phrases, nul ne le savait mis à part Wang, sombre assassin ayant fait couler énormément de sang à travers le monde et en majorité ici, dans l’immense Royaume de la Terre.

Le vieil homme s’arrêta net, ouvrant grand les yeux et fixant à présent Shiro d’un regard à la fois vide et perçant déstabilisant l’homme pourtant difficilement perturbé. Focalisé sur le regard, ni Shiro ni Onzu II ne remarquèrent une légère brise en provenance de sous la cage qui effectuait un léger balayage des poussières à terre, telle une aura que l’homme aurait dégagé et se répandant jusqu’à nos compagnons endormis.

La brise déplaça à nouveau les cheveux de la fille de l’eau mais cette fois-ci en masse sur le visage du fils du feu qui se réveillait en émettant un petit grognement d’agacement, ce n’avait plus rien de petit chatouillement cette fois, c’était une tentative d’assassinat. Le maitre du feu peu reposé releva alors son buste, se débarrassant ainsi de la chevelure bien entretenue de la fille de l’eau et aperçut ses deux subordonnés immobiles avec un regard fixé sur la cage. Une telle implication dans la surveillance ne l’étonné pas de la part de Shiro mais Onzu II semblait totalement aspiré par sa tâche.

*Qui l’aurait cru* pensa Nasso au sujet de Onzu II avant de se recoucher.

Tandis que l’homme rabaissait son buste tout en veillant à ne pas coincer en dessous de sa personne la chevelure de Kalae, il aperçut comme un mouvement mais étant encore dans les nuages et s’apprêtant à rejoindre de nouveau les bras de Morphée, l’homme reposa la tête contre son oreiller sans y prêter attention.

Ces yeux se refermaient peu à peu alors qu’il avait une vue splendide sur la dangereuse chevelure de son amie mais avant qu’ils ne furent totalement clos, un léger tremblement de terre, à peine perceptible lui fit rouvrir les yeux en grand et à nouveau relever le buste.

*Qu’est-ce que…*

Le spectacle qui s'offrait devant lui relevait du surnaturel et pourtant ni le soldat Shiro ni le soldat Itori ne semblait le remarquer!

"Réveillez-vous" Ordonna Nasso afin que tous se réveillent, l'ordre avait été dit tellement fort qu'il avait ramené les deux gardes de la cage à la réalité.

*Qu...* pensèrent-ils.

Le sommeil dans lequel j'étais plongé était des plus reposant. La présence du feu à nos cotés maintenait une température agréable durant les nuits qui avait toujours tendance à se rafraîchir légèrement. Le coup de vent soudain n'avait même pas réussit à me réveiller, tout comme Kazuo et Toru qui dormaient profondément. Ni même le fait que Nasso avait prit délicatement mes cheveux pour les déplacer ne m'avait perturber.
Reposée comme je ne l'avais pas été depuis longtemps rien ne pouvait me réveiller, du moins c'était ce que je pensais.

- Réveillez-vous! ordonna le commandant à plein poumons.

Je m'étais réveillé dans un bon, gigotant les bras pour me redresser mon buste maladroitement. Mon cœur allait manquer d'éclater tant j'avais été surprise. Kazuo fut lui aussi réveillé dans un sursaut. En se redressant violemment le jeune homme cogna sa tête contre la mienne avant de retomber dos sur le sol de par la douleur, il se plaignit silencieusement tandis que j'avais porter mes mains à l'endroit du choc et frottais vivement pour tenter de faire passer la douleur.

-Que.. .qu'est ce qui se passe Nasso? Avais-je questionner vivement toujours en frottant le haut de ma tête.

Ce fut la première fois depuis le début de notre mission que j'appelais le commandant par son prénom devant toute l'équipe. Dans la frénésie de l'action j'en avais oublier l'appellation de « commandant » auquel je devais moi aussi me soumettre. J'ignore si ce détail avait été relever par les autres membres et à vrai dire je n'y avait même pas penser et Nasso non plus.

-Il y a quelques chose d'anormal. Répondit le maître du feu en se redressant.

Shiro et Onzu sortit de leur léthargie depuis l'appel alertant du commandant. Il regardaient désormais autour d'eaux comme si ils appréhendaient l'idée que quelqu'un ou quelque chose jaillisse des bois pour attaquer, mais n'en fit rien. Exaspéré par cette situation plus qu'étrange Onzu II s'avança à grande enjambées vers la cage du prisonnier avant d'accrocher les barreaux avec poigne.

-QU'EST CE QUE TU FABRIQUES ENCORE PAUVRE FOU! Hurla-t-il avec rage en entendant toujours le criminel réciter dans un petit murmure ses incantions.

En guise de réponse, l'assassin s'arrête doucement de marmonner. Un silence de mort envahit alors les lieux, ni le vent, ni le bruits des flammes et plus aucun des animaux nocturnes n'osaient affirmer leur présence en emmenant de son. Ce calme plat et sombre était perturbant. Kazuo, Toru et moi nous étions lever à notre tour observant la scène. La saute d'humeur du soldat Itori avait été agressive, et nous avait laisser tous curieux d'apprendre la réponse de wang emdeiher.

Sans que nous nous en rendions compte, le feu qui continuait de bruler dans notre dos avait diminuer de volume rapidement, comme si un voile été venu étouffer les flammes. Emdeiher releva le regard vers le jeune homme au comportement hautain, et il le fixa d'un regard agressif et menaçant. Le jeune homme surprit par un tel regard resta quelques instants figé.

-Soldat Itori! Appela Nasso. Éloignez vous de la cage.

Le soldat ne bougea pas, ses yeux plongés dans celui du criminel et a nouveau plonger dans un état second.

-ITORI! Grogna Nasso sur un ton plus autoritaire.

Emdeiher se mit à rire sournoisement avant de reprendre quelques incantations différents. Onzu se décrocha des barreaux et affichait une expression étrange sur son visage. Il s'avança d'une démarche raide et vacillante vers Shiro qui curieux se laissa approcher.

-Onzu? Questionna l'épéiste en voyant son camarade d'équipe s'approcher de lui.
-Attaque le. Ordonna calmement Wang d'une voix presque surnaturelle.

Comme posséder, le jeune soldat s'exécuta, il sortit de son fourreau son sabre court et d'un geste brutal il brandit son arme vers l'épéiste qui esquiva l'attaque de justesse, surprit.

L'attaque du soldat Itori en réponse à l'ordre émanant de Wang Emdeiher avait prit tout le monde de court tandis que l'assassin semblait se délecter de la vision de son œuvre bien qu'il semblait dans un état second.

Après son esquive, l'expert en arme n'avait pas tardé à dégainé bien que toujours dans l'incompréhension et il avait bien fait, le jeune soldat avait déjà prit pour initiative de charger une nouvelle attaque à destination de son adversaire , cette fois-ci, il fendait l'air transversalement avec son sabre. Pendant ce bref instant d'incompréhension, Shiro ne fit que dévier le fer de la lame de son adversaire avec les siennes.

" Onzu! " S'exclama alors Kazuo à son tour dans l'espérance de la faire revenir à la raison alors que Nasso et Kalae comprenaient au fil des secondes qu'il ne devaient pas être maitre de ses mouvements et que l'assassin devait d'une manière ou d'une autre en être le responsable.

Il ne fallut pas longtemps à Shiro pour se ressaisir et c'est en deux mouvements d'épées bien placées qu'il ôta à son adversaire sa lame et pointa l'une des siennes sous la gorge de ce dernier. Le soldat Itori visiblement toujours sous influence et à priori sans échappatoire commença alors à faire appui sur la lame comme si son souhait était qu'elle lui traverse la gorge. Là n'étant pas le souhait du maitre d'arme, il cessa de maintenir fermement son arme contre le jeune homme qui profitait de cette occasion pour commencer un combat au corps à corps.

" Toru! " Interpela Nasso en faisant des signes à l'homme pour lui demander de veiller sur le prisonnier avec son œil affûté pendant qu'ils allaient tenter de maitriser le possédé.

L'homme arma son arc d'une flèche et tendit la corde posant sur le prisonnier un œil attentif, prêt à décocher à l'ordre de son commandant bien que cela soit un dernier recours.

Kalae, Kazuo et Nasso arrivèrent en renfort de Shiro qui dans un combat sans arme se retrouvait affaibli accueilli cette aide avec plaisir. Nasso avait attrapé le jeune homme par le cou, Kazuo et Kalae tenait fermement un bras chacun. Cette phase de la capture s'était révélé d'une facilité déconcertante mais le deuxième phase qui était l'immobilisation se révéla bien plus compliqué. Le jeune homme avait la force de trois, il arrivait encore à se mouvoir alors que les trois personnes arrivaient en renfort tenté de le faire tomber en arrière en le tirant par les bras et le cou.

Après plusieurs tentatives combinées, Le jeune homme fut finalement renversé à terre. Ne perdant pas de temps, ils le mirent à plat ventre contre le sol afin d'essayer de lui mettre des entraves aux mains et aux pieds. Et alors que Shiro avait entreprit de prendre la tête du jeune homme entre ses mains afin d'inspecter son regard vidé de toute présence, le jeune homme s'attaqua au pouce du militaire avec ses dents. Le fils du feu enleva avec célérité son doigt victime d'un tel acte, mis à part une légère coupure et une douleur vive visible aux yeux de tous, il ne semblait pas avoir grand chose. Mais à peine quelques secondes après qu'il ait remonté son pouce en hauteur pour l'inspecter, le soldat Itori tomba dans les vapes totalement inconscient et c'est avec surprise que Nasso dut se jeter en arrière afin d'esquiver la lame de Shiro qu'il venait de sortir et d'envoyer à vive allure.

" Qu'es-ce que tu fais! Le commandant n'y est pour rien dans cette morsure! " s'exclama Kazuo pensant que Shiro rendait le commandant responsable de sa douleur.

Mais à la vue du regard du soldat expérimenté, Kalae et Nasso comprenaient ce qui avait possédé Onzu II, quoi que ce soit, possédé à présent l'expert en arme. Pourtant, ce dernier n'avait pas pu être hypnotisé alors qu'était-ce? La maitrise du sang? Fort improbable car d'ordinaire les sujets sont toujours libre de leur parole...

Le maitre d'arme semblait avoir verrouillé sa cible, le commandant, il chargeait sur lui sans cesse mais contrairement à Onzu, ce dernier se méfiait aussi de ses arrières et se protégeait ainsi des attaques de Kalae qui espérait bien l'immobiliser. Nasso n'avait pas vraiment beaucoup de choix dans cette bataille, sa maitrise des lames n'étaient pas des plus extraordinaires et sa maitrise incapable d'immobiliser un adversaire sans lui asséner de graves blessures. C'est donc au corps à corps qu'il envisageait le combat tout en se protégeant de son adversaire grâce à son armure qui avait mainte fois prouvé sa solidité.

Plusieurs minutes s'étaient écoulés depuis le début de sa possession, les esquives du maitre du feu à l'aide de son armure commençait à provoquer des douleurs à son avant bras qui bien que protégé par l'armure devait amortir les coups. Kalae tentait toujours mais sans succès d'immobiliser par la glace le soldat Shiro mais rien à faire, c'est comme si il avait des yeux dans le dos pour lui dire quand bouger. Nasso se rendait bien compte que si ils n'arrivaient pas à prendre le dessus rapidement, il serait bien obliger de se défendre autrement, ce qu'il ne souhaitait vraiment pas.

Les réflexes de Shiro étaient des plus impressionnant, il semblait presque impossible d'arrêter cet homme lui aussi prit de violente pulsions meurtrières. Tous les piques de glaces qui lui étaient lancés furent brisés sèchement en deux par les armes du fils du feu, les petits murs que glaces que j'arrivais à lever avec la portion d'eau qui m'était limitée furent également détruits par la force devenu surhumaine du soldat.

Nasso, esquivait avec souplesse les lames tranchantes qui fendaient l'air et les voyaient passer seulement à quelques centimètres de son visage.
L'épéiste, semblait pour une raison étrange se déchainer sur le commandant avec une rage plus qu'inquiétante, presque de la haine. Il était évident qu'il n'était pas lui même Shiro avait été jusqu'à maintenant l'un des hommes les plus matures du groupe après Nasso comment tout ceci était possible?

Nasso réussit à attraper le poignet de Shiro et a lui ôter l'un de ses armes, le soldat ne fut même pas surprit, aucune émotion ne transparaissait sur son visage, il se contenta de sortir de son fourreau une nouvelle épée sans donner à Nasso le temps d'analyser la situation.
Il frappa son commandant au menton, l'homme recula alors avant de placer sa main sur le bas de son visage espérant faire passer la douleur du coup qui semblait intense.
Déstabilisé par ce coup violent, Shiro en profita alors pour concentrer son attention sur son commandant avant de le charger en brandissant ses armes. Je me devais d'intervenir, prit par surprise Nasso n'aurait pas le temps de réagir.

Dans un élan de folie, poussée par l'adrénaline et une témérité presque imprudente je m'étais jeter sur le dos du soldat. Solidement accrochée à son coup, je t'entais de le stopper et de bloquer ses mouvements, cherchant uniquement a défendre mon ami qui avait été déstabilisé pendant son combat et qui était donc pendant quelques courtes secondes vulnérable.

Shiro d'abord quelque peu surprit chercha a se remuer pour tenter de me faire tomber, mais s'apercevant très vite que j'étais bien accrochée, il passa son bras dans son dos, empoigna ma tunique avec force et m'arracha de son dos pour ensuite me jeter plus loin comme nous le ferions avec un vulgaire objet.
Nasso alors remit du coup qu'il avait reçut eu juste le temps de me voir éjecter violemment avant que Shiro ne reprenne son attaque qu'il pu alors essayer de contrer.

J'avais atterris violemment contre les barreaux de la cage de l'assassin, mon dos cogna le fer en même temps que je lâchai un cri de douleur. Crispée, je m'étais doucement laissée glissée, Une main passa autour de ma taille, comme pour m'empêcher de me décoller des barreaux et de glisser d'avantage, et une autre passa dans mes cheveux pour pouvoir englober mon menton.
D'abord trop sonnée pour analyser la situation j'avais très vite compris a qui appartenait ses mains et c'est dans un sursaut que je tentais de m'en débarrasser.

-Lâche-là! Ordonna Toru en menaçant Wang Emdeiher de sa flèche tendue.

Le meurtrier dépassa son visage des barreaux autant qu'il lui était possible, bloquant mon corps et mon visage il m'était impossible de bouger. Il approcha ses lèvres de mon oreille avec une lenteur presque diabolique.

-Ils vont être heureux.... oui, encore une.
-Ils? Répétais-je sans comprendre ce qu'il cherchait a dire.

Toru, n'entendit pas les mots de Wang, Shiro et Nasso faisaient déjà un vacarme affreux durant leur combat et la voix de l'assassin semblait disparaître dans la nuit.

On ne peut pas tricher avec eux.... Tu ne peux pas.

Toru me lança un regard, cherchant à savoir ce qui était dit, moi même je ne comprenais pas. Une étrange sensation envahit mon corps et mon esprit. Mon rythme cardiaque s'accéléra très rapidement, mes muscles se raidirent très rapidement.

-To...Toru. Avais-je prononcer comprenant que quelques chose d'étrange était en train de m'arriver.
-Lâche-là, où j n'hésiterai pas à t'achever!
-Très bien soldat, très bien...

Wang relâcha doucement son emprise, et mon resta corps sur place, sans bouger.

-Kalae? Questionna Toru sans baisser son arme.

Qui était Kalae? Qui était cet homme? Qu'est ce que je faisais ici? Mon esprit perdait peu à peu tout ce que j'avais jusqu'ici connu, il ne m'appartenait plus, et bientôt tout ceci s'apprêtait à disparaître. Une voix étrange résonna dans ma tête, m'ôtant tout réflexions, toute analyse et tous sentiments. Je n'étais plus. Une force s'était emparée de mon corps et de mon esprit, comme plongée dans un sommeil profond, je ne pouvais plus intervenir laissant mon corps être manipuler par quelque chose.

-Kalae, pousse toi de là! Rouspéta l'archer pour plus que je ne sois a porter du criminel.

J'avais relever mon regard à la fois vide de vie mais pourtant étrangement habité sur cet homme qui m'étais désormais inconnu.

-Tue-le, et libère moi ensuite. Ordonna le criminel comme si la demande était des plus banale.

Cette voix je la reconnaissais, oui, c'était la sienne.... l'homme aux mains salies par des dizaines de meurtres. Il était impossible de ne pas résister à cette voix nourrissante pour cette chose qui avait endosser mon enveloppe corporelle.
Comme une sauvage, je m'étais attaquer au jeune homme qui pourtant avait essayer de me défendre. En le bousculant, lui et son arme la flèche partit sans crier gare, malheureusement son changement de trajectoire fit en sorte qu'elle fendit les airs tout droit sur le commandant, toujours harceler par Shiro.

Deux des quatre membres encore éveillés du groupe semblaient être posséder par cette force mystérieuse dont Emdeiher connaissait la cause. Il était très tôt le matin, et Emdeiher semblait impatient de voir ce combat se terminer avant les premiers rayons du soleil, c'était même pour lui un point primordial.

Le flèche de Toru perforait les airs à vive allure, Toru qui était en train de se reprendre de la surprise qu'avait provoqué le ralliement de Kalae au prisonnier n'eut pas le temps de s'inquiéter de la direction de celle-ci que la maitresse de l'eau le chargeait avec de nouvelles attaques. L'attaque portait par Shiro à l'intention du commandant lui sauva la vie, en effet, au dernier moment, le maitre du feu avait basculé sa tête non casqué légèrement et avait été seulement éraflée au niveau de la joue.

*Qu...* pensa le maitre du feu en voyant la flèche lui projetait lors de son passage un jaillissement couleur sang au niveau de ses yeux avant qu'il ne ressente les effets de cette dernière.

La douleur, vive, alliée à la surprise firent tomber le commandant à la renverse qui eut à peine le temps de croiser les bras pour bloquer une nouvelle attaque du maitre d'arme qui n'avait pas même porter un œil à la provenance de la flèche. Nasso usa alors de ses pieds pour expulser son adversaire en arrière le temps de se relever. La plaie était superficielle mais saignait à grand flots, exprimer la moindre émotion lui laissait ressentir une réplique amoindrie de la douleur. Le maitre du feu profita d'une esquive suivante pour jeter un œil en direction de Toru qui devait sûrement être la personne responsable de ce tir à vocation à priori assassine.

*Oh non! Kalae...* pensa le maitre du feu en voyant Toru et Kalae se battre, Nasso s'imaginait que Kalae avait dû entamer le combat après que Toru n'eusse était à son tour frappé de démence et décoché l'une de ses flèches sur lui bien que la réalité soit le contraire.

Les flèches de l'archer avait une telle célérité qu'elles arrivaient une fois sur deux à briser la glace de Kalae, il ne souhaitait nullement combattre mais n'ayant qu'une armure légère afin de faciliter ses mouvements, ce dernier redoutait plus que tout des projectiles affûtés. Toru avait décidé d'immobiliser Kalae à l'aide de flèches contre un arbre mais lorsque Nasso réussit à se défaire temporairement de Shiro et qu'il observait des flèches que Kalae ne pourrait à priori pas éviter, il projeta des flammes qui par le souffle chaud déstabilisèrent les flèches de l'archer croyant ainsi sauver Kalae.

" Que faîtes-vous commandant! " S'exclama Toru surprit de l'intervention de son supérieur " Je ne veux que l'immobiliser! " ajouta-t-il avant de devoir revoir toute sa stratégie afin de ramener Kalae à nouveau à proximité d'un arbre.

Le commandant comprit à l'écoute de son subordonné qu'il s'agissait là d'un mal-entendu et que la personne possédée des deux étaient son amie aqueuse, son amitié envers elle avait fait de cette hypothèse quelque chose de secondaire jusqu'aux paroles de l'archer trappeur. Ajoutait à cela le regard vide d'émotion de Kalae, il n'y avait plus aucun doute.

Kazuo qui ne se sentait pas du tout au niveau et toujours dans son extrême anxiété restait immobile près du corps inerte d'Onzu II, bien que bon vivant, il était évident qu'il manquait sérieusement de confiance à lui et sa place dans l'armée serait éventuellement à revoir à la fin de cette mission. Quant aux prisonnier, il semblait bien confiant dans l'issue de ce combat et à la capacité des envoutés à pouvoirs soulever une cage nécessitant en temps normal une dizaine de personnes. De plus sans la clef que Nasso possédait, il était impossible même avec une épée de défaire les fermetures qui lié la cage à la calèche.

Le trappeur avait finalement réussi après plusieurs minutes à repositionner Kalae à une position qui luis serait profitable pour la clouer à un arbre, il décocha d'un seul coup quatre flèches qui fusèrent sur la jeune femme qui fut projeter et coller à l'arbre derrière elle par la force dégageait par ces dernières. La jeune femme n'exprimait aucun sentiment face à cette situation qui la mettait en grande difficulté. Elle semblait malgré tout arriver au bout de quelques secondes à s'extraire de l'étreinte imposée par les flèches, l'archer se pressa alors de dégoter une corde pour assurer la liaison entre elle et l'arbre.

Nasso dont les poignets devaient être en feu après avoir amorti autant de coup d'épée et dont le sang se répandait toujours sur sa joue avait lui aussi de son côté réussit à prendre l'avantage après avoir fait tomber son adversaire avec une balayette au sol bien placé après une attaque de feu projeté en l'air juste pour distraire son ennemi. Il avait d'abord donné des coups au visage de son subordonné afin de le rendre plus docile bien que cela lui déplaise de frapper l'un de ses hommes et avait ensuite utilisé du tissu pour l'immobiliser au niveau des mains.

Kalae et Shiro étant à présent immobilisé, Nasso et Toru pensait en avoir enfin fini avec leur problème, il ne leur resterait qu'à trouver le moyen de les désenvouter. Bien qu'ils ignorent encore comment, il semblait néanmoins évident à leurs yeux que le prisonnier en était d'une façon ou d'une autre responsable.

Mais des deux captifs immobilisaient s'extrayaient à présent de leur bouche une sorte de fumée noire. Qu'était-ce? un poison? un fantôme? Ni Nasso ni Toru n'eurent le temps de comprendre ce qu'il se passait. Ces ombres fantomatiques entrèrent dans les corps des deux hommes à leur tour vidé de toute conscience de leur être. Kazuo présent contemplait le spectacle en se faisant petit. Kalae et l'expert en arme était à leur tour sombré dans l'inconscience et les deux nouveaux envoutés ne semblaient plus du tout intéressé par une tuerie. Ils se dirigeraient tout deux vers la cage, Nasso clef en main pour défaire les attaches avec le sol de la calèche et tout deux empli d'une force surhumaine capable de soulever à eux deux une masse qui nécessiterait normalement dix hommes. La question qui se posait à présent était: qui pourrait les arrêter à temps?

La situation était des plus critique, plus aucun des membres de l'équipe ne pouvaient stopper le commandant et l'archer possédés qui étaient sur le point de délivrer le prisonnier de sa cellule d'acier, excepter peut être, Kazuo.

Le jeune soldat était toujours accroupit près de son coéquipier inconscient, lançant un regard alarmé suppliant ses camarades de se réveiller. Mais il n'en fit rien, tous les membres ayant été touchés par ces esprits furent comme temporairement vidés de leurs énergie et une perte de conscience était un de ses effets traduisant la maltraitance qu'avait subit leur organisme.

Guider par cette chose mystérieuse et redoutable Nasso enfonça la clef dans la serrure qui fermait la cage de l'assassin, mais avant qu'il ne la tourne le jeune soldat l'interrompit avec brutalité.

-Arrêtez!!

Curieux, Nasso et Toru détournèrent le regard vers ce que l'on pouvait considérer comme le dernier des « survivants », le jeune homme constata alors à nouveau qu'il n'avait aucune chance face à ses deux hommes naturellement expérimentés et posséder par un démon agressif. Kazuo déglutit bruyamment comprenant qu'il venait peut être de s'attirer des ennuis.

Les deux possédés laissèrent leur occupation en place, affin de s'occuper du dernier jeune homme qui était leur dernier obstacle. Nasso n'avait pas retirer la clef de la serrure, il se contenta de la lâcher, Wang Emdeiher ne prit pas attention à ce petit détail, du moins, pour le moment.
Le jeune soldat kazuo se releva légèrement tremblant, il avait peur et il ne souhaitait que partir en courant pour s'enfuir, mais il se rappelait d'un chose «  le feu nécessite du caractère ». Voilà les mots que lui avait un jour annoncer son commandant. Bien évidement depuis le début de cette aventure le garçon n'avait pas réellement montré cette force de caractère qui sommeillait en lui, nous ignorions si la cause était de la faiblesse, de la lâcheté ou tout simplement un manque de confiance en soit, mais le moment était venu pour le jeune homme d'entrer en piste, il le savait, et cette idée ne le rassurait pas.

Il se mit pourtant en garde, même si sont regard se traduisait aucune témérité ni aucune fougue, faire face a son commandant et a l'archet était pour lui un chalenge qu'il n'était pas sûr de remporter, mais l'envie d'être utile au groupe naquit alors dans son cœur, il jeta un dernier coup d'œil sur Shiro et moi qui étions toujours inconscient attachés à cet arbre avec des flèches qui maintenait fermement nos corps principalement aux niveau des flancs et des épaules en plus qu'une corde solidement enroulée. Les vêtements étaient quelque peu déchirés aux endroits où les flèches avaient frôler le corps avant de s'enfoncer dans le bois de l'arbre, laissant dont apparaître quelques morceaux de peau visibles.
Kazuo ne comptaient pas finir dans ce même état, il fut donc déterminé à mettre un terme a cette histoire plus qu'étrange.

Les deux démons qui habitaient les corps des deux militaires attaquèrent simultanément le jeune homme, l'un en envoyant de nouvelles flèches et l'autre en attaquant directement le jeune homme au corps a corps. Même si ses gestes étaient maladroits Kazuo réussit à éviter les flèches en se jetant au sol et en enchainant une petite roulade avant de se relever et d'échanger quelques coups avec son commandant. Regardant le combat avec curiosité et déjà sûr du dénouement final Emdeiher afficha un sourire sournois. Ses yeux se posèrent sur la serrure et il y découvrit avec surprise la clef qui n'avait pas été retirée, sans perdre un instant, l'assassin passa son bras hors des barreaux prêt a se libérer de lui même de sa prison.

Kazuo remarqua d'un rapide coup d'œil la tentative du captif, aussi comprit il rapidement et avec beaucoup de tac qu'il fallait en priorité éloigner le criminel de cette clef. Il poussa de toute ses force Nasso qui fit quelques pas en arrière et il profita de cet élément de surprise pour exercer une balayette sur les jambes du commandant qui le fit tomber. D'abord surprit de ses propres compétences, Kazuo ne se donna pas le temps de ce félicité sachant que le temps était compté.
Il se précipita sur la prison de fer et posa sa mains sur celle du captif pour l'empêcher tout nouveau mouvements.
Une flèche lancée par l'expert de la bande fut tirée d'un peu plus loin et traversa les airs dans un sifflement inquiétant. L'arme se planta avec violence dans l'épaule du soldat, entre les deux fonctions de son armure en même temps que le jeune homme lança un hurlement en plissant son visage de douleur. Mais cette violence et cette blessure ne changea rien a la détermination du soldat.

-Lâche ça!! Ordonna Emdeiher en tentant de tourner entièrement la clef.

Kazuo n'obéit pas, il ajouta même sa seconde main et réussit à arracher avec violence la clef qu'il se disputait avec l'assassin. Une fois en plein possession de l'objet il la lança au loin espérant qu'aucun des possédés ne l'atteindrai. La chute de l'objet métallique fut amorcé par l'herbe présente au sol par conséquent elle ne fit aucun bruit lorsqu'elle se posa au sol.
Nasso se redressa et avança vers le jeune homme d'un pas presque intimidant, tandis que Toru avait à nouveau armé son arc, vivant son compagnon et sur le point de libérer la flèche. Kazuo posa sa main droite sur son épaule gauche, blésé le jeune homme saignait grandement, il examina rapidement son épaule et pensant que la situation était grave il fut pendant quelques courts instant prit de panique.

Il n'eut pas le temps de réfléchir d'avantage que la seconde flèche fut lancée et alla se planté au même endroit que la précédant, aggravant la blessure et la douleur indescriptible du pauvre garçon qui désormais affichait quelques discrètes larme de douleur en coin des yeux. Kazuo se laissa tomber à genoux n'arrivant plus a résister au mal qui le gagnait. Il posa sa main sur l'un de tige des deux flèches pour tenter de se les arrachés mais cela ne faisait qu'aggraver la situation aussi décida-t-il de ne rien toucher pour le moment.
Le jeune homme compris qu'il avait a nouveau échoué et malgré tout le courage qu'il dont il avait fait part, ses efforts n'avaient presque servit a rien. Il ferma les yeux, presque résigné a accepter son sort en voyant ses ennemis, qui étaient autrefois des amis s'avancer.

Emdeiher lâcha un ricanement qu'il ne put contrôler, trop exciter à l 'idée d'avoir réussit son complot. Seulement alors que tout espoir avait disparut pour Kazuo et tout notre petite troupe, les premiers rayons du soleil firent leur apparition. Au contact des rayons lumineux sur leur peau, Nasso et Toru se stoppèrent doucement comme le ferrai un jouet mécanique qui aurait fini son enchainement de mouvement.

Kazuo releva la tête curieux tandis que Emdeiher stoppa lui aussi son rire surprit par ce calme si soudain.

Le spectacle qui s'offrait à Kazuo et Wang était invraisemblable, des corps de Nasso et Toru s'extrayaient ces ombres si spectaculaires qui disparurent en se contractant en un point toujours plus petit jusqu'à devenir inexistant. Nasso et Toru s'écroulèrent alors à leur tour au sol, les genoux d'abord puis le buste pour finir par la tête.

Le cinquantenaire maudissait l'astre solaire de son arrivée précoce dans ce qui était vraisemblablement une tentative d'évasion, la question qui se poserait au réveil des hommes et de la fille de l'eau serait: comment est-ce possible? Mais Wang Emdeiher avait lui en tête un problème plus entier, la possession par des créatures, des ombres telles que celle-ci provoque chez les victimes la création d'une barrière mentale les protégeant de récidives et cela lui avait demandé beaucoup de temps et d'énergie pour faire appel à ces choses. Il lui faudrait trouver un autre moyen pour se débarrasser de ces gardes puisque Kazuo seul ne suffirait, même avec la force de ces choses, pour battre les gardiens et soulever cette cage.

Le jeune fils du feu, qui était de son côté gravement blessé, sentait ses forces l'abandonner et c'est avec l'énergie du désespoir, alors que Wang avait au moins le plaisir de voir le jeune homme qui avait tout fait échouer périr, qu'il réussit à libérer la personne la plus proche de lui encore inconsciente: Onzu II. Il n'arriva à défaire que les liens de ses mains avant de sombrer à son tour dans l'inconscience et de s'affaler de tout son long sur son "rival".

Le sang qui coulait à présent sur les flèches ne tardèrent pas à atteindre le corps de Onzu qui à son contact avec la peau du fils de noble provoqua chez ce dernier le réveil. Il entrouvrit d'abord les yeux de façon hésitante, alors que Wang Emdeiher était en train de jubiler, et lorsqu'il comprit que la masse qui s'étalait sur lui était le jeune homme, il le projeta en arrière n'ayant pas encore prit conscience de la situation dans laquelle il se trouvait.

En se redressant et jetant un coup d'œil à ce dernier, il constatait qu'il était toujours inerte puis en regardant son armure et ses mains: *Du sang!*

Le soldat Itori ne se souvenait d'absolument rien, il ne pouvait que constater ce qui ressemblait à un champs de bataille, des hommes entravés ou juste à terre, même son commandant. Il ne comprenait rien, cela lui rappelait les lendemains de fêtes arrosées qui malgré son jeune âge avaient déjà été bien nombreuses, fête après lesquelles il n'avait des informations sur le déroulement qu'auprès d'autres participants. N'ayant aucune expérience de la gestion des blessés, il se dirigea vers l'homme qu'il considérait le plus ici malgré l'allégeance de ce dernier au commandant: Shiro.

" Réveille toi! Réveille toi bordel! " s'exclamait-il en secouant le corps de l'expert en arme toujours hors service.

Il se tenta alors à Toru de la même manière, puis son commandant et pour finir Kalae qu'il ne prit même pas la peine de détacher, afin de la réveiller, il essaya quelques gifles de plus en plus violentes mais ces dernières ne le menait nulle part. Le blessé graves avait déjà commencé à prendre un teint pâle et cela ne présageait rien de bon, même Onzu II le savait.

*Réfléchi! Réfléchi! Réfléchi* se répétait-il.

Soudain, une sombre idée lui vint à l'esprit, laisser périr le jeune homme, cela épargnerait ses oreilles pour le reste de la mission et il n'aurait qu'à feinter un réveil après les autres pour laisser la place d'assassin à Toru. Sombre idée mais qu'il balaya, lui même ne sut pas pourquoi mais c'était comme une question d'honneur à présent de le sauver. Il se rappela alors la cause de son réveil, le contact avec un liquide glissant sur sa peau.

*Mais oui!* s'exclama-t-il comme sur de sa découverte.

Il s'arma alors d'un seau d'eau qui servait normalement à abreuver les bêtes et le déversa à moitié sur le pauvre Shiro qui fut ramener à la vie dans un sursaut épique. L'homme dont toute la partie supérieur, y comprit ses cheveux, était des plus perturbé, se rappelant uniquement du moment avant la morsure s'interrogeant si tout cela n'avait été qu'un rêve. Mais rappelait à la réalité par le spectacle extérieur qu'était leur campement en désordre et par les appels répétés du soldat Shiro, il ne perdit pas un instant pour venir auprès du blessé dont il trancha les queues de flèches afin de pouvoir lui ôter son armure. Il demandait pendant ce temps à Onzu II de procéder de la même manière pour réveiller les autres et en commençant par la maitresse de l'eau qu'il avait vu aider au soin sur le navire.

Wang dans sa cage était extrêmement satisfait bien que cette nuit n'est pas porté les fruits qu'il espérait, il avait au moins la chance de contempler le spectacle d'hommes en train d'essayer de sauver une âme déjà perdu, en témoigne son sourire narquois plus que jamais exhibé.

Le soldat chargé du réveil de Kalae, Toru et Nasso était à nouveau armé de son seau et il le déversa sur la maitresse de l'eau avec une extrême satisfaction.

" Mais qu'est-ce que... " Interrogeait la jeune femme de l'eau toute trempé et toujours immobilisée.

Elle ne put terminer sa phrase alors qu'elle s'interrogeait sur ce qui avait bien put l'amener à être solidement attachées avec corde et flèches sur un arbre, elle aperçut Shiro qui s'affairait à ce qui ressemblait être des premiers soins sur Kazuo inconscient et tout pâle.

-Mais qu'est-ce que...

Le réveil fut brutal, et la première de mes visons depuis l'habitation du démon dans mon corps, fut celle du jeune soldat Itori tenant un seau d'eau vide et affichant un air moquer, satisfait de m'avoir verser le seau sur la tête, comme si il s'agissait d'une forme de vengeance.
Je me prêtai pas attention à ce jeune prétentieux et posa le regard sur les lieux me rendant compte de la gravité du combat. Kazuo était au sol, toute son épaule ensanglantée et soutenu par Shiro, tandis que Nasso et Toru étaient encore allongés sur le sol inconscient.

Alors que je voulais m'avancer vers eux pour m'accroupir a leur coté, quelques chose me retins a l'arbre et me stoppa violemment dans ma lancée. Je constatai alors surprise que j'étais ligotée a l'arbre comme une prisonnière.

-Qu'est-ce qu'il s'est passé? Questionnais-je en tentant de me détacher de mes liens.

Onzu II ne me répondit pas, et se contenta d'aller a nouveau remplir le seau et de se diriger vers son commandent et l'archer, me laissant ainsi ligotée au tron d'arbre.

-Hé! Avais-je appeler d'une vois légèrement fatiguée.

Mais le jeune homme ne répondit pas. Il traça son chemin et arrosa a nouveau les deux derniers homme. C'est Shiro qui du abandonner quelques cours instants le grand blessé pour pouvoir faire ce que Onzu II « omit ».

-Viens Vite Kalae, Kazuo a vraiment besoin d'aide. Annonça-t-il en même temps qui défaisait la corde.

J'avais lancé un regard sur Nasso et Toru qui se réveillèrent à leur tour brutalement. Voyant que les deux hommes n'avaient rien j'avais acquiescer d'un mouvement de tête le réclamation de Shiro préoccupé par l'était de Kazuo.
Nous nous étions accroupit aux cotés du jeune soldat inconscient. L'état de son épaule et le sang qu'il avait perdu était impressionnant, ainsi que la taille de la blessure. Une fois debout le commandant et son archer s'étaient approcher, curieux. Lorsqu'ils découvrir l'état du malheureux ils restèrent pantois, eux non plus n'avaient aucun souvenir de ce qu'il s'était passer durant l'instant ou il furent envouté.
Même si aucun de nous n'avait été réellement témoin de la scène, nous en avions tous déduis que Toru fut en quelques sorte le responsable de cette attaque. Et nos soupçons furent confirmés lorsque les flèches plantés dans la chaire du soldat furent examinées. Oui, il s'agissait bien là de ses flèche, l'archer fut soudainement prit de remords et s'entêta a répéter qu'il n'avait aucun souvenir de ce qu'il s'était passer, comme pour justifié son acte.
Bien évidemment, nous savions qu'il n'y était pour rien dans cette histoire et que le véritable responsable d'un certaine manière était sûrement Emdeiher. Mais toute cette hypothèse qui s'avérait vrai n'arrivait pas a rassuré le garçon qui se croyait malgré tout responsable des blessures de Kazuo.

Il fallait intervenir rapidement pour le pauvre garçon aussi Shiro, après avoir bloquer le bras su soldat en posant son genoux dessus, tira sèchement sur les flèches, une a une pour les retiré de son épaule. Le spectacles qui s'offrait a nous était assez fort et la vision des flèches ensanglantées et de la chaire découpées était assez dur a supporter.

Shiro s'écarta pour me laisser place et jeta les deux flèches au loin. Oter l'armure du maître du feu ne fut pas un problèmes bien qu'il fallait faire attention a ne pas trop le remuer. Une fois sa carapace retirée, il ne restait plus qu'une simple chemise collée a sa peau et sur sa blessure. Pour ne pas secouer son épaule charcuter en retirant la chemise, il nous fallait trouver une autre option, j'avais déchirer la chemise avec plusieurs coup sec, le tissus se sépara alors en deux au niveau de son épaule blessé dans un craquement brusque.
Désormais torse nu, je n'avais pas perdu de temps pour exécuter quelques soins. Bien évidement, étant donner la blessure profonde, son bras devrait resté immobiliser au moins quelques jours supplémentaire pour reposer son épaule.


Alors que tout le monde était attroupé autour de l'assassin, quelques ricanements sournois se firent entendre. Wang Emedeiher n'avait toujours pas perdu son air diabolique même si son plan d'évasion était tombé a l'eau. Nous avions tous tourné un regard vers le criminel qui venait de briser le petit silence qui s'était installer lors que toute notre attention était portée sur Kazuo.

Nasso s'avança vers Emdeiher d'un pas rapide et agressif.

-Qu'est ce que c'était que tout ceci? Questionna le commandant de manière agressive et serrant fortement les barreaux de fer entre ses mains.

Prit dans un rire sournois le criminel avait du mal à reprendre de son sérieux.

-Vous les avez vu n'est-ce pas, hein! Fit-il remarquer entre deux exclamations de rire avant de s'arrêter doucement.

-Ferme-la! Ordonna le commandant exaspéré par le comportement dangereux et psychopathe de ce prisonnier. Dis moi ce qu'il s'est passer, c'est un ordre!

Nasso mit ses bras le long de son corps et enflamma ses poings comme pour prouver au captif qu'il ne faisait plus dans la dentelle désormais. Bien évidement tout ceci était de l'intimidation, Nasso connaissait les ordres et comptait bien remplire sa mission correctement en ramenant Emdeiher vivant à Omashu. Wang examina longuement le commandant de haut en bas, à la fois amuser et méfiant.

-Est-ce qu'un magicien révèle le secret de son tour à la fin de son spectacle?
-Parle! Ordonna sèchement Nasso en envoyant une petite boule de feu au pieds de l'assassin.

Wang sauta légèrement sur lui même pour éviter les flammes qui se voulaient juste être intimidante. Emdeiher poussa une nouvel fois un rire digne de celui d'un fou.

-Tu n'as rien qui puisse me faire peur! JE suis ce qu'il y à de plus à craindre. Fit-il remarquer au commandant une fois son calme retrouver. Regarde moi, même enfermer je vous ai tous manipuler un... par... un. Vous ne m'avez pas déçu je dois dire, le spectacle que vous m'avez offert à été délicieux.
-Qu'est-ce que c'était que ces choses? Répéta Nasso en serrant les dents comme pour se retenir de lui sortir quelques insultes.
-Haha! C'est charmantes apparitions?... elles me complètent. La voix du prisonnier relevait presque du paranormal alors que son regard s'était désormais déporter sur le reste du petit groupe.

Le bras de Kazuo avait été envelopper dans quelques bandelettes et attacher à son cou pour laisser son bras dans une position de repos. Shiro et Toru se chargèrent de transporter le jeune soldat plus loin et de l'allonger contre un arbre alors que celui-ci reprenait peu à peu ses esprits.
Le petit groupe avait très vite fini par se séparer, Onzu II partit lui vers le petit foyer désormais presque éteint et tomba par hasard sur la clef de la cage qu'il garda quelques minutes préférant attendre que le commandant ai terminer pour la lui rendre.

J'étais donc restée seule, sur place, tournant un regard curieux vers Nasso et le prisonnier qui nous regardait tous avec un étrange regard.

Ainsi, leur détenu était assez sûr de lui pour avouer sa responsabilité dans les événements de la soirée et tout commençait à se mettre en ordre dans la tête du commandant, l'attaque du serpent Koa, les voix inexpliquées que Kalae lui avait rapporté, l'extinction des flammes inexpliquées, tout cela devait être en rapport avec cet homme. Voilà pourquoi l'amiral l'avait mis en garde quant à la dangerosité de cette mission. La seule chose qu'il n'arrivait pas à comprendre c'est comment. Comment pouvait-il faire toutes ses choses? Bien sûr, il ne pourrait pas compter sur l'assassin pour lui donner davantage d'information et là seule chose sur laquelle Nasso pouvait se baser était ces obscures incantations...

La commandant abandonnait son face à face avec le prisonnier en l'informant qu'il serait privé de nourriture toute la journée et que les derniers faits seront rapportés aux juges avant son procès à Ba-Sing-Se. La culpabilité de l'homme était à présent certaine et si ne dépendait que de lui, la sentence aurait déjà été appliquée. Le jeune soldat en possession de la clef vint à son supérieur pour lui la remettre et alors que Nasso la dissimulait à nouveau à la vue de tous dans son armure qui avait protégé par chance tout ses documents de sa douche matinale que Onzu II avait eu l'amabilité de lui offrir, le prisonnier s'approcha à nouveau des barreaux et fixait le commandant qui lui faisait à présent dos.

" Commandant! Libérez-moi et j'épargnerai peut-être vos vies. Il est encore temps! " s'exclama-t-il avec beaucoup d'assurance bien que conscient de la réponse du commandant mais il tirait beaucoup de plaisir à rappeler au commandant Lumens et ces hommes la finalité de cette mission dont il était sûr.

La meilleure réponse aurait sûrement été de laisser le prisonnier à ses espoirs mais ce ton qu'il prenait depuis le premier jour et le fait de se remémorer tous les hommes qui ont déjà péri ou souffert par sa faute depuis le début de la mission l'emporta. Nasso d'un pas vigoureux s'avança vers la cellule les poings en feu, la fille de l'eau s'interrogeait si son ami n'allait finalement pas mettre fin à sa mission et céder à la facilité, peut-être serait-ce mieux ainsi? Non, elle savait que l'homme ne ruinerait pas les chances d'apaiser les relations entre le Royaume de la Terre et la Nation du feu, en proie ces derniers temps à des échauffements.

Le maitre du feu posa ses mains sur les barreaux tout en veillant à garder une température ne permettant pas la déformation du métal, il fit se répandre ses flammes sur les parties internes et métalliques de la cage.

" Ma mission est certes de vous ramener vivant, Wang Emdeiher, mais votre intégrité physique est entre mes mains! Pensez-y! " dit le maitre du feu en imitant approximativement le ton de son opposant avant de se défaire des barreaux qui perdirent en un rien de temps la surélévation de température.

Sans un mot de plus, alors que tous avez entendu les menaces du commandant à l'encontre du prisonnier, Nasso se rapprochait de la fille de l'eau qui ne l'avait pas quitté des yeux. Il était à présent temps pour le commandant d'avoir un rapport quant à l'état de leur blessé et l'état d'esprit de son amie après une telle nuit.

" Comment va-t-il? " interrogeait le maitre du feu après avoir demandait à la jeune femme comment elle se portait elle-même.
" Il s'en sortira! " s'exclama-t-elle avec beaucoup de confiance dans son diagnostic tout en ajoutant ses recommandations tel que du repos.

Le repos, le jeune homme n'en aurait pas vraiment le luxe, le convoi devait reprendre, la seule chose que le commandant pouvait lui céder était de rester sur la calèche calme et de laisser Kalae prendre les rennes. Le jeune homme serait bien évidemment libéré de corvées ou de garde. Nasso fit remarquer à la jeune femme l'état pitoyable de ses vêtements et regrettaient n'avoir rien à lui proposer pour se changer où les raccommoder.

C'est après un rapide petit déjeuner que Kazuo fut aidé pour monter sur la calèche avant de tous reprendre leur place respective dans la formation définie depuis le premier jour. Elle semblait avoir été jusque là assez efficace. Le convoi faisait ainsi de nouveau marche vers la capitale régionale de la Terre: Omashu.

Le chemin se révéla sans difficulté, alternant les forêts avec des parois rocailleuses et vis versa jusqu'à leur arrêt pour déjeuner, Kazuo semblait ne pas réellement apprécier toutes les secousses provoquées par les innombrables petit cailloux qui avait jonché la route jusqu'à leur point d'arrêt mais il devait apprendre à faire avec. Le commandant avait profité du repas pour féliciter chacun des ses hommes, en portant bien attention au blessé, pour avoir réussit au final à maintenir leur prisonnier captif. L'odeur du repas chaud avait aiguisé les sens de ce dernier mais malgré ses demandes répétées, Nasso ordonna de le laisser à jeun, cela aiderait peut-être ce dernier à mieux dormir ce soir.

Le convoi avait repris se route depuis de nombreuses heures avant d'être stoppé par Nasso qui en avait donné l'ordre après que Toru ne lui ai fait un signe militaire annonçant qu'il fallait tenir la position pendant analyse des lieux environnants. Aux yeux du traqueur, les lieux semblaient avoir subit des modifications très récemment et regroupé tous les éléments pour une embuscade.

Toru indiqua à son supérieur plusieurs positions qui devaient dissimuler à chaque point deux-trois hommes tout au plus. Ce qui dans le cas d'une réelle embuscade devrait représenter un maximum de douze à quinze hommes. Toru prit son arc alors qu'il était toujours sur sa monture, et décocha une à une mais avec une vitesse des plus impressionnantes quatre flèches qui frappèrent une à une des cordelettes dissimuler en lianes. Une fois coupée, des rochers dévalèrent un petite pente traversant la route de part en part avant de continuer sa descente de la légère pente. Les rochers laissèrent sans couvertures quelques hommes qui avaient entreprit une course folle vers le convoi armé pour la plus part de sabre, ils semblaient tous être expérimentés aux arts des combats laissant supposé à des mercenaires qui en avait réellement après le convoi plus qu'à de simples brigands à la recherche de richesses.

Les hommes étaient confiant quant à leur chance de victoire et Kalae n'avait pas perdu de temps pour faire jaillir son eau de sa gourde et être prête à se battre pour assurer la sécurité de la calèche et de ses occupants, même du prisonnier dans le cas où les assaillants n'étaient pas la pour lui venir en aide.

Les quelques hommes armés qui couraient dans notre direction semblaient plus que déterminés à s'en prendre à nous. Bien évidement tout les membres du groupe, excepté Kazuo furent en mesurent de se battre et se mirent aussi en position de combat. * Ce n'est pas vrai! Pourquoi les ennuis ne cessent-ils jamais?! *

-Qui sont ces hommes? Avais-je demander avant que l'affrontement entre les deux camps n'ai lieu.
-On dirait des mercenaires!
-Des mercenaires, mais que nous veulent-ils?!
-Soldats de la nation du feu, vous ne reculerez pas! Coupa Nasso d'une voix dominatrice qui emplit le cœur de ses hommes de courage et de force après une nuit comme celle que nous venions de passer.

Nos agresseurs nous chargèrent en poussant un hurlement de guerre. En plus de sauver nos vies dans cette bataille nous nous devions de surveiller Kazuo et le prisonnier pour pouvoir les défendre.
L'affrontement fut rapide, les étrangers qui nous attaquèrent semblaient exactement savoir ce qu'ils voulaient: s'en prendre au prisonnier. Pourquoi? Nous l'ignorions. Peut être était-ce des hommes qui cherchaient à se venger? Ou alors a toucher une récompense pour avoir assassiner Emdeiher, le criminel reconnu?

Peut importe la raison, ces personnes là entravaient notre mission officielle et la mettaient en péril, elle, ainsi que nos vies. Les quatre Hommes qui étaient à dos de chevautruches étaient préalablement descendu et avaient mis les animaux à l'arrière pour éviter qu'il ne soient blesser ou tuer. Ayant tous compris que les hommes violents qui s'en prenaient à nous avaient pour cible la cage de Wang Emdeiher nous étions prêt à la défendions avec ferveur. Nasso et moi a l'avant du convoi pour sécuriser au mieux le rhino-komodo qui nous n'avions pas eu le temps de mettre a l'abri, tandis que Shiro et Onzu II défendaient du mieux qu'il pouvaient la cage de fer.

Nos agresseurs étaient tous pour la plupart des personnes expérimentés frôlant la cinquantaine. Un fois a notre niveau, leur sabres furent brandit sur nous avec sauvagerie, Nasso réussit à esquiver quelques attaques en penchant simplement son corps de droite et gauche et mit fin à ce qui ressemblait presque à une danse avec un grand fouet enflammé qui acheva son ennemi rapidement avant de se jeter sur les autres assaillant.

Toru s'était mit en retraite et achevait de loin les mercenaires qu'il prenait pour cible grâce a ses flèches qui ne ratèrent jamais leurs cibles. Afin de protéger Kazuo des attaques j'étais rester et combatait sur la calèche pour rester aux cotés du jeune soldat blessé.
L'un des mercenaire monta sur le toit en s'appuyant sur l'une grandes roues de la diligence sans que nous nous en apercevions réellement trop occupé à défendre nos avants.

-Salut gamine... Dit-il sur un ton amusé pour attiré notre attention.

Kazuo et moi avions détourner les yeux au même moment, et apercevions un homme brandissant un sable de sa main droite et en affichant un sourire assoiffé de sang.

-Tu n'es pas un peu trop fragile pour être avec ces militaires? Continua-t-il en me regardant de haut en bas hautainement.

Sans attendre ma réponse l'homme attaqua créant ainsi un effet de surprise. Il coupa l'air de sa lame aiguisée, Kazuo baissa la tête et se positionna à quatre patte, malgré la douleur qui lui lançait encore à son épaule, pour se mettre à l'abri contre le bois de la diligence. Je m'étais reculer pour éviter la lame, seulement prise au dépourvu et déconcentrée par les paroles de l'ennemi sa lame frôla de sa pointe ma phalange griffant ma peau sévèrement et la marqua d'un trait rouge après avoir déchirer sur son passage une partit du col de ma tunique. Le bout de la lame de mon agresseur prit alors une tournure rougeâtre avant de découper à nouveau ma manche gauche dans la continuité de son geste, le morceau de tissu tomba au sol lentement bercé par le vent.

Tout en poussant un grognement de douleur je continuais à reculer dans ma lancée, un de mes pieds se posa dans le vide et mon corps bascula très vite en arrière avant que je ne m'écrase au sol sur le dos, soulevant un petit nuage de poussière avant que je maîtrisais jusqu'à maintenant ne s'écrase au sol a son tour.

-Kalae! Appela Kazuo impuissant.

Le mercenaire sauta su toit de la diligence énergiquement, Je m'étais relever rapidement connaissant désormais les capacités de cet homme qui tenter d'avoir ses ennemis en rusant.

Wang Emdeiher ne savait quoi penser, préférait-il rester en compagnie des militaires et de son capitaine qui l'avait puni pour ses mauvais tours de cette nuit? Ou alors être emporter par ses inconnu qui surement l'achèveraient plus trad? Peut importe qu'elle était son sort, puisque dans les deux cas il serait puni pour ses actes passés. Il se contenta alors de rire, comme toujours amusé par n'importe laquelle des situation même les plus critiques.

Toru avait déjà réussit a achever une dizaine d'homme grâce a ses flèches, mais très vite ses armes commencèrent à lui manquer, et désormais à cour de flèche, il ne pouvait pas se permettre d'aller fouiller dans os affaires pour fouiller dans sa réserve personnelle et en prendre de nouvelle, il devait passer au corps a corps. Le soldat était moins bon guerrier que tireur mais cela ne le découragea en rien. Il se rapprocha du champ de bataille et assomma les premiers hommes qui étaient à sa porter d'un violent coup d'arc sur la tête avant de rejoindre Shiro et Onzu II qui libéraient bataille avec fougue pour défendre notre captif.

Nasso étaient entouré d'ennemis, mais le commandant arrivait a maintenir les mercenaire a distance grâce a sa maîtrise redoutée par nos agresseurs.
Cependant les mercenaire avaient plus d'une corde a leur arcs, sachant qu'approcher le maître du feu tant qu'il maîtrisait ses flammes était dangereux, les bandits appelèrent un de leur camarade en renfort.
Un homme apparut avec un pas rapide derrière eux, particulièrement grand, touchant presque les deux mètres des hauts et baraquer comme un bœuf, Nasso du lever légèrement les yeux pour croiser son regard. Le grand mercenaire posa fermement ses deux pieds au sol et envoya a une vitesse folle un bloc de pierre sur le commandant qui esquiva trop tard le projectile. Nasso tomba alors au sol lourdement, tandis que la pierre continua de rouler sur le coté.

Shiro avait été témoin de la scène, mais il ne pu que lancer un appel a son commandant, venir a son aide lui était impossible, lui même déborder par ses propres ennemis.
Le commandant Lumens se redressa lentement les bras légèrement tremblant, le choc avec le rocher avait été violent, le grand mercenaire l'empoigna par le bras et le redressa avec brutalité d'une seule main comme si il cherchait encore a se battre avec lui.

Étant de l'autre coté de la diligence je n'avais aucune idée de la position délicate dans laquelle était mon ami, et si je l'aurai su, peut-être bien que cela m'aurait d'avantage déconcentré préoccupé par son état. Debout l'un en face de l'autre, nous tournions dans le même sens essayant de trouver une faille chez notre adversaire. L'eau qui s'était imprégnée dans le sol lors de ma chute fut très vite remontée à la surface grâce à quelques mouvements rapides et des piques de glaces furent envoyer sur mon agresseur avec rapidité. Maniant le sabre a la perfection, le mercenaire ne tarda par a les fendre en deux ou a les défier de sa trajectoire initiale avant de me charger. Il fonça tête baissé dans ma poitrine et me plaqua au sol avec brutalité, positionnant son arme tranchante sous ma gorge après s'être accroupir au dessus de moi.

-C'est bien trop facile... Murmura-t-il avec des yeux brillant de victoire.

Ce fut un brutalité de trop pour le rhino-komodo qui, prit de panique à cause de toute cette violence et de cette brutalité qui l'entourait, l'animal se dressa sur ses deux pattes arrières pour se cabrer.
Le spectacle d'un tel animal debout réussit a surprendre tout le monde. Toutes les personnes présente prêt du rhino reculèrent de peur de se recevoir un coup de corne ou de tête de l'animal. Le mercenaire qui se tenait au dessus de moi et son arme à la main détourna aussi le regard surprit par le cri du grand animal. C'était l'occasion ou jamais de montré a cet homme ce qu'une « gamine » comme moi était capable.
J'arrachai son poignet de mon cou, l'attrapa avec fermenter au niveau des épaule et échangea nos place respective. Avant d'englober sa tête dans une bulle d'eau dont il ne pourrait pas se débarrasser.

Le mercenaire alors en apnée tenta de se débarrasser de l'eau qui l'empêchait de respirer en balayant son visage de ses mains, mais l'eau était fermement maintenue pour ne pas qu'elle soit dissipée. Il ne fallut pas longtemps au mercenaire pour être prit de panique, il tenta de me pousser de son corps pour pouvoir se lever mais il fut lentement stopper dans ses mouvements, puis fini par fermer doucement les yeux, noyer.

Le rhino-komodo retomba au sol en faisant trembler la terre avant de commencer à prendre la fuite et de courir droit devant lui, embarquant par la même occasion le pauvre Kazuo impuissant et Wang Emdeiher qui se contenta de faire un signe de main en souriant pour nous dire au revoir, tandis que le soldat blessé hurlait en faisant de grands signes de main de son bras valide, qui eux se voulaient être des appels aux secours.

Nasso avait par le passé déjà eu à affronter des maitres de la terre, lorsqu'il avait été militaire, dans des missions de maintien de l'ordre dans sa nation alors qu'ils venaient en touriste officiellement ou lors de mission de reconnaissance mais il ne se rappelait pas avoir déjà subit un tel choc. Son armure pourtant si solide avait été déformé et elle compressait à présent "la mer de chi" situé au niveau de l'estomac du fils du feu. La souffrance était assez vive mais le fils du feu trouvait en lui la force de se relever, les bras tremblotant risquant à chaque instant de céder. Pendant ce temps, les hommes qui avaient fait appel au maitre de la terre jubiler tout en restant à une distance de sécurité, il semblait que le maitre de la terre avait posé pour condition à sa participation le droit de se débarrasser seul d'un maitre du feu et qu'il comptait bien le revendiquer.

Soulevé d'une main, Nasso avait conscience de la position dans laquelle il était mais il tentait tant bien que mal de réunir du chi malgré la pression qui l'empêcher d'en créer suffisamment. Le maitre de la terre ne se priva pas pour lui asséner de violent coup avec sa main libre enrobé de pierre. Le maitre du feu accusait les coups, cherchant toujours une échappatoire n'espérant rien de ses subordonnés tout d'abord par fierté et qui devait de toute façon être dans des postures qui n'étaient pas à leurs avantages. Il avait enfin réussit à réunir assez d'énergie mais il n'arrivait pas à diriger le flux vers ses mains, ne pouvant subir d'autres coups, le maitre du feu décida alors de se risquer à une maitrise connue mais qu'il ne maitrisait pas bien malgré que des personnes de niveau inférieur en maitrise y arrivent aisément, cracher du feu. Le fils de la terre, qui se faisait à priori plaisir, perçut le regard du commandant trop tard, le maitre du feu laissa s'échapper un flux tout à fait respectable de feu depuis sa bouche qui léchèrent le bras entier du maitre de la terre, l'obligeant à lâcher prise et à reculer.

Le maitre du feu, parsemé de bleu au niveau du visage atterrit sur ses deux jambes et c'est à ce même moment que le Rhino-komodo s'arracha du sol provoquant la surprise générale avant de prendre la fuite et laissant à la vision de tous le prisonnier en train de leur faire aurevoir. Nasso desserra les lanières inférieures du buste de son armure avec ses bras encore tremblotant lui permettant ainsi de libérer sa mer de chi de toute pression afin qu'il puisse à nouveau maitriser l'élément vivant. Tout en provoquant des flammes à l'intention du maitre de la terre qui visiblement se retrouvait handicapé pour sa maitrise de la terre, Nasso s'exclama avec vigueur à l'intention de Toru qui n'était pas loin des chevautruches afin de lui ordonnait de partir à la poursuite de la calèche. L'homme acquiesça s'en broncher, la difficulté n'était pas de rejoindre les chevautruches pour lui mais de passer la foule qui combattait, Nasso ne tarda pas à lui offrir ce passage en ouvrant une voie avec ses flammes qui séparèrent le champs de bataille de manière temporaire le champs de bataille.

C'est dans ce mouvement que Kalae et Nasso croisèrent leur regard, la jeune fille avait semble-t-il eu quelques ennuis qui l'avait amené à rougir sa robe encore plus délabrée de son sang, le regard de la jeune fille posé sur Nasso traduisait son inquiétude. Lorsque Toru passa au niveau de son supérieur, ce dernier lui ordonna de prendre Kalae avec lui pour sécuriser le convoi au cas où d'autres assaillants ne les attendent plus loin, bien qu'il espérait ainsi la mettre en sécurité. L'archer traqueur emporta la fille de l'eau en l'arrachant du sol avec un bras sur le côté avant qu'elle ne s'arrime totalement à la bête.

Les effectifs ennemis avait déjà bien diminué, Onzu II et Shiro occupaient une même position et avait à présent le dessus, le maitre de la terre était debout, fier comme un roc malgré la souffrance qui tiraillait son bras. Nasso qui avait la lèvre inférieur ouverte laissa s'échapper du sang avec de la salive au sol avant de foncer sur celui qui avait osé violenter ainsi son visage, il s'agissait là pour lui de fierté mais aussi d'un défi, des maitres de la terre aussi fort ne couraient pas les rues. Ils échangèrent très rapidement malgré leur souffrance personnelle de très beaux tours de maitrise prouvant à chacun qu'il ne s'agissait pas de n'importe qui.

Pendant ce temps, le chevautruche sur lequel Kalae et Toru se trouvait s'éloignait peu à peu de l'affrontement et le convoi se rapprochait à vu d'œil bien que fougueux. Kalae ne pouvait s'empêcher, alors que Toru avait les yeux rivaient sur sa cible tel l'archer qu'il était, de jeter son regard en arrière pour voir jusqu'à un virage la tournure de l'affrontement avec une inquiétude qui se voudrait grandissante jusqu'à leur retrouvailles. Le combat hors de portée, elle dédia ses yeux à la surveillance des alentours, tout était calme et le traqueur qu'était Toru ne ressentait aucune menace, le renfort de Kalae ne lui serait donc sûrement d'aucune utilité, ce dernier avait ressenti le regard en arrière de la jeune femme car elle avait dû pour cela légèrement s'éloigner de lui et créant ainsi une force vers l'arrière supplémentaire.

Il fallu encore une minute de galop pour se rapprocher suffisamment et tenter de s'aborder au convoi mené par la bête en furie. La monture des deux co-équipier se fatiguait pas habitué à une charge de deux personnes pour une telle allure mais elle lutait de toute ses forces pour satisfaire ses cavaliers. Toru fit passer les rennes en arrière pour que Kalae les prennent en main avant de l'élancer avec agilité contre le bois de la calèche au niveau de la banquette avant. Kalae et la chevautruche était resté non loin et la jeune femme de l'eau avait la vue sur le prisonnier qui n'avait toujours pas quitté son sourire machiavélique.

Tout en recevant les bénédictions de Kazuo, Toru tira sur les rennes afin de reprendre le contrôle de l'animal qui ressenti l'ordre de Toru comme une assurance de sécurité et c'est petit à petit que la bête décéléra avant de devenir immobile.

" Je retourne combattre! " S'exclama Kalae constatant que la situation était sous contrôle et toujours sur le dos de la chevautruche.
" Non! " Dit sèchement Toru à la jeune fille comme pour si il le lui ordonnait.

Ce ton surprenait la jeune femme qui ne l'avait entendu s'exprimer qu'en de rares occasions et jamais sur un ton autoritaire tel que celui-ci.

" Nous devons sécurisé le convoi et tenir cette position. La mission avant nos compagnons. " ajouta l'archer.

La jeune femme reconnaissait là l'éducation des fils du feu, celle qui apprenait à ses fils et ses filles que la nation passait avant tout et donc qu'une mission officielle aussi. Toru ne le disait pas de gaieté de cœur mais à n'importe quel instant, de nouveaux mercenaires pourraient assaillir le convoi et bien que réapprovisionné en flèche, se rapprocher de la zone de combat ne ferait que provoquer une nouvelle fuite de la bête qui semblait traumatisée.

La jeune femme lutta contre son idée de retourner en arrière afin d'assurer elle aussi la sécurité du convoi tout en tentant de convaincre l'archer d'au moins se rapprocher des lieux de l'affrontement mais rien y faisait et ils campèrent ainsi sur leur position pendant deux heures où toute les dix secondes, la jeune femme se disait: * Si ils ne sont pas la dans 5 secondes j'y vais* avant de se rappeler elle-même à l'ordre, elle avait aussi profité de ce laps de temps pour se soigner elle-même de la blessure subit plus tôt et demander à Toru et Kazuo si il n'avait besoin d'aucun soin.

C'est au bout de ses deux longues et interminables heures que les trois compagnons furent enfin visible à vu d'œil. Galopant à dos de chevautruches et eux même rassurés de voir que le convoi était sauf. Leur affrontement avait finalement était terminé par l'action du jeune Onzu II qui en dégainant sa lame vers le haut afin de tenter de répandre la mort avait accidentellement embroché le maitre de la terre qui avait été déstabilisé par Nasso par une précédente attaque. D'ailleurs, le maitre du feu semblait, bien que son visage soit assez gonflé, très insatisfait, sa victoire contre son adversaire n'avait pas été celle qu'il avait espéré et achevé avec ses deux autres hommes le reste des ennemis n'avait pas réussit à l'apaiser. Leur combat s'était terminé depuis bien plus d'une heure mais il avait du prendre le temps de libérer la route des cadavres afin que des passants innocents ne tombent pas sur pareil carnage.

Tous semblaient sain et sauf mis à part quelques blessures très superficielles par chance. Seul le visage de Nasso était assez préoccupant, heureusement, la maitresse de l'eau pourrait certainement faire disparaitre ces bleus et coupures, qui bien que capable de se résorber par eux-même, était assez douloureux, ne serait-ce que pour ouvrir la bouche pour parler ou manger.

Voir revenir les hommes qui nous accompagnaient fut un réel soulagement. Mon cœur qui jusque là avait été nourrit par l'angoisse de ne pas les voir revenir et l'impression d'être impuissante, constata finalement qu'ils étaient en vie et après tout, c'était la seule chose qui comptait.

Je n'avais pas pu cacher ce sourire soulagé qui animait mon visage. Toru posa un regard calme en ma direction, comprenant très bien que selon ma culture et mon peuple, les compagnons passaient avant un ordre donné, contrairement à l'éducation que les maîtres du feu recevaient en règle générale.

Les trois soldats arrivèrent au niveau du convoi, les marques de combat qu'ils affichèrent n'étaient que bénins, si ce n'est le visage que Nasso qui attira d'avantage mon attention. Le pauvre homme avait la peau tirée par la douleur bien qu'il essayer de ne rien faire transparaitre.
En le voyant dans cet état je m'étais instinctivement mordu délicatement la lèvre inférieure compatissant avec lui le mal qui le rongeait.

-Que s'est-il passer? Questionna Shiro envers Toru avant que je propose quoi que se soit pour venir en aide aux soldats.
-Rien de grave. Répondit l'archer en caressant le flan droit de la bête. Il s'est emballer il y avait beaucoup trop d'agitation pour lui.
-Sale bête! Insulta Onzu II a l’égard du rhino-komodo en descendant de sa monture énergiquement.
-Arm... moi aussi je vais bien! Rappela Kazuo en dépassant la tête au dessus du toit. Merci de votre sollicitude.

Nasso et le maître d'arme descendirent à leur tour de leur monture silencieusement. Le commandant reposa un pied à terre avec douceur en poussant un gémissement presque imperceptible.

-Ils n'y sont pas aller de main morte ceux là! Commenta Emdeiher comme si il n'avait s'agit que d'un jeu.
-Ferma-là. Ordonna Shiro las d'entendre ce fou piailler.

L'expert en arme blanche s'avança vers l'avant du convoi et passa la tête sur la banquette arrière pour pouvoir se rendre compte de l'état de santé de son ami, Kazuo. Le jeune soldta était allongé sur le dos, soulagé que cet épisode soit terminer, toujours sa main sur son épaule douloureuse.

-Que nous voulaient ces brigands? Questionna le jeune soldat blesser sans redresser la tête.
-C'était des mercenaires. Corrigea Toru en regardant toujours au loin pour voir si aucun autre piège ne nous attendait.
-A ton avis Kazuo, si ils nous attaquaient s'était pour ce vieux fou! Répondit Onzu II avec arrogance en pointant le prisonnier du doigt qui ne releva pas l'insulte.
-Sûrement ont-ils été payer par les familles des victimes qui souhaitaient la mort de ce criminel pour avoir causer celle d'un de leur proche. Analysa Shiro avec sagesse.

Tout comme Nasso, j'étais restée silencieuse et écoutais les autres parler. J'étais descendu de la chevautruche sans que personne ne s'en aperçoive et avait baisser les yeux pour examiner mon propre état qui était lamentable. Ma tunique ne tenait désormais qu'avec une simple manche, découvrant légèrement mon épaule gauche et des trous plus ou moins larges principalement dus aux flèches de la veille me donnaient des allures de grande rescapée de guerre, et pourtant, ma santé était parfaite.

Lorsque mon regard se redressa il se posa sur le commandant Lumens. L'homme ôtait son armure déformée du dos de son animal avant de l'examiner cherchant a trouver un moyen pour la remettre en ordre. Le militaire ne s'était aucunement plaint de sa blessure jusqu'à présent, mais je connaissais trop bien le maître du feu pour savoir qu'il ne montrerait pas sa douleur. La fierté était quelque chose auquel les citoyens de la nation du feu ne cessaient de remettre en cause, aussi la préserver était pour eux quelque chose d'essentiel.
Wang Emdeiher était devenu plutôt silencieux soudainement, peut être parce qu'il se retrouvaient à nouveau surveiller par Onzu II et Shiro qui désormais redoublaient de méfiance. Alors que je me tenais aux cotés du manieur d’épées, j'avais abandonner ces soldats pour retrouver le commandant à seulement quelques petits mètres plus loin.

-Nasso. Avais-je doucement appeler en m'approchant du maître du feu. Laisse moi faire quelque chose pour ta blessure.
-Ça... ça va aller Kalae. Répondit le commandant avec difficulté.
-Nasso... Avais-je répéter comme pour lui faire comprendre que ses mensonges ne marcheraient pas avec moi.

Le maître du feu décrocha son regard de son armure, comprenant que j'avais raison, qu'il ne pouvait pas rester ainsi. Il reposa temporairement son armure sur le dos de l'animal qui ne s'en aperçu presque pas tant le geste du commandant avec été fait avec douceur.
Après l'avoir débouchée, de l'eau sortit de cette gourde qui ne m'avait encore jamais quitter depuis le début de mes aventures, l'élément engloba mes mains comme habituer a répéter ce geste qui m'avait été plus d'une fois très utile.
Chacune de mes deux mains se posèrent sur les joues du commandant. Le contact de l'eau froide lui procura une petite douleur dans les débuts qu'il manifesta en fronçant légèrement les sourcils. Puis au fil des secondes son expression disparut, la température de l'eau et de mes mains s'adapta a la sienne et une expression presque détendu s'afficha sur son visage.
Il nous fallut un peu plus d'une minutes entière pour que les ecchymoses, les bleus et les écorchure présentes ne s'estompent puis disparaissent. Rendant à Nasso, petit à petit, son visage originel.

Même si il était reconnaissant envers la jeune femme, Nasso voyait le recours à ce genre de technique comme un échec au vu du nombre de fois où la jeune femme l'avait déjà utilisé sur lui. Il avait l'impression d'être devenu plus faible qu'à l'époque de ses vingt-ans alors que déjà à cette époque il n'était pas rare de ressortir d'affrontement dans pareil état. La différence était qu'au moins maintenant il était bien mieux et plus rapidement soigné.

Les hommes tout autour de la cage ne voyait pas un homme faible en leur commandant mais un supérieur qui s'engageait tout autant que ses subordonnés dans un combat, seul Onzu II semblait renforcé là son idée de l'incompétence de son commandant qui en plus d'avoir mérité son salaire pour sa faiblesse osé se faire soigner par une femme de l'eau. Il avait déjà oublié que dans l'affrontement, son utilité n'avait pas été grande, nul maitrise du feu et maniement de l'arme basique sans compter les nombreux sauvetages de Shiro, la seule chose dont il se souvenait, c'est qu'il avait terrassé le maitre de la terre "à lui seul" bien que ce ne soit que pur chance et que le gros du travail avait été fait par celui qu'il méprisait.

" Je te conseille de pas faire le mariole! " S'exclama Onzu à l'égard du prisonnier fier de sa réussite " J'ai tué un puissant maitre de la T... "
" Soldat Itori! " coupa Nasso dont les soins venaient à peine de s'achever " Laissez le prisonnier et effectué une inspection des armes et des vivres. " continua le maitre du feu qui ne voulait pas voir ce dernier revendiquer la victoire dont il l'avait privé.

*Jaloux* pensa le jeune soldat avant d'exécuter l'ordre en grognant une nouvelle fois.

Tout de suite après avoir terminé de donner ses ordres, le regard de Nasso se reposa son amie qui venait de faire là un travail remarquable en un rien de temps. Les sombres pensées de "échec" étaient déjà loin et seulement de la sympathie envers la jeune femme se dégageait de son attitude et de son regard que la jeune femme ne se privait pas de lui rendre.

La journée était déjà bien avancée mais cette embuscade les avait retardé et le commandant ne souhaitait pas livrer le prisonnier en retard, alors bien que la troupe était quelques peu fatiguée par tout ces événements successifs, Nasso ordonna au convoi de reprendre la marche aussi longtemps que l'éclairage céleste leur permettrait.

Fort heureusement, le soleil tarda à se coucher et c'est donc avec une grande joie que les hommes s'arrêtèrent après avoir même prit un peu d'avance sur les attentes du commandant. Un petite clairière serait leur lieu de repos et c'est sans perdre une seconde et avec beaucoup d'appréhension que les hommes s'apprêtaient à passer une nuit fraiche du Royaume de la Terre. La crainte de se faire posséder résidé encore dans les fils du feu et la fille de l'eau car ils ignoraient que cette technique ne fonctionnerait pas à nouveau sur eux, leur captif lui en était tout à fait conscient mais cela ne semblait pas davantage l'inquiétait. Cette nuit, il allait leur faire vivre un nouveau cauchemar.

Tandis que Kalae avait une apparence pitoyable et toujours rien à se mettre, Nasso profitait d'un instant avant le sommeil pour s'attaquer à un chantier personnel, la remise en état de son armure. Après avoir retiré tout ce qu'il avait l'habitude d'y dissimuler, il usa de sa maitrise pour assouplir le métal avant de frapper à l'intérieur de l'armure avec vigueur contre la partie cabossé à l'aide d'un petit rocher. Le renfoncement dû à l'impact fut rapidement beaucoup moins visible mais ce n'est pas avec un simple cailloux et sa maitrise du feu qu'il lui redonnerait son aspect impeccable et surtout sa rigidité passé. Cette opération rendait l'armure de nouveau opérationnelle au port mais elle était réellement fragilisé et même un bon forgeron ne saurait rendre après cela à l'armure son intégrité sauf en la fondant et reformant entièrement.

Toru proposa à la jeune femme de l'eau une réparation sommaire de sa manche à l'aide d'une de ses cordes de rechange. Il fit son opération alors que la jeune femme portait encore la robe sur elle même. L'archer autrefois totalement passif quand à la présence de la jeune femme semblait à présent même l'estimer comme une personne qui a tout à fait sa place dans le groupe sans oublier sa reconnaissance quant aux soins apportés à ses compatriotes dans le navire et quelques heures plutôt envers son commandant. Au moins, grâce à cette réparation pas très esthétique, la jeune femme pouvait se mouvoir sans craindre d'effectuer certains mouvements. L'archer ne cherchait pas là à créer une amitié mais ainsi l'efficacité du groupe serait optimale, si la jeune femme lui en était reconnaissante, cela n'était qu'un bonus. Shiro lui était partit chasser avec Onzu II car les seuls vivres restants n'étaient que de simples fruits et un peu d'eau. Fruits qu'ils préféraient consommer le matin. Les talents de l'épéiste dans le domaine de la chasse n'équivalait pas à ceux de l'archer traqueur mais il rapporta accompagné d'Onzu II de quoi faire un petit festin.

Nos compagnons était ainsi de nouveau tous de nouveau présentable, enfin un minimum. Nasso avait décidé de s'attribuer le premier tour de garde, Kalae le seconderai en temps que volontaire. C'est ainsi qu'alors que tous s'apaisaient peu à peu, Kalae et Nasso non loin du feu qui crépitait et de la cage observaient le prisonnier mais aussi les alentours du campement. Le prisonnier commença à marmonner quelques choses et c'est rapidement que Nasso intervenu craignant une répétition des événements de la nuit passée.

" Silence où je ferais en sorte qu'aucun mot ne puisse plus sortir de cette bouche. " S'exclama le commandant en brandissant un couteau de guerre capable de couper une langue en un rien de temps.

Le prisonnier regarda le commandant tout sourire et acheva une dernière phrase alors que celui qui faisait face terminait lui aussi ses dires. Nasso qui espérait ne pas devoir mettre à exécution ses menaces, fut satisfait l'arrêt subit des incantations, il ne savait pas qu'il était déjà trop tard. Plusieurs longues et silencieuse se déroulèrent avant que nos deux amis ne constatent qu'un nouveau malheur allait leur tomber dessus. Devant eux se dressait l'impensable.

" Elles n'ont pas disparus! "

Nasso et moi étions les seuls encore debout alors que tous les autres hommes du campements dormaient à point fermé. La fatigue nous tiraillait, cela faisait maintenant plusieurs jours que nous voyagions et plusieurs nuits que nous ne dormions que quelques petites heures.
Wang Emdeiher s'était arrêter de prononcer ses phrase incompréhensibles et se contenait maintenant de se balancer doucement sur lui même les yeux fermés.

Une forme se dessina soudain à quelques mètres devant nous, une silhouette longues, d'une hauteur de deux mètres peut être et avec un corps aussi fin qu'une tige surmonté de ce qui pouvait être comparé à une forme plus épaisse pour la tête.

-Ils n'ont pas disparut!

La surprise était grande pour Nasso et moi, en effet nous nous tenions devant ce qu'il semblait être une plante qui avait existe quelques centaines d'années auparavant et qui désormais avaient disparut de la surface de la terre. Nous ne connaissions rien de ces créature tellement leur existence fut ancienne et a peine avions nous cligner des yeux rapidement qu'elle avait soudainement disparut.

Le commandant et moi échangions un regard interloquer après avoir remarquer la soudaine disparition de ce que nous avions vu, ou du moins ce que nous avions cru apercevoir. Réalité ou délire commun? La fatigue était peut être responsable de ce mirage? Quoi qu'il en soit, l'existence de ces plantes presque oublier de nos jours ne pouvait pas être réel car c'était le genre de créature a vivre en groupe or celle-ci était bel et bien seule.

Après avoir échanger de longs regards interrogatifs, nous avions décider d'oublier cette histoire, peut-être qu'il ne s'agissait qu'une tentative de la par du captif pour détourner notre attention.
Nasso et moi étions toujours cote a cote, surveillant le criminel et grouper au cas ou un dangers était amener à apparaître.
Le silence de la nuit planait toujours dans la petite clairière ou nous nous étions arrêter. Seul le bruit de nos respiration était perceptible tant les lieux étaient calme. C'est alors que quelque chose se posa sur le haut de mon dos avec douceur avant de monter vers ma nuque et de passer une petite caresse dans mon cou avant de se retirer. Je m'étais redis, surprise. Et avait tourner un regard accusateur vers la seule personne encore éveiller et à proximité de moi.

-Nasso, Que... qu'est ce qui t'arrive?!
-Quoi? Questionna le maître du feu totalement innocent sans comprendre réellement.
-Hum....

J'avais lever un sourcil. Le maître du feu mentait-il ou était-il vraiment innocent? Le connaissant ce genre de geste ne lui ressemblait pas, mais en même temps, que cela pouvait-il être d'autre?
La même expérience s'abattit sur le commandant, se fut sa main qui avait été prise quelques instants comme l'aurait fait un enfant avec son père. Ce fut alors au tour de Nasso de tourner son regard vers moi.

-Ben alors? Questionna-t-il pensant que j'étais la responsable de ce petit geste. Tu as peur?
-Pourquoi tu dis ça?
-Pourquoi tu me prends la main?
-Je ne te prends pas la main!
-Hein...? Mais alors.... qui est-ce?

Notre regard plongea en même temps sur la main du maître du feu, pour y constater qu'une liane c'était enrouler autour d'elle. Le commandant fut littéralement tiré par le végétal avec violence. Il tomba au sol et fut trainer ainsi sur quelques mètres.

-NASSSOOO!! Avais-je hurler en voyant le maître du feu se faire emporter.

Tous les soldats se réveillèrent dans un sursaut violent alertés par mon cri en brandissant chacun leur armes respectif comme si il s'agissait d'un reflex tandis que le m'étais jeter sur le corps de Nasso pour tenter de le retenir et d'être emporter.
Solidement accrochée à son cou, j'essayais de défaire d'une main ce que nous pouvions comparer a une racine et qui s'était enroulée a son poignet. Ma présence sur le corps du maître du feu fut un poid supplémentaire pour la créature qui pensait pouvoir en faire son repas. Aussi se décida-t-elle de sortir de sa cachette.

Nous avions arrêter d'être trainer et nous nous étions arrêter sèchement soulevant un petit nuage de poussière autour de nous. Le maître du feu enflamma sa main pour se débarrasser de l'emprise de son ennemi et aussitôt un grincement strident et presque surnaturel raisonna dans la clairière. Le végétale qui tenait fermement Nasso lâcha prise avec rapidité et sortit de sa cachette violemment enragé par la blessure qui lui avait été infligé.

Elle s'avança vers nous alors que nous nous étions pas encore bouger, ni même relever, trop surprit de découvrir une plante carnivore qui devait avoir disparut depuis des siècles avancer en notre direction en roulant sur ses longues et dangereuses racines.

La surprise était de taille pour tout nos compagnons qui ne s'attendait pas à revoir cette espèce de plantes mouvantes décrite dans de nombreux livres que certains de nos jours considèrent comme fantastique. Ces plantes auraient été victimes des impressionnants feu de forêt engendré par la Grande Guerre, seul quelques petits spécimens existeraient chez des collectionneurs privés et cela n'était jusqu'à maintenant pour nos amis que rumeurs.

La plante qui venait de se mettre à découvert fut rapidement rejoint par une dizaine d'autres qui avaient vite fait d'encercler la zone, toute se déplaçaient avec leur racines qui gesticulaient sans cesses. Certains membres du groupe étaient encore plus surprit que l'avait été Kalae et Nasso car ces derniers n'avaient même jamais entendu parler de l'existence de ce genre de plantes. La présence de plusieurs autres plantes laissaient à penser qu'une souche avait dû persister dans la région pourtant fortement touché dès les début de la Grande Guerre.

Le prisonnier restait silencieux et regardait paisiblement les réactions de ses gardes qui brandissaient tous fièrement leurs armes ou une torche vers les créatures tout en formant un périmètre de sécurité autour de la cage. Affronter de telles choses n'allaient poser aucun problèmes au maitre du feu qui constatant l'approche continue de ses choses enclencha les hostilités par quelques avertissements au niveau des racines. Cela n'eut pour effet que de les exciter davantage offrant rapidement aux hommes de l'autre côtés de la calèche des affrontements aussi bien avec les racines que ce que l'ont pourrait presque qualifier de bras qui s'abattaient sur eux et dont ils ne manquaient pas de raccourcir dès que l'occasion se présentait.

Kalae avait, elle, affuté son eau sous la forme d'un disque aqueux qu'elle projetait dans un premier temps et qui après avoir traversé une à deux branches était rappelé à elle toujours grâce à sa maitrise. Étant donné que les avertissements n'avaient pas fonctionné, il ne restait au maitre du feu que le choix de l'extermination de cette découverte qui aurait sûrement râvi bon nombre de botanistes. La première qui fut sous son joug fut celle qui s'était emparé de sa main précédemment et le déchainement de flammes bleues qu'il lui offrit témoignait agacement de l'homme face à toutes ces péripéties en moins de vingt-quatre heures. Il fallait reconnaitre que cette mission était loin d'être de tout repos et tous n'avait espéré qu'une chose en entamant cette nuit: un peu de sommeil réparateur.

Kazuo qui avait été ramené par Shiro dès le début de l'attaque sur la calèche était de son côté au calme et regardait avec beaucoup d'intérêt le déroulement de l'affrontement qu'il espérait une nouvelle fois en faveur du groupe de missionnés. Alors que Nasso semblait prendre grand plaisir à ne se concentrer que sur la même plante jusqu'à ce qu'elle ne soit plus que cendre, une seconde souleva à l'aide de ses puissantes racines un rocher de moyenne taille et de le faire rouler à vive allure sur le sol en direction du fils du feu qui abandonna sans tarder sa position et de contre-attaquer avec une nouvelle salve de feu en direction de sa nouvelle ennemie. La plante enfonça devant elle ses racines qui créèrent un petit muret de terre qui fut capable de détourner à la surprise du fils du feu le flux d'énergie.

* Elles sont capables de raisonner! Incroyable. * s'émerveillait presque le fils du feu avant de reprendre sans perdre de temps le combat.

Les combattants avaient beau faire ce qu'ils pouvaient, les plantes semblaient à chaque fois récupérer de leurs offensives, seul Nasso par le feu fit tomber quatre d'entre elles en plusieurs minutes d'affrontements, ne cessant de constater que ces plantes n'avaient rien à envier aux humains sur le point de vue combat. Cela en était même surnaturel. Alors qu'une autre allait tomber sous ses flammes, il détourna le regard vers le prisonnier. Contrairement à d'habitude, il n'affichait pas son air victorieux, il avait l'air extrêmement concentré et ne disait aucuns mots. Il constata qu'à un hochement de tête vers sa droite provoquait le mouvement de la plante qu'il observait vers la gauche comme si elle répétait son mouvement dans un miroir.

* Non, ce n'est pas... * pensa Nasso avant d'être interrompu dans ses pensées par une racine qui venait de s'extraire de sous ses pieds et qui après s'être enroulé sur sa jambe l'avait happer sous terre.

Kalae comme tous les hommes n'avaient à ce moment pas les yeux tournaient vers le fils du feu, et quand la demoiselle remarqua l'arrêt de lumière spontanée provoquait habituellement par les attaques du maitre du feu, elle constata avec stupeur que son ami avait disparu. Elle parcouru tout le campement des yeux, il était nul part et les autres soldats combattaient encore de toute leur force contre les plantes qui semblaient se rapprocher dangereusement de la cage.

" NASSOOOOOO! " Hurla-t-elle en espérant une réponse du concerné.

Son appel fut entendu de tous sauf de l'intéressé, et tous constatèrent à leur tour la disparition de leur commandant. Le trou dans lequel il avait disparu s'était refermé sur lui même sous le poids d'une plante qui avait profité de la disparition du dompteur de feu pour s'approcher davantage. Le prisonnier était ravi, avoir fait l'incantation des ombres du rappel du passé sur un lieu qu'il savait chargé d'histoire lui avait permit de faire grandir à vitesse accélérée des plantes disparus et totalement sous ses ordres, tout du moins. Du corps du prisonnier émanait plus que jamais une aura sombre, l'esprit de la Lune qui assistait au combat offrait à la maitresse de l'eau sa bénédiction et sa lumière au combattant, elle semblait aussi en savoir plus que nos amis sur les pratiques de l'assassin.

Nasso qui était drainé à travers les sols de la forêt refit surface après plusieurs kilomètres de voyage sous terre qui en plus d'avoir été éprouvant, avait aussi fait s'engouffrer une tonne de terre dans son armure à peine rafistolée. Le commandant Lumens avait à peine reprit totalement conscience qu'il devait faire face à une créature semblable aux autres mais d'une dimensions encore plus importantes, expliquant sa trainée à travers tant de distance. Ne sachant nullement où il se trouvait, le commandant était pourtant certain d'une chose, se débarrasser de cette chose était primordiale pour sa survie.

Sur le campement, l'affrontement avait toujours lieu et bien que la tristesse créé par la disparition du commandant, l'esprit était à la survie. Kalae quelque peu distraite n'aperçut pas une plante qui tentait d'engouffrer ses bras articulaient dans la cellule et une lumière brève et subite provoquait par des flammes la laissa espérer le meilleur mais lorsque son regard se posa sur la cage, elle aperçut Kazuo sur le toit qui venait d'embraser la tentacule avec courage et douleur dans son autre bras.

Une stratégie commençait à se mettre en place entre Shiro et Toru qui semblaient être en bonne voie pour trouver un moyen de se débarrasser des quatre dernières plantes qui bien que leur nombre ait diminué n'en restait pas moins menaçantes.

Loin du premier lieu d'affrontement, Nasso rivalisait de vigueur et d'ingéniosité dans ses attaques qui avaient toujours pour seul but de terminer cette plante. Elle était extrêmement véloce et agile et lorsque le maitre du feu eu trouvé une faille, il s'engouffra tête baissée dedans provoquant au centre de la bête un énorme brasier. La plante jonchait au sol inerte, la lumière et fumée de son brasier disparurent en un rien de temps comme lorsqu'il avait surveillait Wang Emdeiher avec Kalae à bord du navire. Il se tourna en direction de la dépouille. Contrairement aux autres plantes qui étaient tombées, une ombre s'échappait du corps de cette plante, Nasso tenta de la faire disparaitre à coup de flamme redoutant plus que tout d'être à nouveau possédé. Rien à y faire, elle se dirigea en un éclair sur lui mais cette fois-ci au lieu de rentrer en lui, elle s'enroba autour de son corps jusqu'à faire disparaitre son corps dans les ténèbres.

Lorsqu'il rouvrit ses yeux, il était toujours dans l'obscurité et lorsqu'il tenta d'utiliser sa maitrise pour s'éclairer, aucune flamme de jaillit. Après plusieurs tentatives, il abandonna toute idée et s'interrogeait toujours sur le lieux où il se trouvait.

Les plantes qui nous entouraient ne cessaient leur assaut. Leur dangereuses racines fonçaient sur les membres du groupe a une vitesse effarante dans l'espoir d'attraper un de nos membre pour nous tirer jusqu'à elle et nous dévorer.
Nasso n'était toujours pas réapparut et toute cette histoire commençait à être des plus étrange. Seulement, la situation dans laquelle nous étions nous empêcher pour le moment de tenter quoi que se soit pour s'occuper a nouveau de Nasso.

Le disque de glace que j'avais réussis a crée fonctionnait a merveille, tel un boomerang il revenait toujours vers son propriétaire et tranchait les têtes des végétaux agressifs. Les flammes, bien que moins experte que le commandant, lancées par le soldat Kazuo nous était d'un grande utilité. Malgré sa blessure le garçon combattait avec ferveur sous le regard passif d'Emdeiher qui semblait ennuyer de ne voir aucun soldat périr.

Les créatures finirent par abandonner l'assaut, une grande partie déjà terrassées par leur pire ennemis: le feu. Les lames de Shiro avaient elles aussi été persuasives ainsi que le disque de glace.
Ne restaient plus que quelques dépouilles végétales au sol, noircies par le feu, recouvertes de flèches ou tranchées en morceaux.
Le calme était revenu sur le terrain, seules nos respirations rapides et bruyantes brisaient le silence de la nuit. Kazuo nous éclaira de sa maitrise en rallumant le feu de camps qui avait été éteint peu avant l'attaque de ces créatures du passé.

-Nous les avons eu commandant! S'exclama Kazuo avec joie.

Il n'y eu aucune réponse de la part du commandant Lumens. La plupart d'entre nous fit un tour sui lui-même pour tenter de parcourir tous les lieux du regard désormais éclairé mais rien, aucune présence de Nasso.

-Nasso! Avais-je appeler en espérant une réponse.

Toujours rien. La situation commençait a devenir inquiétante même pire, angoissante.

-Où est-il? Questionna Toru en rangeant son arc.
-Il s'est fait avoir?
-Commandant??
-COMMANADANT !!
-NASSO!! Avais-je appeler fortement en commençant accourir dans le petit bois d'à coté.

Peut-être était-il inconscient quelque part? Peut-être était-il blesser? Imaginer mon ami dévorer par un de ses plantes carnivores était inconcevable. L'archer-traceur courait derrière moi, lui aussi curieux de savoir ce qu'il s'était passer, tandis que Onzu et Shiro débarrassaient le campement des débouilles des créatures pour allers les entasser un peu plus loin et garde un espace « propre ».

-Commandant!!
-Nasso!!

Voilà vingt minutes que nous fouillons les alentours en ne cessant d'appeler le maître du feu, et chacun de nos appels étaient suivit d'un lourd silence angoissant.

-Il faut se résigner. Finir par conclure Toru. Le commandant est mort.
-Non!! non! Il est sûrement quelque part! M'entêtais-je en continuant a marcher rapidement. Cherchons encore.
-Kalae! Me stoppa l'archer en me rattrapant pour la main. Nous avons fouiller tous les alentours. Il a disparut, sûrement dévoré par ses plantes sauvages, je suis désolé.


Les mots que prononçait cet homme avait eu l'effet d'un bombe dans mon cœur. Un choc. * Non.... ce n'est pas possible... *

-Rentrons... Proposa doucement Toru.

Nous avions fait demi-tour, tout deux le cœur lourd d'avoir perdu un ami. Nous nous étions retourner sur notre chemin du retour esperant une dernière fois apercevoir, ne serait-ce qu'un mouvement. Je tentais par tous les moyens en retenir mes larmes qui ne demandaient qu'a couler. Je ne voulais pas pleurer devant ces militaires.

Une fois retourner auprès des autres, tous furent surprit de nous voir revenir sans le commandant, et ils comprirent très rapidement que tout espoirs de le retrouver vivant avait disparut. La tristesse et la déception nourrit alors les visage des militaires qui cependant réussirent a cacher leur peine, peut préparer à ce genre de situation.
Wang Emdeiher lui afficha un sourire discret, finalement il avait réussit, une nouvelle victime pouvait être désormais rajouter à sa liste.

Aucun de nous ne prêta attention au sourire de l'assassin, nous nous étions replacer autour du feu, comme pour faire un bilan de la situation. J'avais la lourde sensation d'être seule au monde. Celui que j'appelais autrefois mon « ange gardien » était partit, et il ne reviendrait jamais.
Comment pouvais-je accepter la disparition de cet ami précieux? Dans un élan de tristesse et de rage, j'en étais venu à maudire intérieurement ce criminel, ce voyage et ses malheurs. Comment allait se terminer cette aventure? Que dirait les autres militaires? Pendant un instant tout ceci m'était désormais égal... Je n'avais encore jamais perdu d'amis et j'espérais sincèrement ne jamais en perdre d'avantage pour ne plus ressentir cette peine déchirante.

Assit silencieusement autour du feu, ce fut Shiro qui proposa de lever nos verres en l'honneur de leur commandant perdu. Perdu au milieu de la forêt nous essayions de lui rendre cet hommage avec de peu de moyen que nous avions. Les verres que nous transportions avec nous pour boire lors de nos repart furent lever au dessus du feu silencieusement.

-Au commandant Lumens. Nous finirons cette mission en son honneur.
-Oui! Répondirent-ils tous en cœur.

Nous avions vidés nos verres silencieusement. Jusqu'à ce que Onzu brise cet instant en se levant énergiquement.

-Je propose que l'un d'entre nous devienne le nouveau commandant!
-Peut être kalae, elle était très proche du commandant, si j'ai bien observer... Proposa Shiro en posant son verre au sol tandis que je n'avais pas daigner lever un regard.
-Une femme au pouvoir, mais tu délires! Commenta Onzu en m'effaçant d'un geste de main. Non, étant donner que je suis le plus influent de vous tous, socialement parlant, je suis le plus apte a diriger cette mission!
-Tu rigoles! Grogna Toru avec calme. Tu est le plus téméraire peut être mais le plus immature!
-Et kazuo alors?! Cracha Onzu II avec rage.
-Je serai surement un meilleur commandant que toi! Précisa Kazuo sur le ton de la reproche.
-Oui c'est ça un froussard avec une épaule blessée comme commandant, laisse moi rire! Précisa Onzu II sur un ton insultant.
-FERMEZ-LA! Avais-je hurler avec autorité et la voix sèche a force de retenir ma tristesse.

Il y eu un silence. Les militaires furent surprit de me voir ainsi hurler et faire preuve d'autorité en montrant mon coté agressif.

-Regardez vous... Tous à vous battre pour un petit morceau de pouvoir! Grognais-je toujours dans cette élan de colère. Vous voulez que je vous dise aucun de vous ne mérite d'être commandant, si ce n'est Shiro, le plus sage d'entre vous et le plus humble!

Tous les yeux étaient rivés vers moi alors que j'étais prête a éclater en sanglot.

-….. excusez-moi. Avais-je finalement murmurer en me rendant compte de mon agressivité envers mes compagnons de voyage et en me levant doucement avant de faire demi-tour.
-Où tu vas? Questionna Kazuo.
-J'ai, j'ai besoin d'être seule.

Aucun d'entre eux n'avais tenter de me rattraper. Et je m'étais enfoncée dans le petit bois sans rien ajouter d'avantage. J'avais marcher a peine quelques minutes me dirigeant vers un petit étant devant lequel nous étions déjà passer devant avec Toru lorsque nous étions partit a la rechercher du commandant.
Je m'étais arrêter au bord de celui ci doucement et l'avais observer pendant de courts instant silencieusement avant de me permettre de faire jaillir la tristesse que je m'étais forcer de garder pour moi. Assise sur les genoux et mon visage cacher dans mes mains je sanglotais sous le regard de l'esprit de la lune.

Jusqu'à ce qu'une idée me vienne à l'esprit quelques minutes plus tard. Je n'étais emparer de quelques brindilles et de deux morceaux de bois avant de les frotter énergiquement avec les forces qu'il me restait dans l'espoir d'obtenir une flamme.
Certes il aurait été plus facile de demander à Kazuo pour pouvoir bénéficier de sa maîtrise, mais je n'en voulais rien. Après quelques minutes d'acharnement des étincelles finirent par apparaitre avant qu'elle n'embrasent les petites brindilles, Brindilles qui allumèrent le petit bâton de bois que je tenais en main.

Désormais équipé de ce que l'on pouvait comparer a une petite bougie étant donner la taille du morceau de bois, j'avais crée un petit socle de glace avec un peu d'eau de l'étant présent devant moi.
La petite « bougie » fut installée sur son socle glacé avant d'être posé sur l'eau. La structure flottait et présentait fièrement la petite flamme qui vacillait sur l'eau, solitaire et silencieuse.
Je la regardais s'eloigner, emporté par quelques petits courants.

-A toi, Nasso Lumens.... Avais-je murmurer entre deux sanglots discrets.

L'obscurité régnait toujours autour de Nasso qui ne voyait rien de ce qui l'entourait. Il était comme dans une salle plongée dans l'obscurité et dont les murs s'éloignerait à chaque pas du maitre du feu.

* Suis-je mort? * S'interrogeait le fils du feu après plusieurs minutes passé dans l'obscurité.

L'atmosphère était lourde et froide, pas un bruit, pas une brise d'air, ne voyant rien devant lui, le maitre du feu chercha instinctivement de l'aide en demandant à haute voix si quelqu'un l'entendait. Tout en marchant dans les abîmes, Nasso continuait à espérer avoir une réponse et surtout qu'il n'avait pas péri. Peu importe le nombre de pas qu'il avait parcouru, toujours cette même noirceur autour de lui.

Une force l'arracha du sol projetant l'homme à plusieurs mètres, l'homme eut à peine le temps de se relever que cette même force agit sur ses genoux, l'obligeant ainsi à retourner à terre. Le maitre tenta de se relever à nouveau tout en se mettant en garde mais sa cécité lui empêchait toute réelle rébellion face à cette force qui semblait contre nature et qui se déplaçait sans bruits.

" Tu es à moi! " Gronda alors une voix grave et puissante.
" Qui êtes-vous? Où suis-je? " Interrogea le maitre du feu à nouveau sur ses pieds.
" Ton pire cauchemar dans le pire endroit du monde spirituel " Répondit la chose avant de charger à nouveau le maitre du feu.

* Le monde spirituel! Mais comment?! * Se questionna-t-il alors avant de repenser aux ombres qui l'avait enveloppé.

L'esprit qui avait jeté son dévolu sur Nasso ne cessait de le faire tomber à terre et le maitre du feu avait beau cherchez comment combattre cette chose, rien ne lui venait à l'esprit. Il n'avait rien à faire en ces lieux, seul l'avatar était apte à rentrer en contact avec ce monde, était-ce là la raison de sa cécité. Malgré ses tentatives de renouer le contact avec cette chose qui l'attaquait, rien y faisait, l'esprit était devenu silencieux est tenté sans cesse de clouer le maitre du feu à terre comme si la résignation de ce dernier était son objectif.

" Quoi que vous espériez de moi, n'y comptais pas! " ne cessait de prononcer entre autre le maitre du feu.

Ces phrases ne semblait pourtant qu'attiser la puissance de son adversaire. Plusieurs heures s'écoulèrent ainsi, des jours aux yeux du maitre du feu qui malgré les nombreuses attaques ne ressentait rien sinon son agacement, rester couché était une idée qui lui parcourait l'esprit quelques millisecondes avant de se relever et de recevoir un nouveau coup mais en agissant ainsi, il aurait risquer bien plus qu'il ne pouvait l'imaginer.

Après ces heures de luttes mentales, l'esprit n'était plus vraiment aux combats, durant les retombées au sol, le maitre du feu repensait à sa vie passée, à tout ce qu'il avait accompli mais aussi ce qu'il avait souhaité accomplir avant sa mort et qu'il ne pourrait peut-être jamais faire. Il tentait bien sûr de combattre les idées sombres, notamment à l'aide de sa fierté. Il devait se sortir de là, il devait accomplir sa mission et tout cela comme un homme: debout face à l'ennemi.

Alors qu'il était de nouveau à terre et qu'il était à cours d'idée, Nasso, le visage contre terre aperçut au loin ce qui ressemblait à une petite lueur. Peu importe de quoi il s'agissait, il devait s'en approcher. Il se releva de toutes ses forces, s'élançant à vive allure vers ce qui semblait être son unique espoir. Plusieurs fois en chemin, il fut contraint à être couché au sol mais il reprenait toujours avec cette même détermination son élancé et lorsqu'il fut à portée, l'esprit qui le tourmenté depuis plusieurs heures ne semblait plus vouloir l'approcher.

La petite lueur voguait dans le vide, ne sachant quoi faire, le maitre du feu entreprit d'essayer de la saisir en main mais avant qu'il n'accomplisse son mouvement, la voix s'adressa à nouveau à lui.

"Abandonne-toi à moi et tu auras tout ce que tu voudras!" dit l'esprit sur un ton très alléchant.

Tout ce que souhaitait Nasso, c'était de retrouver sa vie, sa liberté, son amie. Il acheva alors le mouvement précédemment interrompu et au moment où il l'eut terminé, la petite lueur devint grande, aveuglante même pour le fils du feu qui tenta de protéger ses yeux avec ses mains. Son regard pointé vers l'obscurité qui malgré la lumière ne laissait rien paraitre.

La lumière devint une sphère, telle la Lune, grandissante et englobant rapidement le fils du feu.

" Valkar! Trouve Valkar! " s'exclama une voix douce et harmonieuse avant que tout son être ne soit rejeté dans le monde normal, le laissant tomber à nouveau à terre, le regard vers la Lune qui s'apprêtait à laisser place à l'astre solaire.

Nasso n'avait jamais eut autant plaisir à sentir la souffrance corporelle de son corps au contact de la terre, de ressentir à nouveau les brises matinales et surtout de voir des paysages aux couleurs variées.

Au campement, les hommes et Kalae se préparaient à reprendre la route malgré les tensions et la tristesse au sein du groupe. Au cours de l'absence de Kalae, plus tôt. Onzu II avait même proposé d'avorter la mission, de tuer l'assassin et le livrer sa dépouille au port en partant mais l'ensemble du groupe s'était finalement opposé à la proposition bien que d'autre y ai pensé.

Le prisonnier lui avait fermé les yeux, chose rare et son air diabolique avait disparu l'instant de ce repos. Il n'était en réalité pas en train de dormir mais il joignait la force obscure précédemment rencontré par Nasso, il avait même assisté en silence à la dernière heure de combat.

" Pourquoi ne pas l'avoir tué? Vous auriez pu plutôt que d'essayer de le soumettre. Je ne vous suffit pas maitre? "
" Sa soumission aurait été une garanti, Wang. Je t'ai offert ma puissance, si tu ne t'en sers pas pour faire le mal et pour t'échapper alors les humains t'achèverons et l'esprit de la Lune veillera à ce que je ne trouve pas d'autres âmes à partager. L'avatar grandi, je le sens et la Lune pourrait très bientôt entrer en son contact pour refermer ce passage que le précédent Avatar avait scellé. " Termina l'esprit en craignant que la brèche provoqué lors de la mort de son bourreau ne soit rebouché.

Il ignorait encore que l'esprit de la Lune avait une autre personne en tête, apte à entrer en communication avec les esprits.

Nasso était réapparu à l'endroit où il avait été emporté par les ombres qui n'étaient en faite que des parties de l'obscure esprit. Il se servit de la position de la dépouille et des arbres pour se repérer et tenter de retrouver son chemin jusqu'au campement qu'il espérait retrouver sans plus tarder malgré un visage voir même tout un corps peu présentable dû à son voyage souterrain offert par la plante mère.

Une question lui trottait en tête à présent: était-ce réel?

Nous avions essayer dormir quelques heures depuis la catastrophe qui avait toucher le groupe entier.
Pendant mon absences quelques idée concernant la suite de cette mission avaient été proposées avant d'être vite rejeter. Nous allions terminer cette mission comme promis, nous le devions, pour la nation du feu, et pour notre commandant, que nous pensions mort.

Nous nous étions lever peu avant le lever du soleil, prête à reprendre la route et a terminer cette mission dans les jours à venir sans nous douter que le commandant était de retour dans le monde des humains.
Les animaux déjà attelés furent agacer d'être réveiller à une heure si matinale, comme nous ils n'avaient pas dormit assez et la fatigue gagnait tous les membres de l'équipe et agissait sur la force mentale et physique.

Après réflexion et concertation de tous les membres, Shiro avait été désigner pour diriger les opérations. Tout fut rapidement organiser, chacun savait quel était sa tâche.

-Nous sommes prêt Shi... enfin, Commandant. Avais-je lancer avec de petits yeux fatigués.
-Tout le monde en selle alors! S'exclama-t-il déjà sur sa chevauxtruche.

Tous les membres prirent place là où ils avaient l'habitude de voyager, seule une de nos chevautruche se retrouvait désormais sans cavalier, cessant de nous rappeler que nous avions perdu un ami dans la bataille.
Je m'étais retourner pour jeter un dernier coup d'œil à Wang Emdeiher qui semblait bien silencieux et avait fermer ces yeux depuis quelques minutes déjà, a croire qu'il dormait.

Les feuillages au loin se mirent à bouger soudainement et des bruits de craquement de branches raisonnèrent dans la petite clairière alors que la forêt n'était pas encore réveillée.
Qu'est-ce que cela pouvait-il encore être? Le retour de ces plantes carnivores? Des animaux sauvages? A nouveau des mercenaires? Au point ou nous en étions, nous étions prêt a tout, plus rien ne pourrait d'avantage nous surprendre, du moins c'était ce que nous pensions.

-Il y a quelques chose là bas! Avais-je donner l'alerte en sautant de la banquète de la diligence prête à voir surgir un nouveau monstre.

Toru brandi rapidement son arc armé de deux flèches vers la direction suspectée, tandis que Shiro dégaina un sabre et que Onzu II ne descende de sa monture. Tous en position de garde, nous attendions notre supposé ennemi. Les feuillages se mirent à bouger avec plus d'intensité jusqu'à ce qu'un homme n'apparaisse. Dépourvu d'armure, ses vêtements à demi déchiré laissant son torse a demi découvert et sali par la terre, il avança d'un pas vacillant et fatigué tandis que notre regard se figea sur le nouvel arrivant qui n'était autre que Nasso.
Était-ce un fantôme? Étions nous victime d'hallucinations? Toutes les respirations s'était coupées, amenant un silence lourd et angoissant. L'homme qui venait d'arriver des bois nous regardait lui aussi avec la même surprise dans son regard, il se stoppa doucement, restant droit devant nous lui aussi surprit.

Aucun de nous osait y croire, ce n'était pas possible, nous ne pouvions pas revenir d'entre les morts. L'incompréhension était générale, aucun de nous n'osait bouger de peur que le mirage dont nous pensions être victime ne disparaisse.
J'avais fais un pas doucement vers le maître du feu, puis deux, puis trois. J'étais doucement arrivée à son niveau, l'homme s'était laisser approcher sans dire un mot, et sans quitter son regard perdu qu'il me lançait avec insistance.
Avec le plus lent geste possible, j'avais délicatement poser ma main sur sa joue comme pour être certaine qu'il était bien réel. Lorsque ma main entra en contact avec la surface de sa peau, Nasso lui aussi surprit de constater la réalité des choses eu un léger et discret sursaut. Oui, il était bel et bien réel, il était bien de retour parmi nous.
Je m'étais mordu la lèvre inférieur pour retenir mon mélange de surprise, ma tristesse et ma joie, et avait laisser tomber ma tête contre son torse musclé, comme si toutes mes forces m'avaient subitement abandonnées.

-Tu est revenu... Avais-je murmurer d'un voix étranglée en laissant tomber doucement ma main n'ayant plus la force de la maintenir sur sa joue.

Nasso n'avait cessé depuis son retour dans le monde normal de couper à travers la forêt en espérant que le convoi ne se soit pas déjà envolé. Le rattraper à pied alors qu'ils étaient eux sur des chevautruches serait des plus compliqués dans l'autre cas. Le contact des branches contre son buste à présent dépourvu de son armure se montrer être une toute nouvelle sensation après son passage dans le monde des esprits. Il se déplaçait rapidement bien que la fatigue était grande, après un voyage éreintant, des bruits d'armures et d'animaux se faisaient entendre.

Sa sortie des branchages lui laissa alors apercevoir toute sa troupe, en apparente bonne santé et prêt au départ. L'homme se demandait s’il ne s'agissait pas là d'une hallucination dû à la fatigue, revoir tout ces visages après tant de temps et les pensées obscures qui l'avaient traversé pendant ce que l'on pourrait appelé la torture de l'ombre était presque surréalistes. Ils avaient ainsi survécu à l'attaque des plantes après sa disparition.

Le contact de la main de son amie le ramena à la réalité et bientôt le contact de sa tête contre son corps lui transmit une douce chaleur, les mots qui l'accompagnaient traduisaient l’émotion ressenti par la jeune fille de l’eau et il était lui aussi bien heureux de tous les retrouver sains et sauf, Kalae la première.

Le maitre du feu passa un bras dans le dos de la jeune femme pour la maintenir contre lui et, bien qu’il restait neutre extérieurement, il appréciait à sa juste valeur l’émotion de son amie qui était plus que bienvenue après la nuit passée.

Les hommes ne manquèrent pas une nouvelle fois de constater en silence les puissants liens qui unissaient les deux amis, bien trop puissant pour être né lors de leur rencontre officiel aux yeux de l’armée. Tous semblaient à présent se douter que l’amitié qui les liait devait être bien plus ancienne et cela, Onzu II ne manquerait pas d’en faire note dans son rapport et auprès de son père. L’étreinte qui avait pour but extérieur de réconforter Kalae se mourut peu à peu tout en partageant un regard qui explicitait leur joie mutuelle avant que Nasso ne déporte à nouveau son regard sur le convoi et le prisonnier à priori endormi.

" Soldats ! Vous avez su conserver le convoi intact et décidé de poursuivre la mission en mon absence et je saurais placer cet événement à sa juste valeur dans mon rapport. Soyez fier de ce que vous avez accomplis et j’espère que vous avez conscience que la route qui nous attend pourrait être tout aussi dangereuse. " S’exclama-t-il sur un ton des plus mélioratifs et à la fois d’une grande prudence.

Kalae avait laissé partir le maitre du feu reprendre ses responsabilités bien que l’émotion de ses retrouvailles n’était pas totalement passé et restait ainsi silencieuse pendant que son ami semblait avoir hâte de reprendre son rôle. Elle ne doutait pas que l’homme avait lui aussi eut une grande joie de la retrouver mais lui n’avait pas eu à lui dire « adieux » la soirée précédente.

La maitre du feu, bien que dans un état extérieur lamentable avait semble-t-il réussi à ressaisir ses troupes perturbées par un retour si prompt. Shiro ne perdit pas une seconde à rendre le commandement à son supérieur, tout en expliquant qu’il l’avait prit afin de poursuivre la mission humblement. Les explications du fils du feu n’avaient aucunement lieu d’être et Nasso posa sa main sur l’épaule de l’épéiste pour le féliciter d’avoir raisonné ainsi. Seul Onzu II semblait voir le retour au pouvoir de son commandant comme un problème. Ses sentiments à l’égard de son commandant n’avaient pas réellement changé depuis le début de cette mission, peut-être même s’en faisait il à présent une image encore plus délabré à le voir dans une tenue aussi déplorable et exprimer autant de sympathie pour la fille de l’eau.

" Onzu II ! Au vu des derniers événements et de votre participation, je vous absout de votre corvée nocturne. Nous le ferons à tour de rôle jusqu’à Omashu. " Dit Nasso afin de montrer à son subordonné qu’il savait reconnaitre les efforts qu’il avait fait pour se tenir comme un vrai soldat.

*Pfff… Faible !* pensa Onzu II à l’annonce de sa libération bien que cette gentillesse à son égard ne le laissa au fond pas si indifférent.

Le commandant ôta sa chemise autrefois portée sous l’armure et à présent toute déchirée pour la remplacé par son unique change, une chemise qu’il recouvrait d’une veste au couleur de sa nation avec des broderies noires. Il était ainsi bien plus présentable bien qu’un nettoyage corporel ne lui aurait fait que le plus grand bien mais tous ne pensaient qu’à une chose : terminer cette mission au plus vite.

Le convoi à nouveau au complet avait ainsi reprit la route avec à sa tête L’archer traqueur et le maitre du feu épuisé. Une fatigue corporelle et mentale qui le tiraillait bien qu’il faisait tout pour se montrer droit et fort. Ne restait plus qu’à espérer que leur prochaine nuit serait bien plus profitable à leur sommeil.

Malgré tout ce qu'il avait vécu, le commandant désormais de retour avait insister pour reprendre la route. Il s'installa sur sa monture une fois qu'il eu changer de chemise et demanda à ce que l'on avance.
Toru avançait tout devant dégageant le chemin pour prévoir en cas d'attaques de nouveaux ennemis. Nous avancions silencieusement, pour certains des soldats la surprise avait encore du mal à passer, tout était confus. Nous ignorions où Nasso avait pu disparaître étant donner que nous avions fouiller les environs, nous cachait-il quelques chose? Bien évidemment Nasso n'avait aucunement évoquer son voyage dans le monde spirituel pour le moment, peut-être était-il trop tôt? Peut-être lui même était-il embrouillé dans ce qu'il venait de vivre? Ou tout simplement ne voulait-il pas nous raconter sa mésaventure pour ne pas instauré une peur dans le groupe et ainsi faire grandir le pouvoir de Emdeiher?
Une chose était certaine, ce soir, je lui poserai la question pour savoir ce que lui était arrivé. Je voulais savoir où il s'en était allé pour nous avoir laissé ainsi croire à son décès.


Wang Emdeiher ouvrit a nouveau les yeux, constatant que nous étions déjà sur les routes.

-Bon retour parmi nous commandant! Lança-t-il sans voir son interlocuteur qui avançait a l'avant. Comment était votre voyage?

Onzu et Shiro frappèrent les barreau de la cage pour stopper immédiatement les remarques de leur captif. Le criminel poussa un petit rire après avoir timidement sursauter. Fatigué, Nasso préféra ignorer cet homme et continuer son chemin sans lui prêter aucune attention, ce qui réussit a énerver Wang Emdeiher bien qu'il n'en rajouta pas.

Au fil que nous avancions, j'étais rester étrangement silencieuse, d'habitude souriante et de bon humeur mes yeux étaient lourds de fatigue. Petit a petit ils se fermèrent avant que je ne m'endorme assise sur la banquète de la diligence. Le manque de sommeil et les évènements récents avaient eu raison de moi, ma tête pendait légèrement dans le vide et en remarquant ce détail, mon voisin, Kazuo déposa avec douceur ma tête sur son épaule valide pour pouvoir ainsi m'éviter un torticolis douloureux à mon réveil. Plongée au cœur d'un rêve, la notion de temps, et de lieux avaient disparut.

-Commandant ! appela Shiro depuis l'arrière. Selon vos estimations, combien de temps nous reste-t-il avant notre arrivée a Omashu.
-Si nous continuons ainsi, dans le courant de la journée de demain soldat. Répondit-il les yeux rivés droit devant lui craignant pendant quelques instant voir l'archet traqueur lui lancer un signe de dangers alors qu'il n'en était rien.

Le commandant se retourna finalement pour lancer un regard complice à son soldat, constatant par la même occasion l'expression colérique et boudeuse qu'affichait l'impudent Onzu II. Il portant ensuite un regard vers Kazuo et constata que le jeune et inexpérimenté maître du feu se remettait bien de sa blessure. Désormais il arrivait a bouger son épaule, bien évidement les mouvements brusque et franc lui étaient encore à éviter, mais sa situation allait de mieux en mieux.
Nasso pu constater en dernier que je venait de m'endormir, et malgré la discutions qu'il avait tenue a très haute voix avec son soldat, je n'avait été réveillée en rien.

Le soleil se mit soudainement à disparaître derrière de gros et épais nuages noirs. Le ciel gronda timidement, jusqu'à ce qu'un coup de tonnerre imposant et décisif face tomber des gouttelettes d'eau au sol. D'abord très fine, la pluie s'intensifia rapidement se transformant en une véritable averse accompagnée d'éclair qui déchiraient le ciel de leur lumière.

Face à un tel déferlement aqueux, le choix de s'immobiliser et de s'abriter sous le feuillage de puissants arbres n'étaient plus une option mais presque une obligation. Continuer à voyager sous un temps pareil était risqué car la visibilité était extrêmement réduite et risquait d'entrainer l'affaiblissement des hommes. Kalae avait été réveillé par le contact avec son élément privilégié et les visages des nos combattants voyaient leur couleurs s'éclaircirent grâce à l'écoulement de la terre attiré par l'eau. La veste autrefois toute propre du commandant se retrouvait ainsi trempée et souillée d'une eau terreuse mais cela n'avait pas de réelle importance à présent.

Un feu avait été rapidement allumé pour que tous puissent se réchauffer et les bêtes avait été solidement arrimé à des arbres afin qu'elle ne s'enfuit pas lors d'une terreur suscitée par le bruit et les lumières de l'orage. Nasso espérait qu'il ne s'agirait là que d'un orage furtif et qu'ils pourraient rapidement prendre la route. Cet arrêt sonné aussi bien pour le commandant que sa jeune amie l'heure d'un sommeil bien mérité, même si il ne durait que quelques minutes. Au point où ils en étaient, le fracassement des éclairs qui perçaient les cieux n'étaient pas un réel problème pour le sommeil, Shiro avait reçu l'ordre de les réveiller dès que la route serait à nouveau praticable.

Comme ils pouvaient s'y attendre, l'orage dura tout au plus une heure avant que la pluie ne se transforme en crachin et permette à nos amis de reprendre la route, cette heure de sommeil avait été des plus bénéfiques à nos deux amis, Nasso avait même fait un "rêve" bref où il se retrouvait dans la même lumière que ce matin mais cette fois-ci, il pouvait distinguer une visage et une chevelure blanche qui s'adressait à lui avec les mêmes mots précédent son retour. Le rendant encore plus confus sur les événements de la nuit précédente, n'avait-il fait que rêver là-bas aussi? Non cela lui avait semblait bien trop réel, une autre question qui le tourmenté en secret était de savoir qui était pouvait bien être ce ou ce Valkar.

Kalae avait tenté d'approcher le maitre du feu afin de profiter de cette fin de halte pour lui poser des questions au sujet de sa disparition: où était-il partit? Que lui était-il arrivé? Elle n'osait imaginer quel genre de monstres le maitre du feu avait du affronter, elle ne se doutait pas un instant que sa disparition relevée, mis à part son extraction par la terre, du monde spirituel. Le maitre du feu dans son attitude semblait plus que hâtif de reprendre la route et elle avait compris par elle-même que son ami était pour l'heure trop refermé pour laisser filtrer quelques informations que ce soit mais elle était convaincu de pouvoir lui faire cracher le morceau tandis que le commandant que Nasso était pensé surtout à maintenir la cadence et la cohésion du groupe en évitant de les disperser par une polémique sur son passage dans le monde des esprits. Si Valkar il y avait, il ou elle attendrait leur arrivée à Omashu, pour l'heure, il n'avait aucun moyen de se renseigner ou de contacter qui que ce soit.

C'est un peu plus reposés que nos missionnés reprenaient la route sur un sol trempé et sous les dernières gouttes d'un orage qui allait bientôt laisser place à quelques rayons de soleil rendant ainsi le décor majestueux. Les teintes de vert se mélangeant à l'éclat de l'eau qui parsemés le paysage tel une rosée matinale le tout dans un panorama semi-montagneux étaient des plus spectaculaires, néanmoins aucun n'en fit la remarque avant que Kazuo dans sa gaieté retrouvé n'en fasse part à tout le monde.

" Tais-toi! " s'exclama Onzu II qui retrouvait sa mauvaise haine envers les jeune homme en même temps que ce dernier osait à nouveau s'exprimer avec sa joie " On dirait une gamine! " ajouta-t-il dans sa barbe. Seul Shiro avait entendu le rajout du jeune homme et cela ne le fit pas davantage réagir.

L'épéiste avait pour habitude d'écouter ce que les gens disaient, cela lui permettait d'apprendre tout de la manière de vivre et de se battre des gens. Tout du moins cela lui en donnait une vague idée. Le caractère assez haineux du jeune homme lui avait apprit déjà de nombreuses choses à son sujet, il était certains qu'il s'agissait là d'un fils d'un homme assez influent, sûrement un noble, qui avait transmit sa haine des classes inférieures et des étrangers à son fils. Il décelait aussi en lui une certaine jalousie dès qu'il s'agissait de Kazuo, quant à recevoir des ordres, cela lui semblait être la chose qui l'agaçait au plus au point. L'épéiste gardait néanmoins le silence face à tout ça, il préférait voir comment les choses évolueraient, son objectif était pour le moment le même que celui de son supérieur hiérarchique et cela lui offrait ainsi sa loyauté.

Le repas du midi se déroula dans le silence, mis à part Kazuo qui ne cessait d'expliquer à son commandant toute les prouesses qu'il avait accompli avec son feu, non pas par vantardise car ses performances n'avaient pas été vraiment prodigieuses mais assez médiocres au niveau de la qualité mais par pure joie d'avoir réussi à l'utiliser de manière efficace en combat. Onzu II en avait été tellement agacé qu'il avait préféré s'éloigner de la troupe pour déguster son repas, Nasso profita de cette occasion pour lui demandait de donner une part au prisonnier bien qu'il ne l'ait en rien méritait, il devait le maintenir en vie.

Le convoi allait repartit avec une cadence plus soutenue mais toutefois raisonnable de façon à être dans les temps prévu sans exténuer le Rhino-Komodo qui transportait la lourde charge sur un chemin qui se voulait à présent accidenté.

Le sol glissant et déformé était par moment un soucis majeur. Les roues de la diligence arrivèrent quelques fois a s'enfoncer dans dans trou de boue stoppant brutalement tout le convoi. Sortir la diligence demandait beaucoup d'effort a la troupe qui déjà fatiguée commençait a être exaspérer par ce voyage que le destin semblait foudroyer de malheurs.

Kazuo et moi étions rester a l'avant pour maintenir les cheveauxtruches et maintenir le rhino-komodo calmement en place. Le commandant, avait tenu a participer les hommes dans leur tâche et tandis que les uns retiraient la boue avec leur mains les autres tentaient de soulever la partie enfoncer en demandant a ce que le rhino-komodo n'avance un peu dans l'espoir de dégager le tout.Wang Emdeiher prenait plaisir à voir les militaires se tuer a la tâche, lui qui s'était confortablement allonger sur le sol de sa cage, les bras croisés sous sa tête.

-Allez forcez donc! C'est mou tout ça...

Les militaires ignorèrent d'abord les paroles de leur captif, jusqu'à ce que leur travail et leur technique soit à nouveau critiquer avec plus de dureté. *Et voilà que je me retrouve a patauger dans la boue, c'est du n'importe quoi!* Pensa Onzu II en se redressant et essuyant son front couvert de sueur d'un revers se bras en poussant un grognement.
Nasso ordonna avec dureté au psychopathe de se taire et de ne plus prononcer le moindre mot sous peine de privation de repas. Wang Emdeiher se contenta de défier le commandant du regard en affichant un rictus fier, il avait retrouver le commandant qu'il connaissait et qu'il adorait cherchait au point même d'en devenir arrogant.

Grâce au travail des hommes et a la force du Rhino-komodo la roue sortit enfin de son piège et tout pouvait à nouveau reprendre son cours. Tous s'essuyèrent les mains pour tenter de se débarrasser de la terre et remontèrent en selle rapidement.
Nous faisons désormais attention au chemin qui nous empruntions pour ne pas a nouveau nous retrouver piéger et ne pas nous retarder d'avantage.
Grâce à une prudence constante le reste de l'après-midi se passa donc sans incidents, et ce n'est que lorsque la lumière du jour disparut lentement que nous nous arrêtâmes, obligé par le voile sombre qui recouvraient doucement la nature.

Nous étions a proximité d'un petit village, si nous regardions au loin, de petites maisonnettes à l'architecture typique du royaume de la terre formaient un petit tas. Nous nous rapprochions petit à petit de la civilisation et par conséquent d'Omashu, notre destination.
Nous n'étions pas encore plonger dans l'obscurité, un spectacle orangé s'offrait à nous, le ciel arborait ses plus belles et poétiques couleurs tandis que le soleil descendait lentement derrière l'horizon.

J'avais été charger du repas pour ce soir et avait accepter avec plaisir de préparer quelque chose pour ces hommes qui avaient une fois de plus eu une dure journée. Malgré tout les vivre commençaient a manquer depuis notre départ, Toru dut don se résigner a partir chasser et ramena très vite un petit Buffle-Yaks recouvert de flèche.
La viande de cet animal était des plus facile à préparer et une fois qui au dessus du feu il fut servit avec un bol de riz blanc que j'avais prit la peine de servir a chacun, sans oublier Wang Emdeiher.
Deux bols m'étaient rester en main, l'un des soldat était donc absent. Après un bref regard il ne fut as difficile de remarquer que le militaire manquant était Onzu II Itori. Le garçon se tenait droit et fier regardant silencieusement le coucher du soleil quelques mètres plus loin, les bras croisés sur son torse.

Les autres membres du groupe avaient déjà commencer à manger et avaient déjà entamer une discutions qui semblaient tous les intéresser et ou tous faisaient par de leur jugement. Je m'étais diriger vers le soldat qui s'était disposer à l'écart et lui tendis son bol de riz pour qu'il puisse lui aussi profiter du repas. Il posa un regard hautain sur moi, s'empara du bol sans me remercier et reprit sa position droite et inébranlable.
Habituée à son comportement, j'avais tenter d'oublier son manque de politesse et regardais a mon tour le soleil qui d'ici quelques minutes disparaîtrait.

-La dernière fois que j'ai vu un aussi beau coucher de soleil c'était à la nation du feu, sur les terres Maldaurannes. Avais-je laisser échapper replongeant dans mes souvenir. C'était un endroit si calme et reposant, bien différent de votre capitale.

La discutions que j'avais entamé se voulait être banale et simple, je ne faisais par que de mes impressions et de mon expérience passée. Mais ceci semblait déplaire au soldat qui avait déjà beaucoup de mal a accepter ma présence parmi eux.

-Tu ne sais rien de notre Nation! Coupa-t-il sèchement. Tu n'es qu'une petite paysanne sans importance, une étrangère!

La réaction de Onzu II avait été vexante et blessante. Son comportement et ses paroles avaient réussirent à faire naître en moi de la colère et je lançais au jeune homme un regard agressif et antipathique. Lui qui se croyait si supérieur à tous grâce à ses relations et à son père, peut-être ferait-il preuve de respect si il apprenait que je n'étais pas une si grande étrangère et que mon sang était le même que celui qui coulait dans les veines de noble de la nation du feu, fréquemment invité au palais royal par le seigneur du feu Zuko afin qu'ils puisse donner leur avis politique sur la vie de la nation. Bien que l'envie de clouer le bec de ce prétentieux me brulait les lèvres je m'étais contenu, la seule personne connaissant ce détail était Nasso, et il devait le rester.

-Qui plus est, ajouta le soldat pensant avoir prit le dessus. Tu es complètement inutile a cette mission.

Depuis L'homme m'insultait ouvertement, et ça je ne pouvais en aucunement le tolérer. J'avais ouvert ma main droite et après avoir prit un assez grand élan l'avais gifler sèchement sur la joue. L'homme toujours sûr de sa supériorité n'avait pas prévu le fait que je ne resterai pas là a accepter les horreurs qu'il osait me dire. Lorsque le coup eut lieu il résonna avec dureté en même temps que l'homme détourna la tête, portée par la gifle.
Sans rien ajoutée de peur d'être a mon tour blessante et de n'entrer dans son même jeu, j'avais tourner les talons avec fermeté pour aller rejoindre les autres assient autour du feu pour pouvoir manger en meilleure compagnie.

Le retour de la jeune femme aux côtés des soldats du feu et du commandant ne déclencha de leur part qu'un simple regard curieux avant de tous river leurs yeux sur leur occupation principale: manger.

Le repas achevé, il restait à Nasso une chose à faire avant de pouvoir prendre du repos, s'occuper de ce cher Wang Emdeiher. Il s'approchait de la cage sur son flanc droit, adressait un regard vers le prisonnier que ce dernier ne put s'empêcher de lui rendre, le cinquantenaire aux cheveux grisâtres semblait toujours aussi confiant en lui, les échecs des nuits précédents, ils faisaient comme si cela ne le dérangeait pas.

" Oui, Commandant Lumens? " interrogeait l'assassin avec un ton malsain.

Le commandant observé l'homme, il ne faisait aucun doute que l'attaque de la nuit passée, son voyage désagréable dans le Monde Spirituel et l'assassin était lié. Passer une nouvelle nuit, surtout la dernière de leur long périple, sans prendre des précautions serait suicidaire. Nasso fit mine de se retourner déclenchant l'approche du prisonnier vers ses barreaux pour une nouvelle provocation.

" Je vous souhaite une bonne nuit, Commandant. " dit-il avant de laisser s'échapper un rire démoniaque.

Son rire, il dû l'abréger quasiment immédiatement après l'avoir commencé, une salve de feu projeté par le pied gauche de Nasso qui avait pivoté sur une jambe arrivait jusqu'à lui, le prisonnier se jeta littéralement en arrière jusqu'à arriver à l'autre extrémité de la cage. Sans rien comprendre, ses mains furent solidement attaché entre les barreaux derrière son dos, l'empêchant ainsi de faire tout mouvement. Le cinquantenaire se sentait dans cette situation humilié, comment avait-il put se faire avoir par un tel stratagème. Il n'eut malheureusement pour lui, pas le temps de dire un mot de plus que Shiro plaça un bâillon dans sa bouche, empêchant ainsi à l'homme à requérir à la moindre aide extérieure.

" Comme vous dîtes, bonne nuit! " Nasso ne put s'empêcher de laisser s'échapper conscient d'une certaine victoire pour les oreilles mais aussi pour l'esprit.

Wang Emdeiher semblait injurier le commandant mais aucun mot n'arrivait à sortir correctement de sa bouche. Kalae qui avait assisté à la mise en place de ce plan était bientôt de nouveau rejoint par Nasso, Shiro et Toru qui avait chacun jouait parfaitement leur rôle. Elle les félicita de cette mise en œuvre accompagné de Kazuo, Nasso donna quelques dernières consignes à Shiro et Toru qui allait effectuer à tour de rôle la garde de leur captif, il était par exemple important de veiller à ce qu'il ne possède rien en main qui ne puisse lui servir à quoi que ce soit. Il était fort peu probable que cela arrive puisqu'il avait été fouillé et que ses vêtements de détenu ne possédait pas de manche pour éviter toute dissimulation mais Nasso souhaitait vraiment être prudent pour cette dernière nuit.

Shiro et Toru avaient le droit de choisir leur compagnon de garde, ainsi Toru sélectionna Kalae puisque Kazuo était exempté des gardes pour récupérer et que Shiro avait choisi de prendre une nouvel fois le jeune et fougueux Onzu II Itori qui ne semblait supporter que l'épéiste dans ce campement, l'archer s'étant montré un peu trop proche du commandant à ses yeux, il était lui aussi un traitre. Ainsi le deuxième tour de garde serait pour le traqueur et la fille de l'eau, les tours de gardes s'échangeaient toutes les quatre heures entre les deux groupes de deux, la maitresse de l'eau pourrait ainsi bénéficier des quatre premières heures pour dormir et récupérer de ces derniers jours.

Avant d'aller se coucher, puisque Nasso avait gracié le jeune Onzu II, il se chargea lui-même des pattes du Rhino-Komodo, la bête lui en semblait reconnaissante et cette tâche bien qu'ingrate ne relevait pas de l'inhabituelle pour le fils du feu qui était ici du milieu agricole, de plus, tout soldats y étaient un jour où l'autre confronté puisque celui qui monte est responsable de la bonne santé de sa monture en l'absence d'écurie. Le maitre du feu effectua cette opération grâce à plusieurs bouts de bois et acheva par un coup de brosse faîte pour cela. Cette opération ne prit qu'une quinzaine de minutes et il réussit à le faire sans se salir davantage. Néanmoins, l'homme était pressé d'en terminer avec cette mission et éventuellement de bénéficier de l'hospitalité de la Terre pour lui offrir un bon bain chaud, même si il devait aussi s'attendre à repartir sur le champs si tel était le souhait du Roi d'Omashu.

La Lune venait de faire son apparition dans les cieux, et alors que Nasso ne put s'empêcher de se remémorer cette lumière et ce visage en la regardant, Kalae s'approcha du fils du feu quelque peu isolé du reste du groupe alors que Onzu II et Shiro allait prendre leur premier tour de garde. Constatant l'intérêt du fils du feu pour le premier maitre de l'eau, la Lune, la jeune femme se positionna juste à côté de son ami, d'abord sans un bruit puis après un silence posé, elle lui conta brièvement l'histoire de la Princesse Yue sauvait par l'esprit de la Lune à sa naissance qui avait ensuite donné sa vie à ce même esprit pour en faire de même. Depuis, la légende veut que l'esprit de la Lune ait prit l'apparence et les sentiments de la princesse à l'amour perdu.

Nasso, toujours les yeux fixés sur l'astre lunaire, avait écouté en silence l'histoire conté par Kalae et méconnue dans la Nation du Feu, de cette attaque, les livres du feu ne content en général que la défaite qui couta la vie à de nombreux hommes tandis que les fils de l'eau n'ont retenu de ce moment que le sacrifice de la délicieuse Yue.

La maitresse de l'eau et amie du maitre du feu s'interrogeait sur cet intérêt des plus soudain pour l'un des deux grands esprits des Tribus de l'Eau.

" Kalae? " S'exclama Nasso.
" Oui, Nasso? " Répondit Kalae en fixant le maitre du feu toujours les yeux en l'air.
" Non laisse, c'est stupide. " Reprit l'homme.
" C'est à propos de la nuit dernière, n'est-ce pas? Que t'est-il arrivé Nasso? Dis le moi. " interrogea la fille de l'eau qui revoyait encore ce moment déchirant où elle avait cru l'avoir perdu définitivement.

L'homme détourna les yeux de l'esprit céleste et nocturne qu'était la Lune pour les dévier vers la jeune femme qui le questionnait aussi bien oralement que par le regard. La jeune femme avait le droit à une réponse, elle était son amie après tout et même si cela était contraire à ses principes, il décidait de la mettre au parfum quitte à paraitre fou.

" Je sais que seul l'Avatar en est capable mais me croirais-tu si je te disais que j'avais rencontré des Esprits, dans leur monde. " commença-t-il, l'homme avait conscience de l'aberration de ces propos, au pire penserait-elle à une blague de sa part après tout.

L'attitude du maître du feu était hésitante, comme si il avait peur de parler. Nasso était entouré de mystère depuis son retour, aussi en avais-je très vite déduis le sujet qu'il avait tenter d'aborder avec difficulté.

-C'est à propos de la nuit dernière, n'est-ce pas? Que t'est-il arrivé Nasso? Dis le moi. L'avais-je interroger en le revoyant disparaître, me laissant seule dans cette mission.

L'homme détourna lentement le regard de la lune, plongeant son regard émeraude dans le mien. Il prit une petite inspiration avant de pousser un soupir comme décider a parler.

-Je sais que seul l'Avatar en est capable mais me croirais-tu si je te disais que j'avais rencontré des Esprits, dans leur monde. 

Nasso n'avait pas baisser le regard et avait toujours ses yeux posés sur moi attendant une réponse. Nous nous étions regarder ainsi pendant quelques longues seconde l'une prise entre la surprise et la réflexion et l'autre attendant sa réponse presque impatiemment. J'avais finalement affiche un discret sourire que le maître du feu prit en premier lieux pour une moquerie.

-Je savais bien que c'était une idée stupide. Avoua-t-il en détournant le regard honteux. Oublie ça.
-Non, non! Je te crois Nasso. Avais-je répondu en tournant son visage pour à nouveau capter son regard. Je te crois...

le maître du feu resta silencieux,d'abord surprit puis soulager.

-Comme tu l'as dis, l'avatar est le seul à aller dans le mondes des esprits de sa proposer volonté, et même si nous nous ne pouvons nous y rendre, peut-être que les esprits peuvent le décider à notre place. Raconte moi ce que tu as vu.

Nasso expliqua dans le moindre détail ce qu'il avait vécu depuis le moment où il fut mit à l'écart par l'une des plantes carnivores qui nous avait attaquer. Il fut emporter sous terre et une fois revenu à la surface et son ennemi vaincu, un voile noir l'enroba jusqu'à plonger son corps et de esprit dans un lieu étrange. Il tenta au mieux de toute expliquer et de tout décrire. Il venait d'atterrir dans un monde noir, sans bruit, vide de vie et où les maîtrise des éléments était impraticable.

-Une voix malveillante sous la forme d'une force invisible et surhumaine, semblait vouloir s'en prendre à moi. Pendant plusieurs heures il s'acharna, le combat était impossible mon adversaire était aussi insaisissable que le vent. Jusqu'à ce que, une lumière aveuglante et pourtant si rassurante n'apparaisse. « Valkar! Trouve Valkar! » Voilà les mots qu'elle m'a dit. Tout de suite après son apparition j'ai fais brutalement et douloureusement éruption dans notre monde, je pense que c'est elle qui m'a sortit de cet enfer.
-Elle?
-J'ignore qui elle était, ou quel esprit pour être exact. Mais sa présence était douce et réconfortante.

Il y eu un silence, notre regard se tourna à nouveau vers le ciel dominé par l'astre lunaire. Peut-être avait-il fait la rencontre de la princesse dont il venait d'entendre l'histoire. Nous ne pouvions pas l'affirmé, l'esprit ne s'était pas présenter et n'avait prit aucune forme figurative pour paraître humaine aux yeux du maître du feu.

-Et qui est ce Valkar? Avais-je questionner en reposant les yeux sur le commandant.
-Je l'ignore, je n'ai jamais entendu parler de cette personne.
-C'est plutôt étrange.

Le calme de cette soirée fut briser par une légère secousse. Le tremblement de terre ne dura une bonne dizaine de seconde, réveillant les militaires qui n'étaient pas de gardes et qui avaient déjà trouver le sommeil. D'abord sur nos gardes nous nous demandions quel malheur allait s'abattre sur nous. Lorsque la secousse prit fin le calme revint, et bizarrement c'est le calme qui réussit à nous surprendre. Peut-être n'était-ce qu'une simple secousse, ne voyant aucun autre signe étrange pour le moment, nous avions baisser nos gardes, les militaires se rendormirent et Onzu II et Shiro reprirent tranquillement leur garde.
Après avoir souhaiter une bonne nuit au commandant je l'avais laisser seule face à l'astre lunaire tandis que j'étais partis pour quelques heures de sommeil près du feu.