Avatar: Le Dernier Maitre de L'Air
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Forum et Fansite de la série Avatar: le dernier maitre de l'air et de The Legend of Korra
 
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La grande transhumance

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MessageSujet: La grande transhumance La grande transhumance EmptyLun 25 Mai 2009 - 19:07

Il faisait excessivement chaud ce matin dans la capitale. La présence des bêtes et la foule humaine se pressant devant les échoppes du marché rendaient le tout encore moins supportable et un nuage de mouche avait envahit la place, attiré par la transpiration des hommes et des bêtes autant que par les étals de bouchers et de poissonniers. Les quartiers de viande les plus tendre, bien que découpés le matin même étaient devenus bruns et grouillant de larves. Les poissons qui étaient dans un état bien plus lamentable étaient vendus au rabais, pour plus de la moitié de leur prix de départ. Mais ils savaient bien que la journée était foutue et que toute la marchandise se retrouverait dans le canal d’ici une ou deux heures, à la grande joie des mouettes. Même les marchands les plus bruyants et les plus audacieux avaient vite fait le choix d’économiser leurs salives. Ils restaient à l’ombre des tentures bigarrées, à moitié assommés par la chaleur. Les fruits s’oxydaient à une vitesse folle, tout comme les légumes, et trouver une belle pomme dans le plus grand marché du royaume allait bientôt relever du miracle.

Et pourtant le soleil n’était même pas au zénith. Cette accablante canicule durait depuis presque un mois, et, si Ba Sing See faisait pâle figure en ce jour de marché, les dégâts étaient beaucoup plus importants dans les campagnes. Les cultures avaient littéralement brûlées sur place. Quand aux troupeaux, bon nombre de bestiaux étaient déjà morts, retrouvés desséchés le soir. Les vaches, les chèvres, les moutons… Il n’y avait plus une goutte de lait dans tout le royaume. Dans les périodes difficiles comme celle-ci, les produits d’importation se vendaient à prix d’or. Il existait en effet une confrérie marchande dans le Sekai. Ils s’appelaient les Marchands d’Obstacles. Ses membres étaient dispersés sur les quatre continents et proposaient des biens, des services, mais également du travail. Ils avaient installés des échoppes, eux aussi. Leurs tentures sobres et leurs étals de fortune contrastaient avec celles des marchands du royaume. Mais si il y avait bien une chose à conseiller en ce qui concerne tout ce qui touche à la confrérie, c’était bien de ne pas se fier aux apparences. Et si on se donnait la peine de jeter un coup d’œil, il était possible de trouver des merveilles. Des poignards étranges, des potions, des armes… De manufacture reconnaissable entre tous. La confrérie ne se contentait pas d’importer mais proposait également sa propre marchandise. Cependant, ici, à Ba Sing See, et surtout par cette chaleur, les gens n’avaient que faire de ces breloques. D’autant que certains leur prêtaient d’étranges pouvoirs. Non, ce qui intéressait la troupe de badauds qui se pressaient devant les étals étaient les objets d’imports. Indirectement, les marchands d’obstacles avaient créé une sorte de marché noir. Tout était dix à vingt fois plus cher qu’en ville, mais on pouvait trouver là des produits de tous usages. Des choses particulièrement difficiles à trouver en cette période de disette estivale : du poisson et de la viande séchée, des pots de miels, des amphores de lait, de la farine, des fruits confits… Généralement les gens passaient devant les étals avec envie, mais les rumeurs concernant la confrérie leur faisaient vite passer chemin. Seuls les étrangers s’y arrêtaient, pour acheter une de ces étranges fioles, ou un peu de nourriture. Mais aujourd’hui, les gens n’en avaient que faire des médisances concernant ces étranges hommes encapuchonnés. Ils avaient faim et c’était désormais leur ventre qui leur dictait leur raison.

C’était là que se trouvait Jane. Elle avait toujours eu pour habitude de passer par cet endroit. Elle aimait bien le mélange des odeurs, les bruits alentours et la cacophonie des joueurs de Luth installés à chaque coin de rue. Elle était d’ailleurs une des seules personnes à visiter régulièrement les étals et tous les objets entreposaient dessus lui faisaient cruellement envie. Cependant elle n’avait pas d’argent, ne serais-ce que pour s’acheter un des bouchons de ces mystérieuses fioles. Elle avait déjà tenté plusieurs fois d’entamer la conversation avec un de ces marchands. Elle aurait tellement voulu connaître l’histoire de ces gens qui parcourent le monde. Mais hélas, ils ne se cantonnaient qu’à de brèves et coutes phrases. Voyant qu’ils n’étaient pas très bavards, Jane avait bien vite renoncé à avoir plus d’explications que les deux trois termes techniques balancés d’un air désintéressé par les marchands d’obstacles. Toutefois, elle avait remarqué qu’ils lui réservaient un accueil moins froid qu’avec les autres passants.

Tout en attrapant une pommes tannée sur un une échoppe, et après avoir brièvement vérifié que le vendeur était bien assoupi, elle se dirigea vers ses étals préférés. En voyant la foule, elle faillit en tomber à la renverse. Les gens étaient littéralement poussés sur les étals, et les trois marchands qui se tenaient devant eux, avaient toute les peines du monde à contenir la foule. Un des hommes à capuche se tourna vers elle. Elle le connaissait. Enfin… Comme on peut connaître un marchand d’obstacle… Elle l’avait déjà vu faire des démonstrations d’enluminure. Ces courbes et ces arabesques sur les manches des poignards et des dagues, c’était lui qui les façonnaient. Jane trouvait son travail fantastique. Rien à voir avec les manches des épées fabriqués par les artisans de la nation de la terre. Elle se souvient qu’à leur première rencontre, elle avait eu le malheur de s’approcher un peu trop près… L’homme avait alors fait sauter le poignard de la table et l’avait attrapé pour ensuite menacer la jeune femme. Mais ce jour là, son regard si noir et si paisible avait complètement changé. Il était inquiet, et cela se voyait. Jane connaissait bien les habitants de Ba Sing See… Ils étaient rustres et pas franchement très accueillants envers les étrangers. Ils s’en prendraient aux marchands sans aucune considération pour leur travail. Une fois avoir pris ce qu’ils veulent, ils s’empresseront de quitter l’échoppe et le lendemain, les rumeurs concernant la confrérie grossiront. Ils étaient accusés de s’enrichir sur le dos des honnêtes gens. Mais ils ne forçaient personne à acheter leur marchandise… Jane trouvait ça vraiment stupide, d’autant plus qu’ils étaient là par demande royale. Mais les marchands, eux, avaient l’air de ne pas trop en souffrir. Sauf peut être aujourd’hui… Les trois hommes tentaient vainement de mettre un peu d’ordre dans la foule. Mais tout ce qu’ils réussissaient à avoir, c’étaient des insultes. Les flacons s’entrechoquaient, et si personne ne faisait rien, il allait y avoir pas mal de dégâts.

Jane cessa de réfléchir et se précipita pour aider les trois marchands. D’un bond elle sauta par-dessus les étals et rattrapa de justesse une dizaine de fioles qui allaient s’écraser au sol. Un des hommes lui arracha des mains son contenu, sans même la remercier. Jane ne s’en soucia gère, trop absorbée par ce qu’elle était en train de faire. Elle remonta ses manches en tirant la langue, accroupie sur la devanture. Elle lança ses bras vers l’avant et poussa la foule. A la grande stupéfaction de celle-ci et des 3 encapuchonnés, elle réussit à les retenir. Ceux de derrière tombèrent par terre, ce de devant leur marchèrent dessus, et, au bout de quelques secondes, tout le monde se retrouva par terre, plus choqués par ce qu’ils avaient vu que par leur chute. Jane se tourna vers les marchands en se frottant les mains.

- Et voilà…

Elle remarqua qu’ils avaient tous les trois la même expression. La bouche ouverte et les yeux ronds. Jane se retourna plusieurs fois pour savoir ce qu’ils regardaient de la sorte.

- Ben quoi ?

- Quelle force !


- C’est extraordinaire !

- Bah… Mais non c’est rien du tout, dit Jane en enjambant les étals.

Un des hommes lui prit le bras.

- Nous vous devons des excuses. Nous vous avons pris pour l’un des leurs, dit l’homme en désignant la foule du menton.

Jane regarda dans la direction désignée et eu un petit sourire gêné à la vue de tous ces badauds qui se relevaient en se frottant les fesses et qui lui lançaient des regards noirs.

- J’espère que vous n’aviez pas d’amis ici, dit l’enlumineur en s’approchant à son tour.

Son ton était nettement plus agréable, et Jane surprit un sourire sur ses lèvres.

- Vous inquiétez pas pour ça… Ca fait longtemps que je suis classée dans la catégorie « danger ambulant ».

Le plus vieux des trois se mot à rire et présenta sa main à Jane.

- Je suis Anthros. Et voici mes fils, Kyle et Morsis.

Jane saisit la main tendue et la secoua vigoureusement.

- Moi c’est Jane !
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MessageSujet: Re: La grande transhumance La grande transhumance EmptyMar 26 Mai 2009 - 13:57

L’enlumineur répondait ainsi au nom de Morsis. Quand à Kyle, il était apparemment trop occupé par l’état de ses fioles pour venir saluer Jane.

- Kyle viens te présenter. Tu déshonores ton père.

Morsis pris la défense de son frère.

- Ce n’est pas grave, père. Les gens de notre génération sont moins attachés au protocole que la votre. Je suis sure que Jane sait se formaliser de présentations non conventionnelles. Pas vrai ?

Jane qui n’avait pas compris un traitre mot s’empressa d’acquiescer.

- C’est lui qui en distille contenu, murmura Morsis à l’oreille de la jeune femme. Je ne peux t’en révéler les secrets de leur compostions mais sache qu’elles sont toutes réalisées avec des essences précieuses, cueillies dans tout le Sekai. Les procédés de conservation et de distillation son extrêmement difficiles à mettre en œuvre. Ses fioles renferment des filtres très puissants, et mon frère est l’un des meilleurs de toute la confrérie en son art. Perdre ses fioles pour c’est comme…

- Je comprends, murmura Jane en retours.

- Je n’ai pas besoin de toi pour me défendre, répondit Kyle.

Jane fut surprise par le timbre de sa voix… Un enfant ! Celui-ci se retourna et ôta sa capuche. Il avait des cheveux noirs de jais, attachés à leur extrémité par un lien de cuir savamment noué. Le dessus des cheveux avaient été coupés en brosse. Sur son œil droit s’étant une énorme tache de naissance qui partait de sa tempe droite pour s’arrêter jusqu’à l’aile du nez. Mais malgré tout, il restait relativement séduisant. Il était moins élancé que son frère, mais était largement plus musclé. Il ne devait pas avoir plus de seize ans. Comment un gamin pouvait-il faire des choses aussi pointilleuses et délicate que la préparation d’élixirs et de potions ?

- Remet ta capuche, fils, ordonna sèchement Anthros !

Kyle ignora l’ordre et s’avança vers son aîné.

- Je peux très bien me débrouiller tout seul.

Il attrapa la main de Jane et la serra mollement avant de tourner les talons.

- Kyle !

Jane, qui ne pouvait s’empêcher de se sentir responsable de cette situation plus qu’embarrassante, décida de couper court les présentations.

- Je vais partir je pense.

- Non attendez, crièrent Anthros et Morsis !

Morsis regarda un instant les présentoirs et, se saisissant d’une dague, exécuta un complexe jeu du poignet et des doigts pour en présenter le manche à Jane.

- Voilà pour vous !

- Pour moi ?

Jane saisit l’objet avec mille précautions. Il ne lui fallut que quelques instants pour en reconnaître les motifs.

- Hé ! Mais c’est…

Elle regarda l’enlumineur avec un grand sourire.

- C’est le couteau avec lequel vous m’avez menacé la dernière fois !

- Euu oui , répondit Morsis en réajustant nerveusement sa capuche, sentant le regard noir de son père se poser sur lui… Mais si vous n’en voulez pas, je peux vous donner une autre dague !

- Oh non, rétorqua Jane en hurlant presque. Seulement je sais pas si je mérite un si bel objet.

- Non seulement vous le méritez, ajouta Anthros, mais en plus je vous invite à notre grande transhumance estivale !

- Une quoi ?

- Vous aimez les animaux ?

- Euu oui, avança Jane qui ne voyait pas du tout ou il voulait en venir…

- Vous aimez les voyages ?

Jane acquiesça.

- Papa ! Tu crois pas que tu en fais un peu trop ? On va quand même pas la faire participer à ça ? Qu’elle prenne sa babiole et qu’elle s’en aille !

- Répète un peu ce que tu viens de dire, cria Morsis en se retournant vers son frère !

- J’ai dit : qu’elle prenne sa babiole et qu’elle s’en aille !

- Ais-je bien entendu ? Pour la deuxième fois tu viens de traiter ma dague de babiole ?

- Ouais, parfaitement ! Et je peux te le redire encore ! Babiole babiole ! T’es rien qu’un sale prétentieux de fabriquant de babioles !

Anthros leva les yeux au ciel.

- Ah les enfants !

Il se tourna vers Jane.

- Au fait, vous avez des amis ou de la famille ici ? Ce voyage est une proposition, vous n'êtes en aucun cas forcée d’accepter.

- Non, je n’ai pas vraiment d’amis. Et la seule famille que j’ai habite dans la montagne.

- Des bergers ?

- Non, des ours.

Le vieil homme ne releva pas, pensant qu’il s’agissait là d’une plaisanterie. Il resta silencieux un moment puis repris :

- Je vous attends donc demain à l’aurore sur cette même place. Nous aurons encore quelques détails à régler ensemble mais espérons que nous aurons quitté la ville avant qu’il ne fasse trop chaud. Vous n’avez aucun baguage a emporter, nous avons de quoi vous nourrir et vous loger, ma femme Ziora, qui restera en ville pour son accouchement vous prêtera ses affaires pour le voyage. Il vous faudra une autre monture cependant…

Le vieil homme semblait perdu dans ses pensées.

- Bon ben à demain alors, lança Jane en enjambant pour la énième fois le présentoir.

- Oui à demain, lui lança Anthros, avant de reprendre une expression pensive.
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MessageSujet: Re: La grande transhumance La grande transhumance EmptyJeu 28 Mai 2009 - 14:02

Jane qui d’habitude n’était pas réveillée avant le troisième chant du coq fut elle-même surprise de se réveiller si tôt. Une fois la place du marché quittée, elle était retournée à l’étable ou elle était logée gracieusement par un paysan en échange d’une aide à la ferme. Elle s’était attelée au ramassage des pommes de terre jusqu’à tard dans la soirée. Son dos, à force d’avoir été sollicité toute l’après midi lui faisait atrocement mal, et son sang bourdonnait à ses tempes. Elle s’était couchée sans rien préparer. De toute façon elle avait toujours tout sur elle et avait appris à se contenter de peu. Elle se leva, encore somnolant, et entreprit de se débarrasser des brins de paille qui s’étaient fichés dans ses vêtements et ses cheveux. Elle se dirigea ensuite vers l’auge la plus proche et s’envoya une gerbe d’eau sur la figure en guise de décrassage sommaire. Elle gratta au passage le museau de quelques vaches puis sorti de l’étable.

Le soleil n’était pas encore levé qu’on pouvait déjà en sentir la chaleur. Jane pressa le pas, en direction de la place du marché. Il fallait se dépêcher avant que la chaleur ne devienne trop insupportable.

En dehors des jours de marché, la place était complètement vide. Les étals étaient démontés d’un marché à l’autre, et transportés dans des charrettes, pour pouvoir alimenter en nourriture et autres objets artisanaux d’autres bourgades alentours. Vide, cette place semblait énorme.

Jane n’eut aucun mal à trouver les trois marchands. Ils étaient là, en plein milieu de la place, chacun montant un cheval. Il y avait aussi une mule de bât, on ne peut plus chargée, et dont les étranges bagages avaient été soigneusement recouverts d’une toile de lin.

En voyant Jane arriver, Anthros descendit de son cheval. C’était une jument grise, relativement trapue. Sa queue et sa crinière étaient jaunies par l’urine et les excréments dans lesquels elle avait passé la nuit. Elle était plutôt courte sur patte sans paraître grosse. Une tête plutôt large, un chanfrein convexe et un toupet relativement touffu lui donnaient un air plutôt placide. Avec la conformité qu’elle avait, elle devait être faite pour la montagne et avoir le pied plutôt sur. Une bonne jument, sans rien d’exceptionnel. Les montures de Kyle et Morsis semblaient être de la même race, à ceci près que celle de Kyle était noire (à l’exception d’une petite balzane, à peine visible sur le membre arrière gauche) et celle de Morsis pie bai. Des hongres tous les deux.

- Bonjour Jane, dit Anthros en avançant vers la jeune femme pour lui serrer la main. C’est bien tu es ponctuelle ! Si je te tutoie, ça te dérange ? Tu as l’âge de mes fils alors…

- Ils s’appellent comment, demanda Jane, les yeux rivés sur les chevaux ?

- Ma jument s’appelle Cassiopée. Le hongre de Kyle s’appelle Ikhan, et celui de Morsis Lepkee.

- Et la mule ?

- Elda !

Jane émit un petit gloussement. La vue de la mule remuant ses grandes oreilles n’était pas sans lui rappeler celle de son ancien ami et percepteur. Elle s’appelait Dole. Contrairement à Elda, Dole était beaucoup plus trappue, issue du croisement d’un bête âne de bât et d’un poney. Dolé était facétieuses, et toutes les deux, avec Jane, elles se baladaient souvent dans la montagne. Jane avait développé un véritable lien avec l’animal. Elles arrivaient à se communiquer et à se comprendre.

- Tu sais monter à cheval ?

- Non.

- C’est pas grave, nous allons t’apprendre.

- Père, nous perdons notre temps et les nomades nous attendent !

- Fils, si je voulais te demander ton avis tu en serais le premier au courant. Maintenant dépêchons-nous, il faut trouver une monture à notre invitée.

- Gna gna gna invitée !

Anthros serra les dents et se dirigea vers sa monture pour la prendre par la bride. Il fit quelques pas puis se retourna.

- Allez, allons-y !

- Je reste ici surveiller la mule, décréta Kyle en croisant ses bras.

- Comme tu voudras… Morsis, tu nous accompagne ?

- Avec joie, répondit le jeune homme en souriant.

Et, laissant derrière eux le jeune homme boudeur, son cheval et la mule, ils se dirigèrent vers le quartier des maquignons.

- Vous êtes surs que vous voulez m’acheter un cheval ? Vous savez je peux très bien me déplacer à pieds !

- Le voyage est long. Et nous avons besoin du plus grand nombre de cavaliers possibles.

- Vous êtes surs ? Je ne connais rien aux chevaux et je ne voudrai pas vous déranger dans votre travail.

- Ne t’en fait pas, nous aurons du temps pendant le voyage pour faire de toi une bonne cavalière… Ah ! C’est ici !

Le trio s’arrêta devant un corral dans lequel évoluait une dizaine de chevaux. Anthros héla le maquignon. Celui-ci sorti de la petite baraque en bois dans laquelle il somnolait et s’avança vers le vieil homme.

-Oui ?

- Quel est le prix moyen d’un cheval ?

- 5 000 vils.

Jane faillit s’étrangler en entendant le prix. Anthros fronça les sourcils.

- C’est cher !

- Que voulez vous mon bon monsieur… Les affaires sont les affaires !

- Ils augmentent toujours le prix pour les membres de la confrérie, chuchota Morsis à Jane, après être descendu de cheval.

- Pourquoi, demanda Jane à voix haute ?

Voyant que le maquignon les regardait, Morsis se contenta d’hausser les épaules.

- Vous n’avez rien de moins cher ?

- Non rien. A moins que…. Vous voyez ce cheval, là, enfermé tout seul ?

- Oui.

- Si vous le prenez je vous le fait à 3 000.

Quatre paires d’yeux fixaient désormais le cheval en question. Il était maigre et recouvert de crasse. Sa tête se balançait de haut en bas, et sa queue fouettait nerveusement l’air.

- Beurk, commenta Jane à voix haute. On dirait qu’il n’a pas été sorti ni nourri depuis des jours.

- C’est effectivement le cas, dit l’homme, un peu gêné. Quand il est arrivé, la première chose qu’il a faite c’est de se ruer sur les autres chevaux pour les mordre. Et avec les humains c’est encore pire…

- Vous ne pouvez pas le nourrir ?

- Si, mais d’un commun accord nous avons décidé de le laisser comme ça jusqu’à ce qu’il se calme. Quand il le sera, il aura à boire et à manger.

Jane fit une grimace d’horreur.

- C’est terrible !

- Et vous êtes sur qu’il ne s’agit pas d’un entier, demanda Morsis ?

Le maquignon secoua la tête de gauche à droite.

- C’est une jument.

- Bon et bien, nous allons réfléch… Jane où vas-tu ?

La jeune femme avait enjambé la barrière de bois et se dirigeait vers la jument capricieuse.

- Jane, reviens, c’est dangereux !
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MessageSujet: Re: La grande transhumance La grande transhumance EmptySam 5 Sep 2009 - 22:25

Quel magnifique RP ! Dommage que tu ne l'aies pas fini :(

Enfin, 140xp pour toi :D
Ton RP n'est pas compté comme un RPM puisqu'il a été abandonné. ^^
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MessageSujet: Re: La grande transhumance La grande transhumance Empty

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