Xia Na -Validée~-

娘Physique: Xia est une jeune adolescente assez grande pour son âge. Son apparence physique lui donne l’air quelqu’un de simplette et d’innocente et cache parfaitement sa force démesurée et son appétit sans limite.

Ses cheveux sont raides et mi-courts. Leur couleur est orange clair et elle les laisse rarement libres au grès du vent.
La jeune fille préfère attacher ses cheveux avec un accessoire qu’elle appelle des headballs. Ce sont une sorte de barrettes en forme circulaires décorées d’or et dont pendent deux petites cordelettes mauve clair. Elle a deux mèches longues qui encadrent son visage et une frange déstructurée qui s’arrête un peu avant ses yeux.
Ses grands yeux ont une couleur bleu cobalt et accentue encore plus son air de fillette inoffensive. Au dessus, se trouvent de fins sourcils orange et en dessous se trouve un petit nez légèrement pointu. Il lui arrive de saigner à cause du fait que la petite se cure souvent le nez même en public. Vient ensuite une petite bouche qui ne s’ouvre que pour dire des propos plus blessants les uns que les autres et un menton pointu.

Le reste de son corps se compose d’un coup blanc neige comme sa peau, des épaules peu marquées, une poitrine pas très généreuse -qu’importe ! ça poussera après-, un ventre plat, des bras et des jambes bien que frêles donnant des coups dévastateur.
L’apparence de Xia n’a rien de très extravagant et à tendance à laisser les gens penser qu’ils n’ont devant eux qu’une banale gamine un peu énervante sur les bords mais ne vous laissez pas vos yeux vous trompez ! Cette môme est une véritable machine à donner des coups dévastateurs qui plus est !

娘Vestimentaire: Comme toute fille qui se respecte, Xia Na a une véritable garde robe à elle toute seule. Voilà celle qu’elle met le plus souvent ;


Tenue n°1 :
Robe chinoise rouge vermillions sans manche avec des motifs dorés sur le bas et deux fentes remontant jusqu’à la cuisse. Elle porte des bottines noires couvrants ses jambes jusqu’au genoux. Elle a aussi la même robe mais avec des manches courtes, elle porte un bas de survêtement noir et les bottines sont remplacées par des ballerines chinoises de la même couleur.
Xia Na s’habille de cette façon un peu tous les jours. Notez aussi qu'elle a la même robe en rose avec un motif de lapin imprimé sur le seins gauche. Cette robe est réservée pour les fêtes, carnavals etc etc....


Tenue n°2:
Xia Na porte une chemise chinoise rose bois et un short noir. Elle met au dessus un manteau rouge vermillon à boutons chinois, un cache-col en laine jaune avec des chaussettes remontant le long des jambes assortis et des bottes noires en cuire couvrant elles aussi ses jambes.
Elle porte cette tenue lorsqu'il fait froid, plus précisément que ça gèle à vous en congeler un esquimau. Malgré, cette tenue soit un peu légère cela suffit à la réchauffer.


Tenue n°3
Xia Na porte un kimono rouge sang et un obi jaune safran. Elle attache ses cheveux en chignon et porte des chaussettes rayés noir/rouge horizontalement et des bottes/talons en cuir noir luisant.
Elle porte cette tenue lors d'une occasion peu commune comme une fête.

Tenue n°4

Xia Na porte une chemise chinoise et pantalon tous les deux rouges avec des manches, des boutons et un col jaunes safran.
Elle porte cette tenue surtout pendant l'entraînement parce qu'elle se sent bien dedans et c'est plus pratique pour bouger.

娘l But l娘 Devenir le plus grand maître du feu pour prouver sa valeur et se faire enfin acceptée.

娘l Devise l娘 Les idiots avec leur façon très idiote ont leur propres idiots de problème à gérer.

娘l Histoire l娘



Notre rousse préférée est née par une nuit de pluie, dans une petite maison dans les quartiers pauvres de Ba-sin ge mais elle n’était pas le fruit d’un amour entre un homme et une femme. Sa mère avait été violée quelques semaines avant son immigration par un maître du feu et avait du porter cet enfant indésirable à contre cœur. Pendant sa grossesse, elle souhaita à plusieurs reprises de faire une fausse couche et alors qu’à la naissance, ce moment intime où la génitrice développait un fort lien d’amour avec sa progéniture, cette idée ne disparut pas. Elle crut que ce sentiment maternel se développerait dans les mois qui suivraient l’accouchement mais cela ne se produisit jamais. Elle abandonna même la simple pensée qu’elle puisse apprendre à aimer sa fille au fil du temps. La jeune mère fit tout de même quelques efforts pour aimer son enfant ; elle redoubla les contacts chaleureux et les mots doux mais tout cela sonna creux. Au final, le déclic ne se produisit jamais.

Cela ne l’empêcha pas de donner un très joli nom à son bébé ; Xia Na qui voulait dire petite fille d’un nuage du soleil couchant. Soleil couchant à cause de sa chevelure rousse rosée qui rappelait vaguement la teinte qu’arboraient les nuages du coucher du soleil. Elle avait une chevelure unique cependant c’est cette même singularité qui allait poser problème. A cause d’elle, elle fut exclue par les autres. On se moquait souvent d’elle et on la mettait en marge. Dans des moments comme cela, Xia Na ne savait pas quoi faire. Elle se contentait de sourire bêtement même si au fond d’elle, elle n’avait envie que d’une seule chose ; éclater en sanglot. Elle fit beaucoup d’effort pour se faire accepter croyant qu’ainsi, elle pourrait gagner l’amour de sa mère. Elle se rendait toujours serviable, ne s’énervait jamais et ne se montrait en surface jamais agacée des brimades qu’elle subissait. En se montrant ainsi aussi docile qu’un agneau, on la tournait moins en dérision et on profitait d’elle à la place.

Les corvées et les tâches ingrates, c’étaient toujours à elle qu’on laissait. Comme elle était prête à tout pour ne plus être exclue, elle s’y mettait corps et âme et ne se plaignait jamais quitte même parfois à s’attirer des ennuies ou être punie pour des bêtises qu’elle n’avait jamais commises. Elle affichait toujours ce petit sourire niais qui était en fait le masque de sa souffrance. Sa mère voyait cette souffrance mais elle préférait détourner les yeux. Elle trouvait que sa fille attirait bien assez l’attention comme ça et la plaignait un peu. Le fait qu’elle pouvait maîtriser le feu avait encore plus envenimé les choses.

Xia Na avait patienté beaucoup en espérant que les choses changent. Le temps passait et rien ne changeait. Au fil des jours, sa tristesse grandissait à mesure que sa patience s’épuisait. Puis, un jour qui aurait du ressembler à tant d’autres, Xia Na a craqué. Elle ne se souvient plus pourquoi exactement. Elle sait juste que, c’était en fait, une chose très anodine mais c’est cette même chose anodine qui avait fait déborder l’eau du vase. Le sourire niais qu’elle affichait d’habitude s’est tordu en une vilaine grimace. Toute la colère et la frustration qu’elle avait accumulées se sont déversées d’un coup, elle ne contrôlait plus rien. C’était comme si son esprit avait quitté son corps et qu’elle regardait de loin une autre petite fille lui ressemblant comme deux gouttes d’eau agir à sa place. Ceux qui avaient assisté à la scène n’ont eux aussi rien compris à ce qui s’est passé. Ils ne l’avaient jamais vu dans une telle fureur.
Un jour d’été qui aurait du ressembler à tant d’autres, Xia Na a gravement brûler le visage de l’un de ses camarades.

Sa mère se confondait en excuse ; elle demandait pardon aux parents de la victime et voulait absolument faire quelque chose pour se excuser mais c’était trop tard, le mal était déjà fait. Quant à Xia Na, c’était comme si elle n’était pas là. Elle avait la tête et le regard ailleurs. Son sourire niais avait disparu. Dès qu’elles furent seules, la mère grondait sévèrement sa fille. Cette dernière n’écoutait ses réprimandassions que d’une seule oreille, apathique, elle fixait la fenêtre sans pour autant la regarder. Puis, lorsqu’elle fit mine enfin de remettre les pieds sur terre, elle coupa sa génitrice en disant d’une voix stoïque :

« Pourquoi est-ce que tu ne m’as jamais défendue lorsque les autres se moquaient de moi ? »

Pour la première fois depuis déjà un long moment, la jeune femme se tut. Elle se mordit la lèvre et répliqua d’une voix hésitante :

« Ne change pas de sujet. Et ce n’est pas le moment d’en discuter… »

« Non ! Tu as tort ! C’EST le BON moment d’en DISCUTER ! Tu crois que c’est normal ce que j’ai fait ? Tu crois que j’ai fait ça par pur plaisir ou sur un coup de tête ?»

Xia Na avait les yeux et la gorge en feu. Elle s’était levée inconsciemment et serrait ses poings contre la table. Elle sentait une intense chaleur parcourir son corps et elle respirait bruyamment. Quant à sa mère, elle, était choquée. Elle avait les yeux écarquillés, la bouche ouverte et la main levée comme si elle voulait laisser de l’espace entre elle et sa fille. La petite fille desserra les points et se rassit. Elle détourna son visage de celui de sa mère et affichait cette fois un air triste et déboussolé. Elle regarda en bas vers la droite comme pour se remémorer de lointains souvenirs.

« C’est le résultat de la haine que j’ai emmagasinée, pendant toutes ses années maman… Une haine née des moqueries que j’ai subies et de ma souffrance… -elle haussa légèrement le ton- Souffrance de laquelle tu as toujours détourné les yeux, c'est comme si… »

Elle termina sa dernière phrase sur une note d’hésitation. Elle reporta de nouveau son regard sur sa mère, l’expression déchiré entre l’espoir et la crainte.

« Dis, maman... Est-ce que tu m’aimes ? »

La concernée resta muette telle une pierre et elle fit face au mur. Rapidement, un silence pesant et suffocant envahit la pièce. Xia Na avait toujours connu la réponse à cette question mais elle avait toujours gardé une petite lueur d’espoir pensant qu’elle se trompait. Elle avait toujours eut peur de détruire cette même parcelle d’espoir alors elle n’avait jamais osé poser la question jusqu’à ce jour-là. Et maintenant qu’elle en était sûre, elle sentit quelque chose se briser dans son cœur. Elle avait l’impression que le vide laissait par cette chose brisée allait engloutir tout son être. Elle baissa la tête, regarda le plancher, la mine choquée. Des larmes effleuraient ses joues. Elle se leva sans dire mot et toujours la tête baissée, elle sortit de la maison. Elle n’y revint jamais.

Le soleil tapait fort, il n'y avait aucun nuage dans le ciel pâle. Le vent chaud lacérait le visage de Xia Na. Devant elle, il n'y avait qu'une mer de dunes, immense et sans fin. Elle était fatiguée et avait soif. Pendant combien avait-elle marché dans cet endroit aride et orphelin? Elle même n'en savait rien. Elle n'accordait plus d'importance à quoi que ce soit. Pourtant; elle continuait de marcher attirée par la perspective dépeuplée et désolée que lui offrait ce désert inerte. Peut-être avait-elle songé que son salut se trouvait au bout de l'horizon... Une chose était sûre, il n'y avait plus de place pour elle à Ba Singe-Se.

« J'en peux plus... »

Et elle ne tarda pas à tomber la tête première dans les dunes. Elle essaya de se relever, sans résultats. Les grains de sable lui brûlaient sa joue et ses mains. Bientôt, ses paupières se fermèrent et elle ne sentit plus rien. C'est ainsi qu'elle perdit connaissance.

Xia Na était si fatiguée qu'aucun cauchemar ni rêve ne vint troubler son profond sommeil. Pour la première fois depuis longtemps, elle se sentit calme et apaisée. Elle aurait aimé rester dans cet état de vide et de béatitude pour toujours mais elle sentit son sommeil s'alléger. Elle ouvrit les yeux dans un endroit qui lui était inconnu. Elle était allongée dans une pièce fraîche encombrée d'objets divers et insolites; une sorte de soucoupe métallique fumante, une roue avec des hélices, un peigne sans dents avec des plumes et un tas d'autres objets plus curieux les uns que les autres.. Le tout tintaient, grinçaient et ronronnait dans un joyeux brouhaha. En regardant ce qui ressemblait à une table de nuit submergée par des piles de feuilles, Xia Na découvrit une cruche d'eau qu'elle s'empressa de vider. Elle faillit s'étouffer lorsqu'une voix grave mais chaleureuse la fit sursauter:

« Ah! tu es enfin réveillée, je commençais à me demander ce que j'allais bien pouvoir faire de ton cadavre... »

C'était vieillard au visage bon enfant mais ridés et couvert de suit, il avait coiffé ses cheveux en iroquoise et portait des lunettes ainsi qu'une combinaison de mécanicien. L'inconnu enleva ses gants crasseux et essuya ses mains dans un torchon avant de donner une assiette remplie de viande sèche et de tronches de pain à la gamine. Celle-ci se rendit enfin compte du creux qui logeait dans son estomac, prit la nourriture et commença à manger sans prendre le temps de mâcher.

« Doucement! Si tu manges à ce rythme, tu vas te faire plus de mal que de bien. Mais je te comprends, tu as sûrement une faim de loup. Après tout, marcher dans un désert pareille sans habits adéquats ni transports ni provisions ça doit creuser l'appétit! Tu t'es écartée de ta caravane et tu as perdu tes parents, c'est ça? »

Le seul mot "parents" fit déferler en Xia Na une foule d'émotions et d'images. Tout lui revint en esprit: son acte de colère, les propos de sa mère, sa fugue... Elle sentit une boule monter dans sa gorge et elle eut la nausée. Elle s'arrêta de manger et poussa l'assiette du revers de sa main, dégoûtée.

« Qu'est-ce qu'il y a? Tu n'aimes pas ma nourriture? »

« Nan, c'est juste que j'ai trop mangé en une seule fois, du coup, j'ai mal au ventre... »

« Ah, je vois... Bon, retournons à nos moutons; tu peux me dire où sont tes parents? Je peux t'aider à les rejoindre, tu sais? »

« Ça sert à rien, je peux plus revenir en arrière...»

« Ne dis pas ça, petite! Je suis sûr qu'ils sont morts d’inquiétude à ton sujet... »

« Puisque je vous dis que ça sert à rien! dit Xia Na les larmes aux yeux. "Elle" ne m'a jamais aimé, je m'en suis toujours douté et quand je lui ai posé la question, "Elle" ne m'a pas répondu... Pourquoi est-ce que ça s'est passé de cette façon? J'ai toujours fait de mon mieux pour qu'"Elle" m'aime mais elle doute encore... Comment peut-on douter d'un truc pareil? Dites, Monsieur, je suis si affreuse que ça? Vous pensez que c'est si difficile que ça d'aimer quelqu'un comme moi?»

Xia Na se recroquevilla sur elle-même et pleura de plus belle. Elle n'avait jamais pleuré autant de sa vie et dieu sait combien elle en avait eu l'occasion. Quant au vieillard, il assistait à la scène, déboussolé et impuissant. Il n'avait jamais été confronté à ce genre de situation et n'avait aucune idée sur quoi faire pour calmer la petite. En le voyant secouée par de tels sanglots, lui aussi il avait envie de pleurer. C'est si douloureux et peinant de voir un enfant dans un tel état. Ne savant plus quoi faire, le vieillard suivit son instinct paternel et prit la petite fille dans ses bras. Aucun mot ne pouvait effacer son chagrin mais les actes eux pouvait adoucir sa peine alors elle resta dans les bras réconfortants du vieux muet mais compréhensif. Elle s'était arrêtée de pleurer. Elle sentait si bien et si calme comme lorsqu'elle avait traversé le désert puis s'était endormie sur le sable chaud mais c'était une autre sorte de béatitude qui l'emplissait à ce moment là. Elle sentit ses paupières s’alourdir et retomba dans un sommeil profond...

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