Avatar: Le Dernier Maitre de L'Air
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Forum et Fansite de la série Avatar: le dernier maitre de l'air et de The Legend of Korra
 
AccueilAccueil  Site  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -45%
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre ...
Voir le deal
339 €

Partagez|

En cavale...

Iryliane
-
Iryliane

Féminin Age : 33
Messages : 25
Date d'inscription : 13/06/2010

RPG


En cavale... Empty
MessageSujet: En cavale... En cavale... EmptyLun 14 Juin 2010 - 21:48

Le soleil était peu enclin à montrer le bout de son nez ce matin-là, il perçait son nid de nuages grisâtres qu’à de rares moments. La fraîcheur de la rosée qui perlait les plantes du jardin témoignait de la température de la matinée, rendant les fleurs frileuses, réticentes à s’épanouir. Seul le sifflement du vent, accompagné de quelques piaillements d’oiseaux matinaux, chassait le silence pesant qui s’éternisait depuis un temps. Ce dernier, comme figé dans ce tableau terne et endormi, n’était que sombre annonce pour la journée à venir. L’astre solaire parviendrait-il à se défaire de sa somnolence confortable parmi son lit nuageux? Le vent naissant apportait un peu de renouveau par sa tiédeur, contraste insolite avec le froid matinal. Néanmoins, l’espoir d’une belle journée à venir y flottait timidement.

Rose écarlate au sein de ce paysage endormi, autres fleurs, curieuses, semblaient s’éveiller à son passage... Sa robe rouge se déployait sous ses pas dansants, pieds nus dans la verdure encore humide, une jeune femme s’aventurait discrètement dans les prés longeant les cultivées de sa famille. Un châle de laine occupait ses frêles épaules, unique protection contre la fraîcheur de la matinée, la nuque libérée par ses cheveux blonds remontés en chignon négligé. Le froid qui lui mordait la chair sans pitié lui semblait n’être qu’un souci dérisoire, insignifiant petit inconfort, elle s’en allait galamment entre la flore léthargique.

La demoiselle poursuivait sa promenade saugrenue, sans y soutenir quelconque dessein. Ses traits délicats demeuraient reposés, son regard égaré et ses lèvres... Ses lèvres vermeilles perpétuaient un sourire énigmatique, candide petit rictus qui effaçait de son minois toute trace de ses tourments palpables. L’esprit relaxé de ses préoccupations, elle savourait la luxure des lieux, de la nature majestueuse et de ses bienfaits. La jeune femme s’arrêta soudain, les iris ambres enviaient secrètement le vol libre d’un bel oiseau. Celui-ci partageait le bonheur enivrant du moment, levé plus tôt pour profiter seul des cieux. Il offrait à sa spectatrice, un désir déchirant de liberté, délivrance des tourments humains. Chaque battement d’aile, il s’élevait un peu plus haut, chaque tournant qu’il effectuait au hasard l’amenait un peu plus loin. Sans se débattre du vent acharné si haut, l’oiseau se laissait porté, vivant avec grâce cet instant de plénitude.

Iryliane retenait son souffle, les bras écartés, tenant son châle que du bout des doigts. Le vent l’enrobait mielleusement, douce caresse d’une tiédeur rassurante. Son regard toujours rivé sur le vol majestueux de l’oiseau, elle se laissait porté par l’enchantement, se voyant aisément à ses côtés. Rien ne pouvait brisé cet instant éphémère, si précieux... Sauf peut-être ses responsabilités qui l’encombrerait bientôt. Déjà, Iryliane sentait l’anxiété de la lourde journée à venir, emprisonnée de l’angoisse perpétuelle de son père. Toutefois, elle ne perdit pas son sourire... Le poids qu’elle avait sur les épaules n'était qu’une piètre préoccupation en comparaison avec son désir profond d’assouvir sa vengeance. Pour ça, elle devait entré dans les faveurs de son paternel. Modeste consolation pour ses responsabilités précaires qui lui donnait, mais elle l’aimait. Comment pouvoir le rassurer sur la quête qui l‘attendait? Comment le pouvait-elle, alors qu’elle aussi... Elle était terrifiée.

Les yeux embués de larmes, elle détourna le regard de sa contemplation, jetant autour d’elle une oeillade troublée... Elle n’avait guère le choix d’ailleurs, elle ne pouvait pas le suivre. S’il n’acceptait pas son départ, elle allait fuir. À quoi bon rester pour le simple amour paternel? Il y a des années, on lui avait déjà priver de celui de sa mère. Aujourd’hui, elle voulait du moins récupérer ce qu’elle aurait pu avoir d’elle. L’acharnement de son père, afin l’écarter de toutes connaissances du feu, attisait la colère d’Iryliane de jour en jour. Ses pensées se bousculèrent dans son esprit, partageant les arguments qui la forcerait à fuir plutôt qu’à rester. Le compte ne fut pas aussi long qu’elle l’aurait espéré en la faveur de son père, elle savait qu’il ne changerait d’avis pour rien au monde.

Lors de sa réflexion, elle leva les yeux une dernière fois vers le firmament, espérant rencontrer du regard le vol libre du volatile. Seulement, il n’y était plus, abandonnant l’admiration sincère de la jeune femme à une convoitise ardente. L’éphémère doute qui eut assombrit ses songes fut tranché par une décision sans faille: ce soir, elle quittait le nid familial, confortable et sécuritaire, pour une route dangereuse et imprévisible. Le sourire épanoui qui ornait ses lippes terrassa de son minois juvénile toute trace d’inquiétude, rougeoyant ses pommettes par l’excitation. Jupon en main, elle traversa la distance la menant à la vieille demeure à la course. Traversée par quelques rayons paresseux du soleil, sa chevelure dorée s’était défait de leur chignon, voletant à présent de concert avec le châle laineux. Le vent sifflait timidement à ses oreilles, comme s’il cherchait à ralentir le trajet de la jeune femme tout en ébrouant sa robe rouge sur son passage.

Bientôt, Iryliane se retrouvait dans sa chambre à enfouir dans une besace tout ce qui lui passait sous la main. Elle exécuta sa tâche ardemment, peu désireuse d’éveiller son père dans la pièce voisine. Les minutes s’écoulèrent pendant lesquelles, la jeune femme s’évertuait à trouver ses maigres économies dissimulées dans le placard. Enfin prête, elle s’attela à une dernière tâche: écrire un mot. Ses doigts frêles tremblèrent contre le papier vélin, alors que d’une main libre, elle s’enquit de sa plume afin d’étendre en quelques mots ses ambitions, ses justifications, sa peine et son amour. Elle avait l’habitude de se confier au parchemin, d’écrire sans relâche des lignes et des lignes afin de se libérer de quelques tourments. Cependant, cette fois-ci fut brève et douloureuse, loin d’être libératrice. C’est sans tarder qu’elle quitta la demeure sur la pointe des pieds, tenant ses chausses d’une main de l’autre sa lourde besace. Délaissé sur son lit, le parchemin d’au revoir reluisait encore d’encre fraîche...

¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯

Les éclats argentés de l’astre lunaire miroitaient contre les rides de la rivière, formées par la brise nocturne. Le clapotis incessant de l’eau contre la pierre devenait une mélodie une fois jointe aux hululements d’une chouette à proximité. Bercé par le vent, les feuilles des arbres dansaient au même rythme, alors que les plantes endormies valsaient en leur compagnie. Sous les lueurs de la lune, envelopper du bruissement des feuilles, une silhouette était recroquevillée au pied d’un arbre. Gracile, elle se perdait dans une immense couverture de laine, une tête blonde enfoncée dans un baluchon en guise d’oreiller. Une condition pas très confortable si l’on se rappelle le lit moelleux qui attendait son retour à quelques jours de marche. Pourtant la jeune femme ne se plaignait pas encore de sa condition, ni même sa volonté ne prit faille. À peine fut sa santé qui prit le coup, les muscles endoloris et l’épuisement, rien ne semblait saper le moral d’Iryliane. Bien qu’elle se croyait perdue sur des terres inconnues, elle supposait qu’en longeant cette rivière, elle trouverait peut-être un port ou un bon samaritain. Ceux-ci sachant la conduire où elle pourrait gagner la rive de la nation du Feu. Que de supposition, mais ça valait mieux qu’aucun plan.

C’est ainsi qu’elle se retrouva seule, perdue et en fuite... On ne sait trop où.
Revenir en haut Aller en bas
Iryliane
-
Iryliane

Féminin Age : 33
Messages : 25
Date d'inscription : 13/06/2010

RPG


En cavale... Empty
MessageSujet: Re: En cavale... En cavale... EmptyMer 23 Juin 2010 - 20:13

Ça faisait déjà des heures qu’elle marchait sous un soleil éblouissant, ses pieds lui faisaient mal et elle commençait amèrement à regretter de ne s’être pas plus préparé au voyage. Une éternité avait passé alors qu’elle longeait la rivière, sans âme qui vive dans les parages. La journée était affreusement calme, dérangée de temps à autre par une cigale courageuse. Le bourdonnement envahissait l’air, accompagné d’un sourd clapotis de la rive, aussitôt étouffé par la chaleur écrasante des environs. C’est avec peu de convictions que la demoiselle avançait sur le sentier, traînant les bottes un peu plus que d’habitude. Sa frange dorée lui collait au front par la sueur, elle avait remonté ses cheveux en chignon emmêlé, libérant sa nuque de la chaleur qu’ils encombraient. Ses jupons étaient relevés jusqu’à la mi-cuisse, accrochés par sa vieille ceinture, puis elle avait dénoué son corsage afin de lui permettre de mieux respirer.

Lorsque l’astre solaire fut à son zénith, n’en pouvant plus, Iryliane décida de faire une halte sous un arbre massif. Cet arbre lui permit de prendre un peu de repos sous l’ombre, bien que l’air fut plus étouffante que jamais. Elle délaissa d’un geste nonchalant sa besace au pied de l’arbre, puis alla se rafraichir le minois à la rivière. Ses mains délicates plongèrent dans l’eau fraîche, cueillant le liquide avec avidité, la jeune femme s’aspergea le visage. À genoux contre la pelouse, elle laissa ses prunelles d’ambres vagabonder sur les alentours. Rien à l’horizon qui lui rappela quelconque civilisation, rien qui puisse sembler être un navire sur les eaux. Un lourd soupir s’échappe de ses fines lèvres, elle se contenta de s’étendre sur le dos, profitant au moins de la pause qu’elle bénéficiait.

« Ce n’est pas aussi simple que ça en avait l’air.. »

Pensant à haute-voix, elle partagea avec sa voix un second soupir. Iryliane aurait sans doute dû écouter les conseils de son paternel, entreprendre un voyage de la sorte nécessitait davantage de préparation. Cependant, elle s’obstinait à ne pas perdre le morale et encore moins donner raison à son père. D’ailleurs, comment ce dernier se portait-il? Sa disparition avait-il éveillé quelques inquiétudes chez lui? S’était-il mis à sa recherche? Sûrement, mais Iryliane n’en était plus certaine... Son père s’était toujours empêché de retourner vivre parmi les siens par sa faute, peut-être qu’à présent il en profiterait. Cette évidence fut douloureuse, oppressant son coeur avec une amer déception.

« Soit heureux, souffle-t-elle, les yeux rivés au ciel. Je reviendrai... »

Revenir en haut Aller en bas
Iryliane
-
Iryliane

Féminin Age : 33
Messages : 25
Date d'inscription : 13/06/2010

RPG


En cavale... Empty
MessageSujet: Re: En cavale... En cavale... EmptyLun 5 Juil 2010 - 22:12

« Comme c’est touchant. »

Les mots retentirent derrière elle, la faisant sursauter violemment. La jeune femme se redressa rapidement, les bras écartés pour ajuster sa nonchalance. Lorsque ses prunelles de biche lorgnèrent les environs, elles ne rencontrèrent que le paysage d’auparavant. Cependant, un silence étrange envahit l’air, assourdissant le clapotis incessant de la berge. Ambiance soudainement inquiétante pour une journée aussi calme. Tout en regardant soigneusement autour d’elle, Iryliane s’en alla récupérer sa besace près de l’arbre... Pour découvrir que cette dernière n’y était plus! Elle était pourtant certaine de l’avoir laissé là.

« C’est un endroit peu approprié pour une jeune femme. Vous saviez? »

Éprise d’un nouveau sursaut, elle se retourna dans un hoquet, se retrouvant face à face avec un homme. Ses prunelles s’agrandirent de stupeur, alors qu’elle abandonne à ses lèvres un petit cri. Lorsqu’elle voulu prendre la fuite, deux poignes solides la retinrent par ses frêles épaules.

« Lâchez-moi, abrutis!

- Allons, calmez-vous... Il n’est pas nécessaire de vous débattre autant.

- Je ne me débats même pas, fit-elle remarquer en arquant un sourcil. Je peux me débattre si vous le voulez? Vous pourriez redire cette phrase pour que ça l’air moins naze... »

Elle profita de cette distraction pour détailler l’homme attentivement. Son évaluation lui donna quelques informations pertinentes: il devait avoir au minimum la trentaine, il possédait une arme courte à la ceinture et sous ses cuirasses sombres, il bénéficiait d’une carrure de bagarreur. Un rire nerveux franchit le seuil de ses lèvres, alors qu’une sueur froide lui perlait le front, qui n’avait rien à voir avec la chaleur ambiante. Malgré la crainte qui lui tenaillait à présent les entrailles, elle ancra un joli sourire à son faciès.

« Ou je pourrais aussi faire de moi-même que vous vous débattiez.

- C’est tout à fait une possibilité, plausible, Monsieur. Néanmoins, il reste aussi la possibilité que je ne me débat toujours pas... Ce serait dommage pour vous, non? En plus de perdre un tantinet votre fierté face à une demoiselle, vous perdez même de l’impact dans vos prochaines répliques toutes préparées à me dire. D’ailleurs, inutile de vous demander ce que vous me voulez, vous ne direz rien... Ainsi, ne seriez-vous pas plus sûr d’avoir l’effet escompté de mystère et de peur? Malheureusement, je n’ai pas vraiment peur, mais je dois avoué que côté mystérieux, vous le jouez parfaitement! Une bonne nouvelle, non?

- Parlez-vous toujours autant? »

La jeune femme s’apprêtait à répondre, lorsque l’étranger la repoussa contre l’arbre et la maintena en place d’un bras ferme. Le souffle coupé, bonne chose pour la patience de son assaillant, aucun mot ne sortit de sa gorge. L’homme lui fit un sourire éloquent, de sa main libre il fit un geste en la désignant:

- Vous devez donc savoir que je dois vous fouiller, au cas où vous cacheriez autre chose sur vous...
Revenir en haut Aller en bas
Kalae
*******
*******
Kalae

Féminin Age : 32
Messages : 649
Date d'inscription : 02/06/2010

RPG


En cavale... Empty
MessageSujet: Re: En cavale... En cavale... EmptyMar 6 Juil 2010 - 9:57

C'était une journée particulièrement ensoleillée. La chaleur y était presque devenu insupportable. Alors que je venais juste de rentré au Pôle Nord avec le chef de ma tribu pour la ramener saine et sauve, je du retournée au royaume de la terre pour régler une histoire sans importance et qui m'agaçait.
A la différence de mon ancien voyage, c'est que cette fois ci, j'étais seule. Je marchais dans une plaine, j'entendais quelques grillons chantés. Quand je leva la tête au ciel, le soleil était au plus haut, je commençais a avoir faim. Mes vivres étaient épuisés, j'avais abandonnée derrière moi, mon manteau de fourrure blanche de ma tribu, je n'étais plus qu'en tunique a manche courte et lutait contre cette chaleur dont je n'avais pas l'habitude.

Ma gourde d'eau était vide, et ça c'était une chose assez risquée, non seulement pour moi mais aussi pour ma défense.
Par miracle une rivière se dessina devant mes yeux. J'alla d'un pas pressé en sa direction, et y plongea mes bras, puis je me mouilla la nuque. Je m'assis au bord de la rivière, a l'ombre et pris une grande inspiration en fermant les yeux, j'étais extrêmement calme et sereine. Je m'assis en tailleur, ouvrit la gourde qui pendait a ma taille et fit sortir un serpent d'eau de la rivière pour le faire rentré dans mon réservoir fait en peau de bête.

Mon regard se leva vers le ciel, les nuages prenaient des formes qui me semblaient familière et mes yeux bleu se mirent a survient du regard les vols des oiseaux avec admiration. Mais un petite cri discret me fit sortir brusquement de mes pensées. Mon premier reflex fut de me caché derrière l'arbre et de passer un regard furtif et menaçant au paysage. Il n'y avait rien, mais je ne sentis pas en sécurité pour autant, je suivi la rivière en étant sur mes garde.

Au bout de quelques centaines de mètres, j'aperçus contre un arbre, un homme et une femme plus jeune que lui. La jeune femme avait des cheveux doré et étaient vêtue d'un tunique rouge. Je compris alors tout de suite qu'elle faisait partit de la nation du feu. Ce qui me fit reculer de quelques pas.
Au début je pensais a des retrouvailles entre deux amants. Mais très vite cette idée s'effaça de ma tête quand je vis l'expression du visage de la jeune femme, elle le fusillait du regard et essayer de le repousser gentillement avec ses bras, et lui, prenait des airs hautains.
L'homme semblait insisté et déterminer a rester là où il était. Il approcha sa main vers la joue de la demoiselle. Je ne pouvais pas rester là, sans rien faire.... Je sortis alors un de mes précieux shuriken en le lança en sa direction. Aucun des deux individus ne virent quelque chose, le shuriken fendit l'air silencieusement et blessa l'homme a la main avant de se planter dans un arbre a coté de lui.
L'agresseur hurla de surprise et de douleur. Les regards se tournèrent vers moi, L'homme lâcha la jeune fille et sortit un sabre en s'avançant vers moi.

-Ahh... Un autre petite demoiselle égarée... Dit il avec un sourire sadique. Tu vas me payer ce que tu viens de me faire!
Il se mit a courir vers moi en me chargeant de son arme, je ne bougea pas de ma place et le laissa venir. Quand il m'attaqua en remuant son sabre dans le airs, Je le saisit par le poignet et le fit tomber au sol. C'est dans ces moment là que je pense souvent a mes frères adoptifs et les remerciais pour m'avoir enseigner plusieurs arts martiaux pendant mon enfance.
L'homme se redressa furieux et se remit a me charger, la demoiselle qui j'avais aider quelques secondes auparavant était a quelques mètres de moi et suivait la scène avec attention.
Pour me débarrassé de cet énergumène rapidement je sortis un jet d'eau de ma gourde et jeta l'homme dans la rivière, il remonta a la surface pour prendre une grande inspiration.
Je me mis au bord du fleuve. Et déplaça mes bras de gauche a droite, comme pour ouvrire une porte coulissante extrêmement lourde, un grand courant se créa et l'eau emporta l'homme au loin.

Il y eu un silence, puis la mystérieuse demoiselle que j'avais aider s'approcha vers moi. Ses bruits de pas me firent sursauter, je me retourna sauvagement et me mit en garde face a elle. J'étais méfiante, c'était tout de même un personne de la nation du feu, et jusqu'à aujourd'hui tout les membre de cette nation que j'avais rencontré avaient essayer de me tuer.
Elle s'arrêta quand elle vit ma méfiance. Il y eu un échange de regard entre nous deux, puis elle s'inclina face a moi.
-Merci...
Alors là, j'étais plus que surprise. Elle se redressa et me sourit, je voyais dans ses yeux quelque chose de diffèrent, il n'y avait pas cette rage et cette agressivité que j'avais pu apercevoir dans beaucoup d'autre yeux a la couleur du soleil.
Je baissa ma garde et m'inclina.
-C'est normal, ne me remerciez pas.

[J'espère que les couleurs ne te dérangent pas....]
Revenir en haut Aller en bas
Iryliane
-
Iryliane

Féminin Age : 33
Messages : 25
Date d'inscription : 13/06/2010

RPG


En cavale... Empty
MessageSujet: Re: En cavale... En cavale... EmptyMer 7 Juil 2010 - 7:13

« Comment vous avez fait ça? C’était impressionnant! Surtout la culbute que vous lui avez faite faire! Vous m’apprenez? Je sais me battre moi aussi! Enfin, non, pas vraiment... Mais je peux toujours essayer! »

Oubliant la méfiance que pu avoir sa sauveuse, elle s’approcha davantage tout en jacassant. Si elle ne le disait pas clairement, il était évident qu’elle appréciait sa présence, ayant l’air de ne pas avoir discuter avec quelqu’un depuis un siècle. Du moins, pour Iryliane, ce l’était.

« Merci encore, vous êtes aimable de m’avoir aidé. Dites-moi si je me trompe, reprit-elle, toute enjouée. Vous êtes de la tribu de l’eau? Pas que c’est remarquable à vos habits, je dirais plutôt par votre maîtrise. Je suis perspicace, vous ne trouvez pas? »

Avec l’interrogation, Iryliane lui rendit un large sourire tout à fait innocent. Plus discrètement, ses prunelles de biche détaillèrent son interlocutrice avec une attention particulière, comme elle l’eut fait pour son assaillant. Suite à son monologue, un silence s’étira entre elles, attisant l’impatience de la jeune femme. Quant à l’autre, elle semblait d’abords douter de la bienveillance d’Iryliane, ou de son intelligence? Quoiqu’il en soit, le scepticisme lisible sur ses jolis traits dévoilait ses pensées. Ses lèvres vermeilles lui offrirent un rictus rassurant, puis la demoiselle avança une main en sa direction.:

- Je m’appelle Iryliane Aedha, fit cette dernière, confiante. Vous savez qu’en connaissant le prénom et le nom d’une personne, ça rassure de moitié la personne qui l’entend? Vous pouvez me dire... Mais Iryliane, ce peut être un nom inventé! Ça pourrait l’être, en effet... Mais qui le serait? Si je m’affirme ainsi, vous affirmerez tout aussi de me connaître. Enfin, sûrement... Vous êtes?

La maîtresse des eaux semblait être sur le point de parler, mais malheureusement à nouveau interrompu par Iryliane.

- Vous n’êtes pas obligé de répondre si vous ne voulez pas. Ce serait sans rancune! Sauf, il va s’en dire que j’apprécierais connaître au minimum le prénom de ma sauveuse! C’est possible, vous croyez, que vous me disiez votre prénom? Oh pardon, je parle trop... Donc?

Noue sagement les mains dans son dos, adoptant une posture à l’écoute et les lèvres pincées, maigre barrière contre le flot de ses paroles insensées. Comme pour saluer la rencontre des deux jeunes femmes, une légère brise s’était lever, accueillante et agréable.


[T'inquiète, ça ne me dérange aucunement... Va comme il te plait!]
Revenir en haut Aller en bas
Kalae
*******
*******
Kalae

Féminin Age : 32
Messages : 649
Date d'inscription : 02/06/2010

RPG


En cavale... Empty
MessageSujet: Re: En cavale... En cavale... EmptyMer 7 Juil 2010 - 21:25

La brise était agréable et fraiche, tout comme cette nouvelle rencontre que je venais de faire. Je me mis a rire discrètement cachant ma bouche d'une de mes mains. La demoiselle que je venais de sauver me regarda avec aucun regard interrogatif, mais afficha un léger sourire.
La façon dont s'était présenté Iryliane,ses commentaires, son innocence et sa langue bien pendue me faisaient rire. C'était un personnage qui semblait agréable a vire, et gentille, rien que son sourire et sa bon humeur avait transformé l'atmosphère de crainte et de méfiance qu'il régnait.

-Iryliane, répétais je. C'est un jolie prénom. ^^ Je m'appelle Kalae Yukahiro, enchantée!

Nos nous serrâmes la main amicalement avec un sourire respectif.

-Oui, je fais partit de la tribu de l'eau, repris je. Je viens tout juste du Pôle Nord! Vous me direz, que fais un maitre de l'eau ici, seule, loin de ses contrées. je devais régler une affaires sans réelle importance … Il y eu un nouveau léger silence, le temps que je reprenne ma respiration.
-Pardonnez ma méfiance de tout a l'heure, c'est que, je ne veux pas vous mettre mal a l'aise mais,je pensais que vu que vous étiez un maitre du feu...
Je ne termina même pas ma phrase qu'Iryliane ce mis a gigoter sa main devant elle.

-Ce n'est pas grave! Ce n'est pas grave! Répéta elle en souriant. Je comprends votre réaction.
J'étais soulager et le lui fit comprendre en lui envoyant un sourire amicale. Iryliane et moi sommes rentré dans la forêt, non seulement pour être a l'ombre, mais également pour pas que l'étrange homme ne refasse apparition.
L'on marchait dans la grande et luxurieuse végétation. J'admirais ce paysage qui me fascinait, je n'avais pas vraiment l'habitude. Je regardais souvent le paysage en marchant comme pour graver dans ma mémoire ces images où la guerre ne semblais pas existé.

-Si je peux vous demander quelque chose...
-Bien sur!
-Que faites vous ici toute seule? Ce n'est pas très prudent...
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé




RPG


En cavale... Empty
MessageSujet: Re: En cavale... En cavale... Empty

Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Sauter vers: